Juin 262007
 

Six ans après la fermeture du Courrier de Trois-Pistoles, cinq ans après une première tentative pour remettre sur pied un média écrit local et deux ans après la mise en veilleuse de cette idée par les leaders du milieu, force est de constater que le développement de notre MRC continue de plafonner. Au cœur du problème se trouve, entre autres, la nécessité d’une source d’information adéquate.

Ce texte était l'éditorial figurant dans la maquette et plan d'affaires de la Coopérative de solidarité d'information des Basques, un document produit à très peu d'exemplaires en juin 2007.

Ce texte était l'éditorial figurant dans la maquette et plan d'affaires de la Coopérative de solidarité d'information des Basques, un document produit à très peu d'exemplaires en juin 2007.

Au-delà d’une nécessaire vitrine pour notre économie locale, l’information est le poumon de la démocratie et l’oxygène du développement. Pendant sept ans, ce rôle primordial aura été assumé par des médias de l’extérieur, sous le contrôle de gens d’affaires dont les investissements sont en concurrence directe avec notre économie. Il est plus que temps de renverser la vapeur et de donner un nouvel élan au développement socio-économique de notre MRC, en la dotant d’un journal digne de ce nom.

Pour réussir, l’initiative doit maintenant venir des citoyens et des groupes qui œuvrent sur le terrain, sous la forme d’une coopérative de solidarité. L’occasion est belle pour les organismes, commerçants, agriculteurs et autres gens du milieu, de prendre collectivement la parole et de s’en servir pour le bénéfice de notre coin de pays.

Comme membres de la coopérative, chacun pourra s’associer pleinement à la mission du média, participer au développement local, rejoindre directement son bassin de population et participer à la création d’une entreprise rentable à tous les niveaux.

Ce faisant, nous suivrons les traces des journaux coopératifs L’Oie blanche, de Montmagny  et Le Placoteux, du Kamouraska, qui font la preuve depuis plusieurs années de la viabilité de cette formule dans des milieux socio-économiques comparables.

Ce journal qui nous ressemble et qui nous rassemble sera le point d’un nouveau départ pour nos commerces, nos organismes, nos activités et nos citoyens. Tous rassemblés derrière ce fer de relance, nous pourrons enfin conquérir ces nombreux horizons dont on parle tant.

La ruralité au pluriel.