Mai 142011
 

Au sortir d’une crise économique sans précédent, l’Amérique du Nord se relève en s’appuyant notamment sur de grands chantiers et sur l’exploitation des ressources naturelles. Quelle épingle les régions rurales peuvent-elles tirer de ce jeu qui les place au centre de l’arène? Jean-Paul Lallier, conseiller stratégique au cabinet d’avocats LKD, et John Parisella, délégué général du Québec à New-York, se partageront le panel de la Conférence nationale pour répondre à cette question. Rejoints par téléphone à quelques jours de l’événement, ils ont accepté de donner un bref aperçu de leur vision.

Aux premières loges de notre voisin du sud, John Parisella situe la lente reprise économique dans le contexte politique où le président Obama a joué ses grosses cartes en début de mandat. Les grosses réformes étaient nécessaires, mais elles sont choses du passé. La relance passe maintenant par le développement des nouvelles technologies. «En ce moment, la croissance est de l’ordre de 3% en général, mais dans le domaine des technologies de l’information, elle touche les 17%.»

Transport à grande vitesse

Un projet de transport rapide, tel que le monorail proposé par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), pourrait-il désenclaver les régions? «C’est important de regarder les transports comme un tout, avec des éléments d’intégration, souligne le diplomate. Je ne veux pas qualifier un système plus qu’un autre. Pour faire face à des besoins et aux changements climatiques, je vois le mouvement sur rail comme étant quelque chose de positif.» Sur le TGV Montréal-New-York, un sujet qui lui tient à cœur, le Délégué général parle d’un consensus qui est en train de se développer en faveur du transport de passagers par rail aux États-Unis.

L’ancien maire de Québec insiste pour sa part sur le rôle de leadership complémentaire que doivent assumer les villes. «Quand Québec se présente comme une ville d’histoire, il ne faudrait pas qu’elle oublie d’associer les territoires où il y a aussi de grands morceaux de notre histoire.»

M. Lallier affirme que, pour se développer, les régions doivent d’abord trouver leur identité. «Le côté touristique, ce n’est pas uniquement d’aligner des motels sur la route. C’est ce qu’on a à partager avec les gens qui viennent ici. Charlevoix a assumé son identité. D’autres régions se perçoivent encore à travers le potentiel d’exploitation des ressources naturelles. On revient cinquante ans en arrière.»

Ressources naturelles

C’est pourtant les grands projets d’exploitation des ressources naturelles qui sont souvent présentés comme la planche de salut des régions. Les projets miniers, hydroélectriques et éoliens sont-ils réellement structurants pour les régions? «Il suffisait qu’une compagnie dise “Je vais vous donner tant d’argent pour implanter mon éolienne sur votre terre”, et le cultivateur prenait le morceau, pensant que c’était bien bien payé pour utiliser un fond de terrain dont il ne se servait pas», s’indigne l’ancien maire pour illustrer le laisser-faire qui a caractérisé les appels d’offres en éolien. À cette approche, il oppose celle de la coopération.

Coopération

«Les régions qui se servent d’un des outils les plus traditionnels du Québec, c’est-à-dire les coopératives, défendent mieux leurs intérêts et partagent le bénéfice. Ça a toujours été pour le Québec une stratégie gagnante», rappelle-t-il en ajoutant que si on n’avait pas eu la coopération, le Québec ne serait pas devenu ce qu’il est. «La coopérative, c’est la mise en commun de ressources modestes qui, elles, constituent alors un important bassin de ressources. C’est tout le principe de la solidarité. C’est ça qu’il faut développer en région. Une des forces potentielles des régions, c’est qu’il est plus facile d’y développer des solidarités autour de projets gagnants que ça peut l’être dans le quartier Saint-Michel à Montréal, par exemple.»

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse. Photo: N. Falcimaigne

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, a présenté L’Écho de L’Avenir à la presse.
Photo: N. Falcimaigne

Cet article fait partie du journal spécial L’Écho de L’Avenir, réalisé dans le cadre de l’événement Ruralia et publié dans Le Devoir du samedi 14 mai 2011, organisé par Solidarité rurale du Québec (SRQ). Si le journal est un hebdo fictif inventé pour le village fictif de Saint-Ailleurs, qui était le salon de la ruralité, les articles qu’il contient sont tous de bien réels articles de journalisme indépendant portant sur des nouvelles réelles et répondant aux standards élevés de la Coopérative de journalisme indépendant. Sauf cet article qui en faisait la Une et qui est une fiction.

Mai 142011
 
Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir. Photo : Théâtre Parminou

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir.
Photo : Théâtre Parminou

C’est entouré de plusieurs personnalités rurales de renom que le maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir a procédé, vendredi matin, à l’inauguration de la station de métro Place-des-Arts. Désormais située dans les limites de la municipalité, cette station de la ligne verte permettra aux citoyens de la région métropolitaine de visiter facilement le village, aussi accessible par la station Place-d’Armes de la ligne orange.

Saint-Ailleurs devient ainsi la première municipalité rurale du Québec, et probablement au monde, à se doter d’un métro. Cette situation inusitée, explique le maire Paul-Albert Brousseau, a été rendue possible par la relocalisation de ce village de la MRC La Plubelle, dans la région Près-de-Chez-Vous, en plein centre de la ville de Montréal.

«Ça fait longtemps qu’on existe. Malgré tout, personne ne nous connaît. Alors on a décidé de transporter, carrément, notre village à Montréal, au Complexe Desjardins.»

Le maire a par ailleurs fait valoir qu’il est beaucoup moins onéreux de déménager un village que de construire une station de métro.

Implanter Saint-Ailleurs au Complexe Desjardins pendant quelques jours permettra aux urbains de renouer avec ce village et de découvrir des innovations rurales surprenantes, méconnues, provenant de tout le Québec.

Selon Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec, «Le village a mis de l’avant les belles réalisations dont tous les Québécois peuvent être fiers. On parle de Bixi, on parle d’ExoPC, des produits du terroir, de produits forestiers, d’innovation, de manufacture, de culture. C’est un village qui a beaucoup à montrer, qui a fait une cité-école et des coopératives.»

La vie n’a pas toujours été facile pour ce village de 1 124 habitants, qui a vu ses entreprises fermer à cause du déclin démographiques. «Les Ailleurois et les Ailleuroises sont des gens résilients et déterminés, soutient Mme Bolduc. Ce sont des citoyens mobilisés, qui ne sont pas indifférents à ce qui se passe. C’est un village qui a confiance en ses moyens malgré les contrecoups qu’il peut subir. C’est un bel exemple de village qui peut faire face à l’adversité.»

Interdépendance

La métropole est complémentaire et interdépendante de ces communautés rurales, alors elle devrait être complice avec Saint-Ailleurs, martèle la présidente.

«Parce que ce qui se fait à Saint-Ailleurs, ça a des répercussions à Montréal. Et on a besoin à Saint-Ailleurs d’une ville comme Montréal, d’une métropole qui va nous propulser en avant, pour montrer ce qui se fait dans les milieux ruraux, pour être une plateforme de communication pour les milieux ruraux.
Les milieux ruraux savent qu’ils ont besoin d’une métropole et des villes qui sont autour d’eux. Les villes et la métropole se souviennent-ils que ces milieux ruraux-là leur sont nécessaires ? On veut le leur rappeler.»

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse. Photo: N. Falcimaigne

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, a présenté L’Écho de L’Avenir à la presse.
Photo: N. Falcimaigne

Cet article fait partie du journal spécial L’Écho de L’Avenir, réalisé dans le cadre de l’événement Ruralia et publié dans Le Devoir du samedi 14 mai 2011, organisé par Solidarité rurale du Québec (SRQ). Si le journal est un hebdo fictif inventé pour le village fictif de Saint-Ailleurs, qui était le salon de la ruralité, les articles qu’il contient sont tous de bien réels articles de journalisme indépendant portant sur des nouvelles réelles et répondant aux standards élevés de la Coopérative de journalisme indépendant. Sauf cet article qui en faisait la Une et qui est une fiction.

Mai 082011
 

Montréal, journal EnsembleDu 19 au 21 mai, la ruralité débarque à Montréal. C’est au Complexe Desjardins que s’installera Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, un village de 1 124 habitants. Solidarité rurale du Québec, qui fête ainsi ses 20 ans, a poussé le concept jusqu’à l’élection d’un maire et l’édition d’un hebdomadaire régional. Le maire de Saint-Ailleurs, Paul-Albert Brousseau, a donc rencontré la presse cette semaine pour en faire l’annonce.

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse.
- Photo: N.Falcimaigne

« Nous sommes très fiers de notre petite localité, a déclaré le maire Brousseau. Pourtant, personne ne nous connaît. Alors nous prenons les grands moyens pour faire connaître notre village en le déménageant à Montréal. Saint-Ailleurs-de-l’Avenir deviendra ainsi le premier village au Québec, et probablement au monde, à profiter des services d’une station de métro! C’est dire toute notre volonté de partager avec les urbains l’effervescence de notre ruralité. » Lire la suite »

Mai 032011
 

Québec, journal EnsembleIl se pourrait bien que nous ne vivions plus en démocratie. Voici la conclusion de l’ouvrage L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, signé Hervé Kempf, journaliste environnemental. Alors même que le dépouillement de cette élection fédérale commençait d’un océan à l’autre, M. Kempf prononçait une conférence dans la vieille Capitale, siège du Parlement provincial. Dès la publication des résultats, il nous a confié son analyse.

Loin d'être pressés d'aller suivre la soirée électorale, les participants et les participantes ont longuement échangé avec Hervé Kempf. - Photo : N.Falcimaigne

Que faut-il comprendre de l’issue de ce scrutin rocambolesque ? D’un côté, la démocratie semble avoir triomphé, avec l’élection d’un caucus néodémocrate sans précédent, poussé par une ferveur populaire ressentie dans l’ensemble du pays. Cette vague orangée a toutefois divisé le vote progressiste et ouvert la porte à l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire, qui disposera d’un pouvoir sans partage pour imposer ses politiques néolibérales radicalement opposées aux idéaux du Nouveau Parti démocratique. Lire la suite »

Avr 012011
 

Veuillez noter que cet article, publié à l’occasion du premier avril 2011, est une fiction, tout comme plusieurs autres articles publiés dans les journaux ainsi que le veut la tradition. Les faits relatés n’ont pas eu lieu. Nous remercions les personnalités publiques réelles auxquelles le texte fait référence pour leur aimable compréhension.

Le candidat conservateur de Brossard – La Prairie, Maurice Brossard, a annoncé ce matin l’engagement de son parti pour la construction d’un nouveau pont Champlain réalisé en partenariat public-privé (PPP) coopératif. Le parti de Stephen Harper a créé la surprise en prenant une décision aussi rapide après la publication du rapport du consortium de firmes de génie-conseil, dont les recommandations étaient clairement en faveur d’un PPP.

Le pont Champlain est le plus achalandé au Canada, avec 59,4 millions de véhicules par année, dont 8 % sont des camions, qui y transportent des marchandises totalisant 20 milliards $. – Photo : Tobie Charette*

Ce consortium, qui réunit BPR, Cima+, Dessau et Egis, a rejeté le mode de réalisation traditionnel (public) et le mode design-construction, considérant qu’un PPP confie la responsabilité de l’entretien à long terme aux partenaires de la construction, lesquels auraient donc intérêt à soigner la conception.

M. Brossard a soutenu qu’en choisissant la solution coopérative, son équipe souhaitait aussi « susciter l’engagement de la communauté d’utilisateurs dans le projet à long terme ». Il a expliqué que le partenariat regrouperait à parts égales les deux paliers de gouvernement, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), deux firmes privées et une coopérative d’utilisateurs. Lire la suite »

Mar 072011
 

Le Paradis déménage. Qui l’eût cru? Même Dieu ne le savait pas.

Un projet de 15 millions $ permettra à la coopérative culturelle Paradis, de Rimouski, d’offrir aux six organismes qui en sont membres des locaux tout neufs, et même d’accueillir quatre nouveaux organismes.

Les débats ont donné lieu à des échanges entre les élus de plusieurs partis politiques. - Photo: N.Falcimaigne

Le nouveau bâtiment sera construit au pied des futures et proverbiales Deux Tours, qui remplaceront la Grande Place, ce défunt centre d’achat actuellement en démolition après des décennies de bons et loyaux services dans le paysage du littoral rimouskois.

Selon Claude Fortin, président de la coopérative et directeur général de Paralœil, l’objectif est d’offrir des espaces locatifs adéquats et à coût abordable aux organismes membres, tout en développant un lieu public qui permettra de générer de l’achalandage en plein centre-ville. Lire la suite »

Mar 072011
 

Elorrio, journal Le Mouton NoirElorrio. Le vent soulève la poussière en cette fin d’après-midi. La grisaille du ciel couvert accentue le sentiment de désolation qui se dégage des façades de commerces fermés et des rues désertes de ce village pittoresque, pourtant l’un des plus jolis du Pays Basque. Est-ce l’heure de la journée, la sieste, le jour de la semaine? Cette ambiance sinistre qui nous accueille est-elle un reflet de la situation socioéconomique qui affecte l’Espagne et les quatre provinces basques situées sur son territoire?

Des enfants jouent à la pelote basque sur le fronton attenant à la mairie d'Elorrio. Sur le mur à gauche, le drapeau réclamant la libération des prisonniers basques : « Euskal presoak, etxera! » (« prisonniers basques, à la maison! »). - Photo : N.Falcimaigne

Des enfants jouent à la pelote basque sur le fronton attenant à la mairie d’Elorrio. Sur le mur à gauche, le drapeau réclamant la libération des prisonniers basques : « Euskal presoak, etxera! » (« prisonniers basques, à la maison! »). – Photo : N.Falcimaigne

Un mur de la mairie sert de fronton, et quelques enfants s’amusent sur la kantxa (terrain de pelote basque). Armés de raquettes et de balles de tennis, ils mitraillent le mur d’un feu nourri. Dans un coin du mur, un drapeau : le territoire basque. Un slogan : Euskal presoak, etxera! (« prisonniers basques, à la maison! »). Au café voisin de la mairie, nous retrouvons Julio, notre hôte, qui nous ouvrira les portes de la société basque militante et populaire, loin des rencontres protocolaires.

Nous attendons Carlos, chez qui nous logerons. Julio en profite pour nous expliquer la situation. Avec un taux de chômage de 15 %, le Pays Basque ne s’en tire pas si mal en regard des 20 % de chômeurs espagnols. La crise s’est toutefois accompagnée de tensions politiques accrues depuis que les autorités espagnoles ont interdit le parti nationaliste basque, Batasuna. Au cœur d’Hegoalde, sur le versant espagnol des Pyrénées, ce village basque de 7 000 habitants est l’un de ceux dont le jeune maire appartient à Batasuna. Son administration est tombée dans un vide juridique. Lire la suite »

Mar 052011
 

Le processus de refonte de la carte électorale, qui menaçait de faire disparaître plusieurs comtés en région, a été suspendu cet automne par le gouvernement du Québec. Quelques mois seulement pour trouver une façon de concilier représentation territoriale et représentation populaire. Le 11 février dernier, Solidarité Rurale du Québec a convié la population et les décideurs à un forum destiné à faire le tour de la question.

Les débats ont donné lieu à des échanges entre les élus de plusieurs partis politiques. - Photo: N.Falcimaigne - Photo : N.Falcimaigne

Le contexte actuel fournit une occasion favorable d’élargir le débat, selon Claire Bolduc, présidente de Solidarité Rurale, et d’envisager une réforme globale des institutions démocratiques du Québec, au-delà de la carte électorale et du mode de scrutin.

Chaque refonte de la carte électorale fait ressurgir le débat de la représentation des régions. Mais cette fois, l’impasse politique créée par la proposition de supprimer un comté libéral à la veille d’une élection complémentaire ouvre la porte à un débat auquel le gouvernement voudra prendre part et apporter des solutions. Lire la suite »

Mar 022011
 

Quel projet de société pour demain? Poser la question, lors d'une conférence internationale des coopératives, c'est y répondre. Faire de la formule coopérative le modèle économique principal au XXI siècle, voilà un projet de société bien emballant, partagé par tout le Mouvement coopératif. Or, pour s'imposer, ce projet devra rejoindre le grand public, ce qui implique l'existence d'un média d'information dédié à la cause.

La revue Ensemble! entamait sa cinquième année d'existence en janvier 1944. - Photo : N.Falcimaigne

C'est pourquoi l'équipe qui a publié Ensemble pour demain, le quotidien de la Conférence internationale, en septembre dernier, a décidé de poursuivre l'aventure et de créer un journal grand public qui portera à l'attention de tous les réussites coopératives et les défis de société auxquels répond la coopération. Sans le savoir, nous avons ainsi marché dans les traces de la revue Ensemble! des années 1940 et du journal du même nom, publié pendant les années 1980.

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Jan 232011
 

Une demi-douzaine de jeunes bas-laurentiens ont pris la route, à la fin de novembre, direction Montréal. La délégation, organisée par la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent, se rendait au Sommet Génération d’idées (GEDI pour les intimes). Seule représentation régionale véritablement organisée, c’est surtout pour assurer que la voix des régions soit entendue que les participants y ont consacré leur fin de semaine.

Plus de 400 jeunes ont participé aux différents ateliers offerts au Sommet GEDI, en novembre 2010. - Photo: N.Falcimaigne

Depuis quelques années, les GEDI font parler d’eux à travers une revue et un blog, qui se veulent une représentation des idées de la « génération Y » mises en perspectives par des mentors renommés. L’un des trois fondateurs, Paul St-Pierre Plamondon, a entrepris une tournée du Québec pour écrire un livre (Des jeunes et l’avenir du Québec – Les rêveries d’un promeneur solitaire, éditions Les Malins). Cette démarche a trouvé son aboutissement lors du Sommet, où les jeunes de tout le Québec étaient invités à partager leurs idées et à planifier les actions qui en découlent.

Encore un sommet ?

Combien de sommets, de rassemblement de jeunes, ont parsemé ces dernières années ? Qu’est-ce que celui-ci va nous apporter de plus ? Cet énième rendez-vous des jeunes s’est distingué, au dire de plusieurs participants, par le niveau des discussions qui s’y sont déroulées. Loin d’être une « initiation à la citoyenneté », les ateliers ont donné lieu à des échanges étayés entre des jeunes qui, de toute évidence, sont fortement engagés depuis plusieurs années envers les enjeux qu’ils défendent. Tout « Y » qu’ils soient, les participants ont vu neiger. Lire la suite »