La Conférence régionale des éluEs se réjouit de l’annonce récente du gouvernement du Québec d’investir près de 12 M$ en efficacité énergétique et en bioénergie. La CRÉ y voit un appui à sa stratégie de mise en place de 10 chaufferies centrales à la biomasse forestière, adoptée en décembre 2007.
« Depuis presque deux ans, la CRÉ a interpellé le gouvernement dans le but d’obtenir un appui pour l’implantation de chaufferies à la biomasse. Nous sommes heureux de constater que le gouvernement a répondu à notre appel par la mise sur pied de ce nouveau Programme d’aide à l’utilisation de la biomasse forestière » a déclaré le président de la CRÉ, monsieur Michel Lagacé.
Dans la MRC des Basques, la biomasse représente un créneau d’avenir, notamment avec le développement de cultures de miscanthus giganteus et la valorisation des sous-produits forestiers et des résidus verts. Sur le plan énergétique, la bioénergie est un moyen pour les communautés de subvenir collectivement à leurs besoins. Selon Bertin Denis, le nouveau préfet de la MRC des Basques, le chauffage à la biomasse forestière, « c’est économique, écologique et efficace. On est en ébauche d’un projet extraordinaire pour récupérer les branches mortes, le foin, la pelouse, pour en faire des granules de chauffage. C’est une façon d’assurer l’économie énergétique des individus et c’est un circuit court. C’est quelque chose qui nous ressemble à la MRC des Basques. »
Rappelons que la CRÉ vise l’implantation d’au moins 10 chaufferies centrales à la biomasse forestière d’ici 2010 dans les communautés et institutions publiques de la région. Il y a quelques années, la Coopérative forestière de la Matapédia soulevait l’intérêt pour cette ressource, intérêt qui s’est vite propagé dans la région. Bon nombre de communautés, d’entreprises, d’institutions ou d’organismes de développement sont maintenant impliqués d’une façon ou d’une autre dans le dossier. Le Bas-Saint-Laurent est maintenant en voie de devenir un leader provincial dans le secteur de la biomasse forestière.
La principale difficulté rencontrée en regard de la rentabilité est le coût d’acquisition des chaudières. Le nouveau programme d’aide devrait en ce sens faciliter l’implantation de chaufferies dans plusieurs communautés bas-laurentiennes.