Déc 092008
 

Saint-Clément, le 9 décembre 2008 –  La Coopérative de solidarité de la Maison Familiale Rurale du KRTB, la Commission Scolaire du Fleuve-et-des-Lacs et la Municipalité de Saint-Clément sont fières d’annoncer officiellement l’ouverture de la Maison Familiale Rurale dès janvier 2009.

com081209mfr-imgLa première cohorte de 15 élèves sera hébergée chez des familles du Village d’accueil de Saint-Clément, sous réserve d’atteindre ce nombre d’inscriptions. « En permettant le démarrage des activités de formation dès le mois de janvier, la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs et les familles de Saint-Clément démontrent encore une fois leur engagement sans faille envers ce projet mobilisateur », souligne M. Gabriel Belzile, président. Plus de la moitié des inscriptions ont été confirmées et il reste encore quelques places. Les jeunes de 15-18 ans qui souhaitent bénéficier de la formation en alternance stage/étude, pour terminer leur secondaire ou pour compléter une formation professionnelle, sont invités à s’inscrire dès maintenant auprès de Mme Sophie Beaulieu à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, au 418 851-3123.

La campagne de financement vise à couvrir les frais d’aménagement du presbytère de Saint-Clément et certains frais d’opérations pour les trois premières années. Elle est officiellement lancée, sous la présidence d’honneur de M. Gilles Roy, ex-leader des Opérations Dignité et récipiendaire de la médaille de l’Assemblée nationale du Québec. Avec la Coalition Urgence Rurale du Bas-Saint-Laurent, M. Roy est l’une des personnes qui ont permis l’avènement des Maisons Familiales Rurales au Québec. « Il s’agit d’une alternative essentielle pour favoriser la réussite éducative de tous nos jeunes », croit-il fermement. Ce projet structurant pour la région est actuellement en analyse chez la plupart des partenaires financiers, qui lui ont réservé un accueil très positif. Certains partenaires se sont déjà engagés, et leur participation de plus de 170 000 $ représente près d’un tiers de l’objectif de financement total, qui s’élève à 540 000 $.

Rappelons que la Maison Familiale Rurale (MFR) est un établissement d’enseignement secondaire public général et professionnel qui offre aux jeunes, en hébergement complet, une formation en alternance stage/étude pour compléter à la fois leur Diplôme d’études secondaires, un Diplôme d’études professionnelles (productions laitière, bovine et acéricole), ou l’un des nombreux métiers semi-spécialisés dans une grande variété de domaines.

La Maison Familiale Rurale du KRTB s’inscrit dans le contexte du Plan de relance de la MRC des Basques et de sa vision de parc naturel « mer, terre et Monde », un concept de développement régional intégré inédit au Québec et axé sur la revitalisation du territoire des Basques. Pour plus d’information, on peut communiquer avec Nicolas Falcimaigne, au 418 851-3233, poste 123 ou 851-3206, info@mfrkrtb.com, ou visiter le site www.mfrkrtb.com

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Source : Coopérative de solidarité de la Maison Familiale Rurale du KRTB
Renseignements : Nicolas Falcimaigne, coordonnateur – 418 851-3233, poste 123 – info@mfrkrtb.com – www.mfrkrtb.com

p.j.:  Photo de M. Gilles Roy, président d’honneur, et de M. Gabriel Belzile, président (com081209mfr-img.jpg), crédit photo: MFR KRTB

Nov 052008
 

Saint-Clément, le 5 novembre 2008 – La Maison Familiale Rurale du KRTB et Les BIOproduits de Sainte-Rita, deux coopératives de solidarité qui font partie des acteurs principaux de la relance de la région, s’associent pour tenir plusieurs rencontres d’information conjointes sur leurs services. Ces rencontres s’adressent aux citoyens qui souhaitent en apprendre plus sur leurs produits et services, ou qui veulent devenir membres, producteurs participants, maîtres de stage et ainsi prendre part activement au développement de la région. Pour la Maison Familiale Rurale, elles visent aussi les jeunes de 15 à 18 ans qui souhaitent s’inscrire à la première session qui débutera en janvier.

Les rencontres d’information se tiendront à :

  • Saint-Clément, mardi 18 novembre à 13h, à la salle des loisirs
  • Squatec, mercredi 19 novembre à 20h, à la salle du conseil de l’édifice municipal
  • Saint-Éloi, jeudi 20 novembre à 20h, à la salle Adélard-Godbout

com081105mfr-bio-imgCette démarche s’inscrit dans le cadre de la campagne de financement lancée par les deux organismes cet automne, et qui permettra de compléter leur implantation au cours des prochains mois dans les municipalités de Saint-Clément et de Sainte-Rita. « Nos actions sont complémentaires et visent à développer l’offre éducative par et pour les gens d’ici », souligne M. Gabriel Belzile, président de la Maison Familiale Rurale. Pour sa part, Mme Francine Ouellet, présidente des BIOproduits de Sainte-Rita, croit que « L’essor de nos collectivités passe par la collaboration entre les groupes qui prennent des initiatives novatrices, qui permet de multiplier les impacts ».

Les BIOproduits de Sainte-Rita est un pionnier au Québec dans l’implantation, la récolte, la transformation et la mise en marché des produits forestiers non-ligneux, des plantes médicinales et des petits fruits, cultivés en érablière et sur des terres revalorisées, afin de créer de l’emploi, de revitaliser notre région et de contribuer au transfert de connaissances. On peut communiquer avec Mme Francine Ouellet, présidente, au 418 963-3498.

La Maison Familiale Rurale (MFR) est un établissement d’enseignement secondaire général et professionnel qui offre à ses élèves un parcours de formation en alternance stage-études afin de compléter un Diplôme d’études professionnelles (DEP) et/ou un Diplôme d’études secondaires (DES). La MFR offre aussi des parcours sur mesure pour l’obtention d’un Certificat de formation professionnelle menant à l’exercice d’un métier semi-spécialisé dans une grande variété de domaines. Les jeunes qui souhaitent en savoir plus ou s’inscrire sont invités à communiquer avec Mme Sophie Beaulieu à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, au 418 851-3123.

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Source : Coopérative de solidarité de la Maison Familiale Rurale du KRTB, Les BIOproduits de Sainte-Rita, coopérative de solidarité des Basques

Renseignements :
Maison Familiale Rurale du KRTB : M. Nicolas Falcimaigne, coordonnateur, www.mfrkrtb.com – 418 851-3233, poste 123 ou 851-3206  – info@mfrkrtb.com
BIOproduits de Sainte-Rita: Mme Francine Ouellet, présidente, 418 963-3498 – bioproduitssainterita@sympatico.ca

p.j.: Photo de Mme Francine Ouellet, présidente des BIOproduits de Sainte-Rita, et de M. Gabriel Belzile, président de la Maison Familiale Rurale (com081105mfr-bio-img.jpg), crédit photo : Sébastien Ouellet

Août 212008
 

Saint-Clément, le 21 août 2008 – Grâce à l’appui de nombreux partenaires présents depuis le début, le projet de la Maison Familiale Rurale (MFR) du KRTB prend son envol. L’embauche de M. Nicolas Falcimaigne à titre de coordonnateur de la MFR va permettre d’atteindre l’objectif prévu, soit l’ouverture du premier pavillon pendant l’année scolaire 2008-2009.

com080822mfr-imgEnseignant de formation, M. Falcimaigne a œuvré pendant plus de cinq ans en développement local et régional, notamment comme coordonnateur de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent, agent de concertation COSMOSS, agent de recherche à la SADC des Basques et comme agent de migration Place aux jeunes. Il est aussi co-fondateur du journal coopératif L’Horizon.

À titre de coordonnateur, il aura le mandat d’orchestrer les prochaines grandes étapes, soient le lancement de la campagne de financement, le recrutement des élèves et des maîtres de stage, puis l’embauche du personnel de soutien et l’accueil de la première cohorte de 15 élèves, qui sont invités à s’inscrire dès maintenant auprès de Sophie Beaulieu à la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, au 418 851-3123.

Rappelons que la Maison Familiale Rurale est un établissement d’enseignement secondaire général et professionnel qui offre à ses élèves un parcours de formation en alternance stage-études afin de compléter un Diplôme d’études professionnelles (DEP) en production laitière, bovine ou acéricole et/ou un Diplôme d’études secondaires (DES). La MFR offre aussi des parcours sur mesure pour l’obtention d’un Certificat de formation professionnelle menant à l’exercice d’un métier semi-spécialisé dans une grande variété de domaines. «En plus d’être hébergés tant sur le lieu du stage qu’à la MFR, les élèves auront l’occasion de vivre une expérience communautaire unique, de développer un esprit d’équipe et de participer à des activités stimulantes dans le milieu», souligne M. Gabriel Belzile, président.

Pour plus d’information, communiquer avec Nicolas Falcimaigne, au 418 851-3233, poste 123 ou 851-3206, info@mfrkrtb.com, ou visiter le site www.mfrkrtb.com

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Source : Coopérative de solidarité de la Maison Familiale Rurale du KRTB
Renseignements : Nicolas Falcimaigne, coordonnateur, Maison Familiale Rurale du KRTB – www.mfrkrtb.com – 418 851-3233, poste 123 ou 851-3206  – info@mfrkrtb.com

p.j.: Photo de Nicolas Falcimaigne (com080822mfr-img.jpg), crédit photo: MFR KRTB

Mai 062008
 

Trois-Pistoles, le 6 mai 2008 – Cette semaine, 8 500 foyers de la MRC des Basques et des environs ont découvert la première édition de leur nouveau journal local, L’Horizon, presse coopérative des Basques, publié par la Coopérative de solidarité d’information des Basques.

P1090402wAprès plus de sept ans sans information de première main sur ce qui se passe chez eux, les gens d’ici ont enfin accès à ce service essentiel qui leur donne leur voix à la table du Bas-Saint-Laurent. Média d’information et outil de développement, le journal jouera également un rôle clé dans la relance de la MRC des Basques, notamment par la stimulation de l’achat local et du sentiment d’appartenance.

Présent sur le Web

Ce journal indépendant, coopératif et bien ancré dans son milieu est aussi disponible en ligne, pour les lecteurs de l’extérieur de la région, que ce soit au Québec ou ailleurs dans le monde. En consultant le www.journallhorizon.com, ils trouveront dès maintenant une version électronique identique à la version papier distribuée, et bientôt un portail d’information continue sur la MRC des Basques et les environs.

Premier prix régional en entrepreneuriat

Alors même que la première édition était sous presse, le projet recevait le premier prix régional du Concours québécois en entrepreneuriat, dans la catégorie Économie sociale. Cette distinction vient récompenser les efforts de ceux qui y ont cru dès le départ et qui ont été à l’avant-garde d’une mobilisation sans précédent. Les membres du comité provisoire de la coopérative, du conseil d’administration et du personnel n’ont pas compté leurs heures. Découvrez les artisans de ce succès, ainsi que les 200 membres fondateurs et les partenaires socioéconomiques, dans les pages de notre première édition.

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Photo : Remise du premier prix régional du Concours québécois en entrepreneuriat, à la Polyvalente de La Pocatière, par Mme Danielle Ayotte, présidente de Coup de pouce affaires et membre du jury régional et Mme Marie-Claude Boucher, des Carrefours jeunesse-emploi du Bas-Saint-Laurent (commanditaire du prix), à M. Nicolas Falcimaigne, président, et Mme Sergine Gagnon, administratrice, de la Coopérative de solidarité d’information des Basques. (Photo : M. Gaston Deschênes)

Information : M. Serge Gagnon, directeur de publication, 418 898-3777, info@journallhorizon.com

Mai 052008
 

En cette période printanière, notre région vit un moment historique avec le lancement de la première édition de L’Horizon, presse coopérative des Basques.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

La naissance d’un journal n’est pas un évènement anodin dans un monde où la liberté de presse subit des pressions constantes. Plus qu’un simple moyen de communication, un journal local est un outil de développement dont la responsabilité est d’informer les citoyens des enjeux les concernant et de faire connaître les ressources du milieu. Entre la disparition du Courrier de Trois-Pistoles en 2001 et le lancement de L’Horizon en 2008, ce rôle essentiel est resté entre les mains des hebdomadaires de la MRC voisine représentant des intérêts parfois en concurrence avec notre développement.

Si la naissance d’un journal est un évènement en soi, c’est encore plus vrai dans le cas d’un journal indépendant n’étant lié à aucun groupe de presse national. Contrairement à la majorité des publications régionales du Québec, L’Horizon pourra définir librement sa forme aussi bien que son contenu, et ce, en fonction des intérêts des gens d’ici.

Toutefois, c’est le choix de la structure coopérative qui fait du lancement de L’Horizon un événement historique. Cinquième expérience du genre au Québec, la Coopérative de solidarité d’information des Basques rassemble parmi ses membres fondateurs une très grande partie des entreprises, organismes et institutions de la MRC des Basques. Rarement au cours de l’histoire de notre région avons-nous vu un appui aussi unanime et spontané autour d’un projet aussi prometteur !

Ce journal qui nous ressemble et qui nous rassemble permettra aux gens d’ici de connaître et de faire connaître ce qui fait la richesse de notre milieu. Véritable fer de relance de l’activité économique, sociale et culturelle, il stimulera l’achat local et le sentiment d’appartenance aux attraits et aux événements de la région. L’Horizon fournira aux citoyens un nouvel espace de discussions sur les grands enjeux de développement. Il donnera enfin sa voix à la MRC des Basques autour de la grande table du Bas-Saint-Laurent.

Un nouvel horizon se lève sur notre région.

Jan 162008
 

Trois-Pistoles, le 16 janvier 2008. – Le Comité organisateur de Place aux jeunes – Les Basques, composé du CJE Rivière-du-Loup/Les Basques, du CLD des Basques et de la SADC des Basques, est heureux d’annoncer que le président d’honneur de cette 11e présentation des séjours exploratoires Place aux jeunes sera Frédéric Lagacé. Natif de Trois-Pistoles, M. Lagacé est revenu après ses études pour prendre en charge l’organisation de deux festivals majeurs,  l’ÉchoFête et le Rendez-vous des Grandes gueules.

En plus d’être coordonnateur de ces deux événements, il assume la vice-présidence de la Commission de développement culturel de Trois-Pistoles et il a été élu pour représenter les jeunes de 15-30 ans de la MRC des Basques à la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent. «On se dirige tout droit vers un choc démographique très grave et il est très important de ramener le plus de jeunes possible en région. Cette motivation est à la base de mon engagement social et professionnel. En plus d’être un moyen incontournable pour faire découvrir aux jeunes la qualité de vie de notre région, les séjours exploratoires Place aux jeunes constituent un accompagnement précieux pour les aider à prendre leur place dans leur nouveau milieu. C’est pourquoi je suis très fier de m’y associer», a déclaré M. Lagacé.

Les séjours exploratoires gratuits, qui se tiendront les 25, 26 et 27 janvier et les 14, 15 et 16 mars 2008, offrent deux fins de semaine d’activités aux jeunes de 18 à 35 ans, finissants ou diplômés au secondaire professionnel, au cégep ou à l’université. Cette expérience inoubliable permettra aux jeunes participants d’élargir leur réseau de contacts et ainsi de faciliter leur recherche d’emploi.

Cette année, en plus des volets emploi, découverte, rencontres, contacts, engagement social, entrepreneuriat et loisirs, les séjours de la MRC des Basques seront marqués par la question de la relève dans les entreprises et ce, en raison des occasions d’affaires qui vont se multiplier au cours des prochaines années dans la région.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie d’action jeunesse 2006-2009 du gouvernement du Québec et sont rendues possibles grâce à la contribution de nombreux partenaires, dont le Secrétariat à la jeunesse ainsi que le Mouvement Desjardins.

Pour plus d’information ou pour obtenir un formulaire d’inscription, on peut communiquer avec Nicolas Falcimaigne, agent de migration Place aux jeunes/Desjardins pour les Basques, au 418 851-1877, migration@cjerdlb.ca ou sur www.placeauxjeunes.qc.ca . Au moment d’aller sous presse, quelques places sont encore disponibles.

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Source : Nicolas Falcimaigne, agent de migration Place aux jeunes/Desjardins
Carrefour jeunesse-emploi Rivière-du-Loup/Les Basques
418 851-1877 –  migration@cjerdlb.ca

Juin 262007
 

Six ans après la fermeture du Courrier de Trois-Pistoles, cinq ans après une première tentative pour remettre sur pied un média écrit local et deux ans après la mise en veilleuse de cette idée par les leaders du milieu, force est de constater que le développement de notre MRC continue de plafonner. Au cœur du problème se trouve, entre autres, la nécessité d’une source d’information adéquate.

Ce texte était l'éditorial figurant dans la maquette et plan d'affaires de la Coopérative de solidarité d'information des Basques, un document produit à très peu d'exemplaires en juin 2007.

Ce texte était l'éditorial figurant dans la maquette et plan d'affaires de la Coopérative de solidarité d'information des Basques, un document produit à très peu d'exemplaires en juin 2007.

Au-delà d’une nécessaire vitrine pour notre économie locale, l’information est le poumon de la démocratie et l’oxygène du développement. Pendant sept ans, ce rôle primordial aura été assumé par des médias de l’extérieur, sous le contrôle de gens d’affaires dont les investissements sont en concurrence directe avec notre économie. Il est plus que temps de renverser la vapeur et de donner un nouvel élan au développement socio-économique de notre MRC, en la dotant d’un journal digne de ce nom.

Pour réussir, l’initiative doit maintenant venir des citoyens et des groupes qui œuvrent sur le terrain, sous la forme d’une coopérative de solidarité. L’occasion est belle pour les organismes, commerçants, agriculteurs et autres gens du milieu, de prendre collectivement la parole et de s’en servir pour le bénéfice de notre coin de pays.

Comme membres de la coopérative, chacun pourra s’associer pleinement à la mission du média, participer au développement local, rejoindre directement son bassin de population et participer à la création d’une entreprise rentable à tous les niveaux.

Ce faisant, nous suivrons les traces des journaux coopératifs L’Oie blanche, de Montmagny  et Le Placoteux, du Kamouraska, qui font la preuve depuis plusieurs années de la viabilité de cette formule dans des milieux socio-économiques comparables.

Ce journal qui nous ressemble et qui nous rassemble sera le point d’un nouveau départ pour nos commerces, nos organismes, nos activités et nos citoyens. Tous rassemblés derrière ce fer de relance, nous pourrons enfin conquérir ces nombreux horizons dont on parle tant.

La ruralité au pluriel.

Fév 162007
 

Trois-Pistoles, le 16 février 2007 – À l’heure où la question du choc démographique devient une préoccupation prioritaire au Québec, le défi de la relève en entreprise, notamment dans le secteur des commerces et services, a été identifié par la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) des Basques comme un enjeu incontournable, qui risque d’avoir des impacts importants sur notre MRC au cours des prochaines années.

Selon une récente étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), 71% des propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) prévoient se retirer de leur entreprise d’ici 10 ans, soit 15% de plus qu’il y a 5 ans, mais seulement 7% des entreprises ont un plan de relève formel, ce qui menace de perturber l’activité d’un secteur majeur de notre économie, car les PME sont collectivement le principal employeur et créateur d’emploi et assurent presque la moitié de la production canadienne. Cette réalité se manifeste de façon encore plus évidente dans les milieux ruraux comme notre MRC, où l’activité et la diversité économique reposent sur les PME, souvent familiales, qui font face à la concurrence des grandes surfaces des pôles urbains situés à proximité.

C’est dans cette perspective que la SADC a récemment fait réaliser une étude qui permet de dresser un portrait fidèle de la réalité des entreprises de notre MRC. Un premier volet réalisé conjointement avec l’Université du Québec à Rimouski a permis d’interroger en profondeur 225 entreprises sur leur fonctionnement, leur situation et leurs projets d’avenir. Il a ainsi été possible d’établir que la question de la relève pourrait toucher plus de 300 emplois dans une centaine de nos entreprises, ainsi que leur clientèle, qui est locale à 70%. Un deuxième volet consistait en l’évaluation de la structure commerciale de notre MRC par la Fondation Rues principales, ce qui a porté un éclairage sur les créneaux d’affaires à développer pour diversifier et solidifier notre offre en produits et services. Enfin un troisième volet portait sur les grandes tendances du marché touristique, un secteur incontournable dans les Basques.

Ce qui se dégage de cette démarche d’analyse, c’est qu’il est important de limiter le nombre de fermetures de commerces et services au cours des prochaines années, ainsi que les perturbations qui risquent de les accompagner. Il s’agit donc de favoriser le maintien de l’activité des commerces et services existants dont les propriétaires souhaitent prendre leur retraite, en apportant un soutien au processus ardu de transfert et en incitant les nouveaux entrepreneurs à tenter l’aventure. Cette approche permettra de donner un nouvel élan à plusieurs secteurs tout en évitant l’obligation de redémarrer à partir de zéro des entreprises disparues pour assurer des services essentiels.

Suite à ce constat, la SADC a décidé d’approfondir le sujet afin d’élaborer des solutions concrètes pouvant être mises en œuvre à court terme. À cet effet, un inventaire des réalités et des besoins relatifs à la relève entrepreneuriale sera dressé, afin d’élaborer des outils à l’attention des entrepreneurs de la relève, en complémentarité avec les actions déjà entreprises par le Carrefour jeunesse-emploi Rivière-du-Loup / Les Basques et portant sur la migration des jeunes.

Il sera possible de relever ce défi avec la participation de tous les partenaires du milieu et particulièrement les différentes municipalités, qui accueillent les entreprises sur leur territoire et qui seront rencontrées au cours des prochaines étapes du projet. L’objectif ultime est de faire de la MRC des Basques et de ses municipalités un milieu attrayant qui saura séduire une relève dynamique, prête à faire vivre un renouveau durable à nos rues principales.

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Source et information : Nicolas Falcimaigne, agent de recherche, SADC des Basques, 418 851-3172

Cette initiative est rendue possible grâce à la contribution financière de Développement économique Canada

Nov 042004
 

Alors que nous fêtons le quatrième centenaire du premier établissement en Acadie, la fondation de Port-Royal par le Sieur de Mons, il convient de tisser les liens qui s’imposent entre ce jalon d’histoire nationale & les fondements de notre histoire locale.

Le texte a d'abord été publié dans L'Écho des Basques, n°26

Le texte a d'abord été publié dans L'Écho des Basques, n°26

S’il faut d’emblée reconnaître que les Basques sont aussi absents de notre histoire nationale que Pierre du Gua de Mons, notons aussi qu’au niveau local, leur venue est souvent considérée comme un élément étranger à l’établissement des premiers colons pistolois. Pourtant, c’est à l’intersection de la fréquentation de l’Île-aux-Basques par les Basques & du rôle joué par Pierre du Gua de Mons en Nouvelle-France qu’apparaît clairement l’hypothèse la plus crédible à ce jour quant au nom même des Trois-Pistoles.

Sans prétendre apporter quelque nouveauté historique par des recherches approfondies, nous nous contenterons ici de mettre en lien les résultats des fouilles de la fin du siècle dernier à l’Île-aux-Basques, tels que mis en valeur au Parc de l’aventure basque en Amérique & les hypothèses se dégageant des travaux de J.-François Beaulieu déjà parus dans L’Écho des Basques (vol.2, n°1, pp. 34 à 42 & vol.4, n°1, pp. 57 & 58).

Comme chacun le sait, les Basques fréquentèrent l’Île-aux-Basques de 1584 à 1637, dates établies par les fouilles archéologiques. Ils y chassaient la baleine, comme en témoignent les vestiges de fours imposants encore visibles, mais c’est un tout autre commerce qui les attirait spécifiquement sur notre petite île. Celle-ci était précisément située au carrefour de deux routes commerciales naturelles, qu’empruntaient les nations amérindiennes. Les iroquoïens parcouraient le fleuve Saint-Laurent entre Hochelaga & Gaspé, tandis que les algonquiens utilisaient le fleuve Saint-Jean, la rivière Madawaska, le lac Témiscouata, la rivière des Trois-Pistoles & le Saguenay entre la Cadie & le Grand Nord. L’Île-aux-Basques était donc l’endroit tout désigné pour traiter avec le plus grand nombre de groupes amérindiens, qui amenaient chacun leur lot de fourrures.

À la fin du XVIe siècle, les Basques avaient donc trouvé ici une façon de diversifier leurs activités, réduisant d’autant leurs risques de rentrer bredouilles au pays. En plus de chasser la baleine, ils échangeaient divers objets de métal & de verroterie  contre des fourrures de castor dont le fin duvet servait à la confection de chapeaux de feutre très prisés en Europe. Bien vite, ce commerce prit une place importante dans la rentabilité de leurs expéditions, tout en établissant une relation d’affaires, d’amitié et de partenariat entre un peuple européen et des nations amérindiennes, phénomène inusité dans l’histoire de l’Amérique. Les liens entre Basques et Amérindiens furent si étroits que plusieurs mots apparurent d’un métissage entre l’euskara, langue des Basques et les dialectes amérindiens de l’estuaire. Si bien qu’un capitaine basque, Micheau de Hoyarsabal, n’hésita pas à renvoyer son navire au pays et à rester seul avec les Amérindiens pour poursuivre la traite pendant tout l’hiver 1587.

Or, en 1599, le roi de France accorda le monopole de la traite des fourrures en Nouvelle-France à une seule compagnie. Les Basques qui ne cessèrent pas leurs activités pelletières devinrent donc des contrebandiers, hors-la-loi contre qui s’exerçait le monopole très convoité par les commerçants & explorateurs français. Ce privilège fut accordé à Pierre du Gua de Mons en 1608. Il nomma alors Samuel de Champlain son lieutenant particulier & leur compagnie fit, entre autres, la guerre aux Basques installés sur l’Île-aux-Basques, pour l’accès aux pelleteries qui se transigeaient à l’embouchure de la rivière des Trois-Pistoles.

C’est lors d’une telle expédition que, selon une légende, un matelot aurait échappé son gobelet dans la rivière, s’écriant «Trois pistoles de perdues!». C’est à cet événement fâcheux que l’on attribue généralement l’origine du nom de Trois-Pistoles. Toutefois, comme nous le verrons, un autre élément est à considérer dans l’explication de ce toponyme.

Extrait de la carte de Jean Guérard (1631), déjà parue dans L'Écho des Basques, vol. 4 n°1, 1983

Extrait de la carte de Jean Guérard (1631), déjà parue dans L'Écho des Basques, vol. 4 n°1, 1983

Au grand dam de Champlain & de Mons, les Basques n’étaient pas les seuls à leur disputer l’accès à notre petite rivière. Sur l’Île-aux-Pommes & sur l’Île-Verte étaient retranchés des Rochelais, entre autres, aussi illégaux que les Basques quant au monopole accordé par le roi. Les vaisseaux de la compagnie titulaire du monopole devaient donc livrer bataille trois fois avant d’atteindre la rivière, qu’une carte de 1631 nomme pour la première fois «R. de 3 Pistolets».

De là à conclure que le nom de Trois-Pistoles vient de l’obligation de croiser trois fois le pistolet pour atteindre l’embouchure de la rivière, il n’y a qu’un pas. Pour le franchir, il faudra d’autres recherches mettant au jour des documents additionnels. Même si les écrits de J.-François Beaulieu contestent la vraisemblance historique de la légende du gobelet échappé telle que rapportée par Charles-A. Gauvreau & Mathias D’Amours, les deux explications restent plausibles jusqu’à nouvel ordre. Peut-être est-ce même la conjugaison des deux faits qui a solidement ancré le toponyme à notre rivière &, plus tard, à notre ville.

Que l’une ou l’autre des hypothèses soit retenue, ou même les deux, il reste à se demander quelles ont pu être les conséquences de l’appropriation de ce nom, tiré des vocabulaires martial et/ou monétaire, sur le développement de dynamiques sociales, économiques, politiques & culturelles bien spécifiques aux Trois-Pistoles.

Jan 301996
 

Le 30 octobre 1995, la souveraineté du Québec s’est vue refusée par 50,6 % de sa propre population. Peu après, un sondage révélait que 65 à 70 % des québécois désiraient que leur gouvernement provincial perçoive tous leurs impôts et taxes, vote toutes leurs lois et puisse prendre unilatéralement toutes les décisions politiques les concernant, ce qui correspond à la définition de «souveraineté d’un pays». Histoire d’un nationalisme craintif…

Illustration: Nicolas Falcimaigne

Illustration: Nicolas Falcimaigne

 

 

Il faut remonter au Moyen-âge pour comprendre ce problème à la fois si simple et très compliqué. De tous temps, les Anglais et les Français se sont fait la guerre. Évidemment, ils se sont disputés des colonies, dont le Canada. Les Français furent, après les nations amérindiennes, les premiers habitants de ces «quelques arpents de neige». C’est d’eux dont descendent la plupart des Québécois. L’Anglais arriva ensuite, lors de la guerre de Sept ans, prenant en quelques batailles (Québec en 1759 et Montréal en 1760) possession du territoire vaste et mal défendu de la Nouvelle France. Ce fut leur quatorzième colonie, dont la partie habitée par les Français prit le nom de «Province of Quebec». Ensuite, bien que les choses aient évolué de diverses façons et que le Canada soit devenu, en 1867, une fédération, nous pouvons dire que pendant deux cent trente-deux ans, les Canadiens-Français luttèrent contre l’acculturation et surent garder leur intégrité culturelle et linguistique. Ce ne fut malheureusement pas sans heurts: la «Révolution des Patriotes», en 1837-38, fut particulièrement sanglante car la répression anglaise était à la mesure de la hargne patriotique des Canadiens-Français.

Bien que le combat soit aujourd’hui moins violent, plus culturel et économique, il n’en reste pas moins réel. Aujourd’hui, presque sept millions de Québécois francophones font face à plus de vingt millions d’anglophones Canadiens, lesquels ont des idées radicalement différentes des leurs et le soutien du gouvernement fédéral, ce qui crée évidemment un continuel désaccord et une énorme perte de temps en vaines et infructueuses discussions. Deux accords constitutionnels ont récemment été tentés: l’accord du Lac Meech, en 1990, et celui de Charlottetown, en 1992. Ils se sont tous deux soldés par un échec. Il est donc logique que, les compromis faisant jusqu’alors défaut, le Québec ait pour volonté de devenir un pays souverain, d’accéder à la maîtrise de ses décisions, de son budget, et arrêter de perdre du temps en négociations stériles. C’est pour cela que, par deux fois, les Québécois se sont rendus aux urnes. À deux reprises, ils ont eu peur. Le 20 mai 1980, le «NON» l’a emporté par 59,5% et, en octobre dernier, les partisans du «OUI» ont encore été déçus… par 53 498 voix!

Pourquoi? L’amère question se retrouve sur les lèvres de la moitié des électeurs québécois.

Lors de cette campagne, il semble y avoir eu moins d’enthousiasme de la part des indépendantistes qu’en 1980. En effet, leur chef, Jacques Parizeau (Premier ministre du Québec jusqu’au début 1996), ne vaut pas celui de l’époque: René Lévesque. Il est jugé moins sympathique et moins populaire par la majorité des Québécois, qui disent avoir élu le parti, mais pas l’homme. M. Parizeau n’a donc pas par lui-même propulsé le camp du «OUI» en tête des sondages. Et encore, la défaite aurait été radicale s’il avait été seul. Ce qui a sauvé l’honneur à la fois de la francophonie, du Québec, du projet souverainiste et de ses partisans, c’est la nomination de Lucien Bouchard, chef de l’opposition au gouvernement fédéral (Bloc Québécois), comme négociateur en chef d’un futur «Partenariat» avec le Canada, ce qui l’a introduit de façon officielle dans la campagne référendaire. Le résultat de cette nomination fut ce qui prit rapidement le nom d’«Effet Bouchard». Effectivement, cet homme populaire et rassembleur effectua un parcours sans faute qui valut le sauvetage de la cause référendaire.

Même si la déception des souverainistes est aussi aiguë que leur échec est serré, il n’en est pas moins que ce résultat est – après la victoire du «OUI», évidemment – ce qu’ils pouvaient attendre de mieux du référendum. Le pire aurait été pour eux la déconfiture totale, qui aurait mis un point final à toutes ces discussions constitutionnelles et ridiculisé le statut de «Société distincte» du Québec. Par ailleurs, une défaite semblable à celle de 1980 aurait perpétué le statu-quo et les luttes constitutionnelles qui s’éternisent déjà. En revanche, même si la victoire du «OUI» aurait été une solution radicale à ces problèmes, ce résultat serré propose une solution partielle et ouvre la voie à de nouvelles discussions.

Enfin les Québécois se sont vus reconnaître comme «Société distincte» et enfin ils auront leur mot à dire dans l’Amérique du Nord, cette mer anglophone. Le gouvernement canadien devra maintenant tenir compte du risque souverainiste. En dépit du résultat, le véritable vainqueur de ce scrutin est la démocratie. L’incroyable taux de participation (94%) pulvérise tous les records et offre un exemple pour le reste du monde, car il est généralement peu courant que les débats nationalistes soient l’objet d’un référendum. Et les Québécois en sont déjà à leur deuxième expérience.

Paru dans le journal étudiant Ste Fa’ctualités (Amiens, France) de janvier 1996