Fév 022010
 

Soleil de févrierLa clarté mange doucement les étoiles
De ce ciel sec et froid du milieu de l’hiver
Bientôt l’orbe jaune vif se lève et dévoile
Aux yeux embrumés l’absence de vert

Chaque rayon se dépose en silence
Sur le lit blanc qui recouvre les labours
Ainsi l’astre célèbre-t-il la distance
Qui rend vains trompettes et tambours

Maître incontesté des chauds déserts
Timide visiteur de la banquise boréale
Ne trouvait ici que froidure et revers
Pourtant moins durs que l’hiver austral

Lire la suite »