Août 142019
 

Vous pouvez maintenant vous procurer mon roman en version électronique, régulière ou limitée dans la toute nouvelle boutique en ligne du Caveau des Trois-Pistoles, la Bouquinerie du Caveau!

Il me fera plaisir de dédicacer personnellement chaque ouvrage papier vendu et expédié directement à votre adresse.

«Toi qui t’apprêtes à parcourir ces pages, saches qu’elles t’apporteront plus que tu ne le penses.

Au-delà de tout le non-dit et entre les lignes de ta propre pensée, un Québec nouveau, inconnu de lui-même, est en train d’émerger.

Ce livre-récit en est le témoin.

Dans ce pays, transcendant du non pays où surviennent sans l’avouer de grandes migrances intérieures alors que ses propres ressortissants-sauvages ou domestiqués, urbains ou périphériques-passent pour des allogènes, une voix surgit soudain entre travailleurs agricoles et artisans bièricoles

Entre la quête amoureuse par la terre et l’amour cherchant à faire terre, la mer en navigue s’immisce. Ne vous fiez pas trop au sous-titre inspiré et invitant…Epopée en morceaux épars et bribes égarées, car Eléas veille pour établir un nouveau chenal et tracer un sillage rassembleur d’un Québec faussement marginal qui se rêve et se métisse au centre même de sa légende en devenir.»

Jean Morisset

«Une oeuvre épormyable qui révèle tout un nouveau monde»

Victor-Lévy Beaulieu

Avr 012019
 

Un brassin spécial du Caveau des Trois-Pistoles sera lancé prochainement, pour célébrer les 93 ans de carrière de l’écrivain Victor-Lévy Beaulieu. Les brasseurs qui ont racheté son théâtre pour en faire leur lieu de production ont patiemment élaboré une recette avec infusion de pages de livres.

Diego Marasco avec en main le premier test de la bière au papier et Nicolas Falcimaigne tient le fameux premier livre de Victor-Lévy Beaulieu qui ira dans le brassin limité. (photo: Frederic Moisan)

Diego Marasco avec en main le premier test de la bière au papier et Nicolas Falcimaigne tient le fameux premier livre de Victor-Lévy Beaulieu qui ira dans le brassin limité. (photo: Frederic Moisan)

«On peut faire toutes sortes d’assemblages, explique l’artisan Nicolas Falcimaigne, lui-même écrivain à ses heures. Par exemple, ici, nous avons choisi des pages du roman L’Héritage, de la pièce de théâtre La Guerre des clochers et aussi quelques scripts originaux du téléroman Bouscotte. Sans oublier, bien sûr, des pages de la première édition épuisée du premier roman de VLB, Mémoires d’outre-tonneau (L’Estérel, 1968).»

Le Caveau des Trois-Pistoles est déjà bien connu pour ses «bières d’inspiration», qui invitent à des accords bières et livres. «La Pistoloise, rousse irlandaise, se savoure particulièrement bien avec la dense écriture de James Joyce, le Québec, les mots, de VLB, souligne le brasseur et copropriétaire Diego Marasco. Mais moi j’aime bien aussi lire Eduardo Galeano en dégustant une bonne Bavarde, ajoutet-t-il.»

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Mai 142011
 
Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir. Photo : Théâtre Parminou

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir.
Photo : Théâtre Parminou

C’est entouré de plusieurs personnalités rurales de renom que le maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir a procédé, vendredi matin, à l’inauguration de la station de métro Place-des-Arts. Désormais située dans les limites de la municipalité, cette station de la ligne verte permettra aux citoyens de la région métropolitaine de visiter facilement le village, aussi accessible par la station Place-d’Armes de la ligne orange.

Saint-Ailleurs devient ainsi la première municipalité rurale du Québec, et probablement au monde, à se doter d’un métro. Cette situation inusitée, explique le maire Paul-Albert Brousseau, a été rendue possible par la relocalisation de ce village de la MRC La Plubelle, dans la région Près-de-Chez-Vous, en plein centre de la ville de Montréal.

«Ça fait longtemps qu’on existe. Malgré tout, personne ne nous connaît. Alors on a décidé de transporter, carrément, notre village à Montréal, au Complexe Desjardins.»

Le maire a par ailleurs fait valoir qu’il est beaucoup moins onéreux de déménager un village que de construire une station de métro.

Implanter Saint-Ailleurs au Complexe Desjardins pendant quelques jours permettra aux urbains de renouer avec ce village et de découvrir des innovations rurales surprenantes, méconnues, provenant de tout le Québec.

Selon Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec, «Le village a mis de l’avant les belles réalisations dont tous les Québécois peuvent être fiers. On parle de Bixi, on parle d’ExoPC, des produits du terroir, de produits forestiers, d’innovation, de manufacture, de culture. C’est un village qui a beaucoup à montrer, qui a fait une cité-école et des coopératives.»

La vie n’a pas toujours été facile pour ce village de 1 124 habitants, qui a vu ses entreprises fermer à cause du déclin démographiques. «Les Ailleurois et les Ailleuroises sont des gens résilients et déterminés, soutient Mme Bolduc. Ce sont des citoyens mobilisés, qui ne sont pas indifférents à ce qui se passe. C’est un village qui a confiance en ses moyens malgré les contrecoups qu’il peut subir. C’est un bel exemple de village qui peut faire face à l’adversité.»

Interdépendance

La métropole est complémentaire et interdépendante de ces communautés rurales, alors elle devrait être complice avec Saint-Ailleurs, martèle la présidente.

«Parce que ce qui se fait à Saint-Ailleurs, ça a des répercussions à Montréal. Et on a besoin à Saint-Ailleurs d’une ville comme Montréal, d’une métropole qui va nous propulser en avant, pour montrer ce qui se fait dans les milieux ruraux, pour être une plateforme de communication pour les milieux ruraux.
Les milieux ruraux savent qu’ils ont besoin d’une métropole et des villes qui sont autour d’eux. Les villes et la métropole se souviennent-ils que ces milieux ruraux-là leur sont nécessaires ? On veut le leur rappeler.»

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l'Avenir, a présenté L'Écho de L'Avenir à la presse. Photo: N. Falcimaigne

Paul-Albert Brousseau, garagiste et maire de Saint-Ailleurs-de-l’Avenir, a présenté L’Écho de L’Avenir à la presse.
Photo: N. Falcimaigne

Cet article fait partie du journal spécial L’Écho de L’Avenir, réalisé dans le cadre de l’événement Ruralia et publié dans Le Devoir du samedi 14 mai 2011, organisé par Solidarité rurale du Québec (SRQ). Si le journal est un hebdo fictif inventé pour le village fictif de Saint-Ailleurs, qui était le salon de la ruralité, les articles qu’il contient sont tous de bien réels articles de journalisme indépendant portant sur des nouvelles réelles et répondant aux standards élevés de la Coopérative de journalisme indépendant. Sauf cet article qui en faisait la Une et qui est une fiction.

Avr 012011
 

Veuillez noter que cet article, publié à l’occasion du premier avril 2011, est une fiction, tout comme plusieurs autres articles publiés dans les journaux ainsi que le veut la tradition. Les faits relatés n’ont pas eu lieu. Nous remercions les personnalités publiques réelles auxquelles le texte fait référence pour leur aimable compréhension.

Le candidat conservateur de Brossard – La Prairie, Maurice Brossard, a annoncé ce matin l’engagement de son parti pour la construction d’un nouveau pont Champlain réalisé en partenariat public-privé (PPP) coopératif. Le parti de Stephen Harper a créé la surprise en prenant une décision aussi rapide après la publication du rapport du consortium de firmes de génie-conseil, dont les recommandations étaient clairement en faveur d’un PPP.

Le pont Champlain est le plus achalandé au Canada, avec 59,4 millions de véhicules par année, dont 8 % sont des camions, qui y transportent des marchandises totalisant 20 milliards $. – Photo : Tobie Charette*

Ce consortium, qui réunit BPR, Cima+, Dessau et Egis, a rejeté le mode de réalisation traditionnel (public) et le mode design-construction, considérant qu’un PPP confie la responsabilité de l’entretien à long terme aux partenaires de la construction, lesquels auraient donc intérêt à soigner la conception.

M. Brossard a soutenu qu’en choisissant la solution coopérative, son équipe souhaitait aussi « susciter l’engagement de la communauté d’utilisateurs dans le projet à long terme ». Il a expliqué que le partenariat regrouperait à parts égales les deux paliers de gouvernement, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), deux firmes privées et une coopérative d’utilisateurs. Lire la suite »