Mar 022011
 

Quel projet de société pour demain? Poser la question, lors d'une conférence internationale des coopératives, c'est y répondre. Faire de la formule coopérative le modèle économique principal au XXI siècle, voilà un projet de société bien emballant, partagé par tout le Mouvement coopératif. Or, pour s'imposer, ce projet devra rejoindre le grand public, ce qui implique l'existence d'un média d'information dédié à la cause.

La revue Ensemble! entamait sa cinquième année d'existence en janvier 1944. - Photo : N.Falcimaigne

C'est pourquoi l'équipe qui a publié Ensemble pour demain, le quotidien de la Conférence internationale, en septembre dernier, a décidé de poursuivre l'aventure et de créer un journal grand public qui portera à l'attention de tous les réussites coopératives et les défis de société auxquels répond la coopération. Sans le savoir, nous avons ainsi marché dans les traces de la revue Ensemble! des années 1940 et du journal du même nom, publié pendant les années 1980.

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Jan 232011
 

Une demi-douzaine de jeunes bas-laurentiens ont pris la route, à la fin de novembre, direction Montréal. La délégation, organisée par la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent, se rendait au Sommet Génération d’idées (GEDI pour les intimes). Seule représentation régionale véritablement organisée, c’est surtout pour assurer que la voix des régions soit entendue que les participants y ont consacré leur fin de semaine.

Plus de 400 jeunes ont participé aux différents ateliers offerts au Sommet GEDI, en novembre 2010. - Photo: N.Falcimaigne

Depuis quelques années, les GEDI font parler d’eux à travers une revue et un blog, qui se veulent une représentation des idées de la « génération Y » mises en perspectives par des mentors renommés. L’un des trois fondateurs, Paul St-Pierre Plamondon, a entrepris une tournée du Québec pour écrire un livre (Des jeunes et l’avenir du Québec – Les rêveries d’un promeneur solitaire, éditions Les Malins). Cette démarche a trouvé son aboutissement lors du Sommet, où les jeunes de tout le Québec étaient invités à partager leurs idées et à planifier les actions qui en découlent.

Encore un sommet ?

Combien de sommets, de rassemblement de jeunes, ont parsemé ces dernières années ? Qu’est-ce que celui-ci va nous apporter de plus ? Cet énième rendez-vous des jeunes s’est distingué, au dire de plusieurs participants, par le niveau des discussions qui s’y sont déroulées. Loin d’être une « initiation à la citoyenneté », les ateliers ont donné lieu à des échanges étayés entre des jeunes qui, de toute évidence, sont fortement engagés depuis plusieurs années envers les enjeux qu’ils défendent. Tout « Y » qu’ils soient, les participants ont vu neiger. Lire la suite »

Jan 132011
 

Pasaia, journal Le Mouton NoirTelle est la devise d’Ibaialde, l’association des rameurs d’Angelu (Anglet): « Sport, culture, café et cognac ». Pour les Basques, la culture et le sport vont de paire. Cette association le prouve en organisant, à la force de son bénévolat, de grands soupers culturels en marge des expéditions sportives dans le golfe de Biscaye. C’est lors d’un de ces soupers qu’ils ont accueilli la délégation du Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA), pendant sa mission socioéconomique en mars dernier.

Xabier Agote accueille la délégation du PABA au chantier Ontziola, à Pasaia, où des répliques d'aciennes embarcations basques sont construites. - Photo: N. Falcimaigne

Xabier Agote accueille la délégation du PABA au chantier Ontziola, à Pasaia, où des répliques d’aciennes embarcations basques sont construites. – Photo: N. Falcimaigne

La mission avait en effet pour objectif non seulement de développer les liens culturels, mais également de susciter des projets sportifs avec le Pays basque.

Ibaialde: « côté fleuve »

Les rameurs d’Ibaialde avaient déjà créé l’événement en remontant le fleuve Saint-Laurent à bord d’une trainière il y a quelques années. L’expédition Indianoak était partie de Sept-Îles et avait atteint Trois-Pistoles quelques semaines plus tard, non sans avoir joyeusement animé les communautés côtières tout au long du parcours. Michel Lastiri, qui avait pris part à l’expédition, s’en souvient encore avec émotion. Il insiste sur l’intérêt de réaliser des échanges sportifs, culturels et culinaires, pour toutes les tranches de la population. Lire la suite »

Jan 082011
 
Lire la série sur le site du Mouton Noir

Lire la série sur le site du Mouton Noir: www.moutonnoir.com.

Après cinq exclusivités web, le sixième article est paru dans l’édition papier, ce qui complète ce dossier assorti de sept capsules vidéo:

Déc 302010
 

Uztaritze, journal Le Mouton NoirUztaritze, Iparralde. Le directeur de l’Institut culturel Basque, Pantxoa Etchegoin, reçoit la délégation du Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA), dans le cadre de cette mission socioéconomique visant à raffermir les liens entre le Pays Basque et Trois-Pistoles, en mars dernier. À travers un parcours de quelques jours très chargés, la délégation rencontrera plusieurs partenaires basques, qui sont unanimes quant à leur intention de réaliser des projets avec le Québec. Le défi est toutefois de rétablir des liens que le passé a soumis à rude épreuve.

En marge des rencontres, la délégation a pu visiter plusieurs musées basques. Ici, au Musée basque de Bayonne, Simon Vigneault observe un chaland monoxyle, barque faite d’une seule pièce de bois, ancêtre des biscayennes utilisées pour la chasse à la baleine. – Photo: N.Falcimaigne

En marge des rencontres, la délégation a pu visiter plusieurs musées basques. Ici, au Musée basque de Bayonne, Simon Vigneault observe un chaland monoxyle, barque faite d’une seule pièce de bois, ancêtre des biscayennes utilisées pour la chasse à la baleine. – Photo: N.Falcimaigne

En découvrant le projet de renouvellement de l’exposition permanente du PABA, M. Etchegoin insiste sur l’importance d’aborder la culture basque dans l’exposition. Il propose notamment d’envoyer au PABA Batekmila – Les mondes basques, une exposition virtuelle temporaire sur la culture basque et la diaspora. L’Institut culturel basque se montre en outre intéressé à fournir, en plus des contenus, un appui moral pour favoriser des ententes financières. L’organisme ne possède en effet aucun programme d’aide financière et ses initiatives reposent chaque fois sur des partenariats intersectoriels, avec des instances municipales. Lire la suite »

Déc 022010
 

Ce n’est pas la première fois que les jeunes sont invités à réfléchir à leur société et à son devenir.

Les organisateurs Sébastien Boyer, Katheline Jean Pierre et Paul St-Pierre Plamondon ont insisté sur l’aspect non partisan du Sommet, sur le plateau de Génération mixte, une émission spéciale du Canal Vox, diffusée en direct de l’événement. - Photo: N.Falcimaigne

Depuis le Sommet du Québec et de la jeunesse il y a dix ans, il y a eu le Rassemblement jeunesse québécois d’Alma en 2004, les écoles d’été de l’Institut du Nouveau Monde (INM), les Congrès nationaux pour l’Avenir des Jeunes Innovateurs Regroupés en Région (AJIRR), et plusieurs autres événements non partisans et non sectoriels. Autant d’occasions pour les jeunes de dire ce qu’ils attendent et ce qu’ils recommandent.

Chaque fois, un concert de résolutions, de manifestes et de réclamations diverses a été adressé à la classe politique. Parfois les médias les ont relayés, et la persistance de ces idées dans l’actualité a rarement dépassé quelques jours. À l’usure, certains thèmes se sont imposés dans l’air du temps. Lire la suite »

Nov 042010
 

Rimouski, journal Le Mouton NoirL’année 2010 pourrait être rétroactivement nommée « Année de l’énergie », tant cette question a marqué l’actualité. Inutile de mentionner la marée noire du golfe du Mexique, qui a fait couler presque autant d’encre que de pétrole. Plus près de nous, c’est l’appel d’offres communautaire en éolien, l’attribution des projets de minicentrales, l’exploration des gaz de schiste et le litige interprovincial autour du gisement pétrolier Old Harry qui ont fait la manchette. Pendant ce temps, il se développe une multitude de projets de valorisation de la biomasse, de biocarburants, de biométhanisation etc. Quoi de mieux qu’un Rendez-vous de l’énergie pour en discuter, et qui plus est, en direct de Rimouski les 18 et 19 novembre prochain.

Les Rendez-vous de l’énergie sont organisés partout au Québec à l’initiative du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), en collaboration avec l’Institut du Nouveau Monde (INM). L’information recueillie servira à la préparation d’une consultation provinciale au printemps 2011 pour proposer des pistes d’action visant à accélérer la transition énergétique du Québec.

Un volumineux cahier de référence, élaboré par un comité scientifique et disponible en ligne, offre une analyse détaillée de la crise mondiale de l’énergie, avec force tableaux, cartes et graphiques, pour ensuite explorer les options qui s’offrent au Québec. Ce document grand public, qui vise à rendre accessibles des enjeux et des concepts éminemment complexes, recommande entre autres de miser sur le transport collectif, de réduire la consommation des véhicules et de l’énergie dans le bâtiment, de substituer des énergies renouvelables au pétrole et de « réinventer la ville et les cœurs villageois ».

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Sep 222010
 

Histoire de bien marquer le lancement de la Conférence internationale où devrait se définir un projet de société pour demain, près de cent jeunes se sont massés dans l’amphithéâtre de l’UQAR hier après-midi pour discuter de leur place dans la coopération d’aujourd’hui.

Yola Carraz, membre de la délégation des jeunes Français (OFQJ) à la Conférence internationale, a rencontré Sophie Rousseau-Loiselle, présidente de l’Alliance des jeunes coopérateurs et mutualistes du Québec. - Photo: N.Falcimaigne

Pour mettre la table, Stéphanie Borgia, directrice générale de Place aux jeunes en région, Sophie Rousseau-Loiselle, présidente de l’Alliance des jeunes coopérateurs et mutualistes du Québec, Frédéric Marcoux, président de la Fédération de la relève agricole du Québec, et François Talbot, directeur général de la Table de concertation des Forums jeunesse régionaux du Québec, ont partagé leur vision.

Yola Carraz, membre de la délégation des jeunes Français (OFQJ) à la Conférence internationale, a rencontré Sophie Rousseau-Loiselle pour lui poser quelques questions. Lire la suite »

Juin 242010
 

Moment historique pour le Cégep de Rivière-du-Loup. Les premiers finissants du programme de courts métrages documentaires présentent le fruit de leurs efforts au public. La présentatrice Pricile De Lacroix, étudiante du programme, avertit d’emblée l’auditoire : réaliser un documentaire, c’est un travail extrêmement complexe. Les onze pionniers et pionnières ont relevé le défi de créer ce qui est pour la plupart leur premier film, dans un temps record.

Cette soirée riche en émotions et en diversité a ravi l’auditoire, qui s’est illustré par une patience hors-norme. En effet, il est objectivement ardu de s’imprégner de onze films différents, et de conserver une bonne attention pendant leur longue succession, même si la qualité était au rendez-vous. La salle comble de la Maison de la culture est restée comble jusqu’à la fin, même après l’entracte bien mérité. Lire la suite »

Mai 242010
 
Louis Gagnon

Louis Gagnon, l'un des quatre initiateurs du Cabaret Kerouac, a présenté deux lectures qui ont ravi l'auditoire. Photo: N.Falcimaigne

Il fallait arriver tôt pour trouver une place assise au café L’Innocent, le 17 avril dernier. Troisième du nom, le Cabaret Kerouac avait monopolisé le lieu de convergence de la relève culturelle louperivoise. Les spectateurs, en grand nombre comme chaque fois, étaient venus découvrir un bouquet de créations artistiques complètement déjantées. Ils ne furent pas déçus. Les 18 numéros allant de la lecture au théâtre, en passant par la musique et même la danse, ont repoussé avec brio et originalité les limites de l’acceptable.

Pour les quatre organisateurs, Louis Gagnon, Mélanie Langlais, Evelyne Lavoie et Olivier Martin, il s’agissait avant tout de donner une scène à des artistes et à des œuvres qui autrement, ne pourraient être présentés en public. L’industrie culturelle conduit habituellement les productions à former un tout homogène et destiné à un public précis. Il faut donc monter un spectacle complet ou s’y adapter. C’était manifestement loin d’être possible pour les petits bijoux présentés au Cabaret Kerouac, chacun issu de l’inspiration ponctuelle d’artistes amateurs. Lire la suite »