Août 082012
 

Trois-Pistoles, journal EnsembleRetour aux sources inattendu, cette dixième édition de l’Échofête aura eu un retentissement inédit dans les rues de Trois-Pistoles. Privé du terrain habituel, près du fleuve, confisqué par l’administration du maire Jean-Pierre Rioux, le festival a défié la censure en s’installant en haut, près de l’église, du 25 au 29 juillet. Né d’une lutte politique pour empêcher la construction d’un barrage hydroélectrique sur la rivière Trois-Pistoles, le premier festival environnemental au Québec a renoué avec ses origines pour devenir le porte-étendard de ce printemps québécois devenu été.

Samedi matin, Victor-Lévy Beaulieu a tenu à accueillir personnellement Gabriel Nadeau-Dubois et Mikaël Rioux à son domicile de la route Nationale, siège des Éditions Trois-Pistoles, pour discuter de la polémique entourant la participation du jeune leader étudiant à la dixième édition de l'Échofête, premier festival environnemental au Québec. Photo: Nicolas Falcimaigne

Samedi matin, Victor-Lévy Beaulieu a tenu à accueillir personnellement Gabriel Nadeau-Dubois et Mikaël Rioux à son domicile de la route Nationale, siège des Éditions Trois-Pistoles, pour discuter de la polémique entourant la participation du jeune leader étudiant à la dixième édition de l’Échofête, premier festival environnemental au Québec.
Photo: Nicolas Falcimaigne

C’est un détail du programme qui a attiré l’attention de l’empire médiatique Quebecor. Philippe Duhamel, du groupe Moratoire d’une génération, devait donner un atelier intitulé Formation à l’autodéfense citoyenne, en marge du festival. La journaliste Stéphanie Gendron en a fait un article publié le 11 juillet dans l’hebdo régional, sujet repris à la une du Journal de Québec sous le titre Activistes en formation et orné d’une grande photo de Mikaël Rioux, président et cofondateur de l’Échofête. Lire la suite »

Juin 012012
 

C’est à la toute fin de ce Forum coopératif de la Capitale-Nationale, tenu hier à l’Université Laval, que le recteur Denis Brière a annoncé la création d’une Chaire de leadership en enseignement (CLE) en création et gestion de coopératives et d’entreprises collectives, qui sera soutenue financièrement par la coopérative en milieu scolaire Zone. Organisé par la Coopérative de développement régional (CDR) Québec-Appalaches dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, le forum a réuni 150 participants issus du milieu socio-économique et des coopératives de la région. Lire la suite »

Juin 012012
 

Québec, journal EnsembleC’est à la toute fin de ce Forum coopératif de la Capitale-Nationale, tenu hier à l’Université Laval, que le recteur Denis Brière a annoncé la création d’une Chaire de leadership en enseignement (CLE) en création et gestion de coopératives et d’entreprises collectives, qui sera soutenue financièrement par la coopérative en milieu scolaire Zone. Organisé par la Coopérative de développement régional (CDR) Québec-Appalaches dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, le forum a réuni 150 participants issus du milieu socio-économique et des coopératives de la région.

Robert W. Mantha, doyen de la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, Yves Kogovsek, directeur général de la coop Zone, et Denis Brière, recteur de l'Université Laval, célèbre l'annonce de la nouvelle chaire en face du tout nouveau magasin de la coop. Photo: Nicolas Falcimaigne

La nouvelle chaire sera dotée d’un budget d’environ 80 000 $ par année pendant cinq ans pour l’embauche d’un professeur et d’un montant équivalent en fonds de recherche dédiés, précise le recteur de l’Université Laval, Denis Brière. Il y voit une façon d’alimenter les curriculum des programmes existants, dans plusieurs les facultés. «C’est une chaire en enseignement, principalement dédiée à l’enseignement et au développement des méthodes pédagogiques pour pouvoir transférer des connaissances.», précise-t-il. Lire la suite »

Mai 232012
 

Sainte-Adèle, journal Ensemble«Prenez exemple sur Stephen Harper», a lancé le conférencier Jean-François Lisée aux quelque 80 participants au Forum coopératif des Laurentides cet après-midi. «Ils [les Conservateurs] se sont dit : « si on ne s’unit pas, au-delà de toutes nos chicanes, on ne sera jamais au pouvoir ». Si Stephen Harper l’a fait, alors qu’il est un peu psychorigide selon certains, je pense que les coopératives peuvent le faire.» M. Lisée a invité le mouvement coopératif à s’unir et à exercer un pouvoir politique auprès des élus. Le ton était donné pour ce rendez-vous régional organisé par la Coopérative de développement régional (CDR) Outaouais-Laurentides.

Jean-François Lisée a exprimé la nécessité de mettre en place des conditions permettant de favoriser un développement rapide du secteur coopératif, pour protéger l'économie du Québec des prochaines crises. Il a invité le mouvement coopératif à identifier cinq enjeux sur lesquels les candidats à la prochaine élection devront se prononcer, et à inviter les huit millions de membres au Québec à voter en conséquence. Photos: Nicolas Falcimaigne

En soulignant que les économies qui ont le mieux fait face à la crise de 2008 sont celles qui, comme le Québec, comptent beaucoup de coopératives, Jean-François Lisée a exprimé la nécessité de mettre en place des conditions permettant de favoriser un développement rapide du secteur coopératif, pour protéger l’économie du Québec des prochaines crises. Il a invité le mouvement coopératif à identifier cinq enjeux sur lesquels les candidats à la prochaine élection devront se prononcer, et à inviter les huit millions de membres au Québec à voter en conséquence. Lire la suite »

Mai 022012
 

Wakefield, journal Ensemble«Quand toutes les localités du Québec vont avoir réussi à rétablir le courant civilisateur, le Québec va être un merveilleux coin de pays.» C’est sur ces mots du président d’honneur Claude Béland que s’est ouvert aujourd’hui à Wakefield, dans la vallée de la Gatineau, le Forum coopératif de l’Outaouais. Dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, la Coopérative de développement régional (CDR) Outaouais-Laurentides a voulu faire de cet événement une vitrine pour trois initiatives qui ont vu le jour récemment.

Claude Béland a tracé l'histoire de la démocratie en décrivant l'alternance entre le courant primaire, qui s'est exprimé par les guerres et maintenant le néolibéralisme, et le courant civilisateur, qui s'incarne particulièrement dans le projet de société coopératif. Photos: Nicolas Falcimaigne

À partir de ces trois exemples de coopératives, qui contribuent à «rétablir le courant civilisateur», les participants ont discuté des enjeux de la diversification économique, de la vitalité des milieux et de la solidarité locale, ainsi que de l’identité et de l’appartenance.

Du bon lait fait par tout le monde

La célèbre Laiterie de l’Outaouais est une société à capital-actions dont sont actionnaires deux coopératives, annonce d’entrée de jeu le directeur général de la Coopérative de développement régional, Patrick Duguay. «La première est une coopérative de consommateurs dont les 700 membres consomment les produits, et s’engagent aussi à faire la promotion de cette laiterie et des produits régionaux, précise-t-il. La deuxième est une coopérative de travailleurs actionnaire qui regroupe les salariés de la laiterie, qui étaient cinq au début et qui sont maintenant 15 après 18 mois d’opération.» Lire la suite »

Mar 222012
 

Montréal, journal EnsembleIl y a quelques semaines, Lux Éditeur publiait un petit livre intitulé Université inc. Des mythes sur la hausse des frais de scolarité et l’économie du savoir, par Eric Martin et Maxime Ouellet, un ouvrage auquel ont également contribué Guy Rocher, Lise Payette, Omar Aktouf et Victor-Lévy Beaulieu. Omar Aktouf est aussi professeur titulaire à l’école des Hautes études commerciales, et donc à la fois au cœur d’une institution universitaire et d’une pouponnière de la finance. Il est aux premières loges de cette relation entre l’élite financière et le monde de l’éducation, qui est en question dans cet ouvrage. Alors que des milliers d’étudiants sont dans la rue pour s’opposer à la hausse des frais de scolarité, le journal Ensemble l’a rencontré pour connaître le fond de sa pensée.

Omar Aktouf est professeur titulaire à l'école des Hautes études commerciales, et donc à la fois au cœur d'une institution universitaire et d'une pouponnière de la finance. Photo: N.Falcimaigne

En ce jeudi 22 mars, des milliers d’étudiants envahissent les rues pour s’opposer à la hausse des frais de scolarité, qui a été confirmée dans le budget déposé par le gouvernement Charest cette semaine. La mobilisation étudiante a bloqué l’autoroute métropolitaine il y a quelques jours, et ensuite le pont Champlain. La réaction de la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, est de nature à diviser la population, selon Omar Aktouf, professeur titulaire aux HEC. Selon la ministre, «les étudiants qui revendiquent la gratuité de leurs études universitaires doivent réaliser qu’ils sont en train d’écœurer les travailleurs, à qui ils veulent refiler toute la facture.» Lire la suite »

Mar 192012
 

Montréal, journal EnsembleJeudi dernier, le 15 mars, se tenait à Montréal le lancement d’une campagne de communications hors du commun. Ce n’est pas un produit ou un organisme qui annonçait son angle d’attaque pour conquérir le public montréalais, mais bien un réseau d’entreprises de tout horizon, œuvrant dans des secteurs très diversifiés, unies par des valeurs et une même structure juridique. Dans le cadre de l’Année internationale des coopératives, les coopératives de Montréal ont lancé la campagne «Je coop» pour sensibiliser le grand public à la coopération.

«On a vu les banques, ces dernières années, se planter royalement à travers toute la planète, et on a vu le Mouvement Desjardins se faire envoyer des lauriers, comme une des institutions financières les plus solides aux monde», s'est exlamé Jacques L'Heureux, ici en compagnie de Gérald Larose, respectivement présidents de la Caisse de la culture et de la Caisse d'économie solidaire Desjardins. Photo: N.Falcimaigne

L’événement a fait salle comble à la Salle Astral de la Maison du Festival, et a donné lieu à la présentation publique de plusieurs coopératives érigées en exemples.

Habitation

À l’ombre du silo numéro 5 du vieux port de Montréal, une étonnante coopérative d’habitation fleurit discrètement. «Nous gérons collectivement notre lieu par le biais de comités et d’un conseil d’administration qui est élu par ses membres, a expliqué Marie Marais, vice-présidente du conseil d’administration de la Coopérative d’habitation Le Cercle Carré. Nous sommes locataires, mais nous sommes propriétaires collectivement de nos lieux donc il faut qu’on s’en occupe. On composte, on récupère sur place et on a un projet de faire un jardin collectif avec une agriculture urbaine sur le toit.» Lire la suite »

Mar 132012
 
Lévis, journal EnsembleLe Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) a tenu ses assises annuelles hier au Centre de congrès et d’expositions de Lévis. Succédant à Denis Richard, président de la Coop Fédérée, Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins, a été élue à la présidence du CQCM. Mme Leroux devient ainsi porte-parole du mouvement coopératif et mutualiste québécois, aux côtés de Hélène Simard, présidente-directrice générale du Conseil.

Mme Leroux a insisté sur l'importance de l'éducation pour assurer la relève du mouvement coopératif et mutualiste. Photo: Nicolas Falcimaigne

Cette annonce survient à l’approche du Sommet international auquel le Mouvement Desjardins convie les coopératives du monde entier, à Québec et à Lévis en octobre prochain. «En cette Année internationale des coopératives, je veux contribuer à un rayonnement accru des coopératives et mutuelles québécoises, petites et grandes», a souligné la nouvelle présidente. Lire la suite »

Jan 132012
 
Les participants ont vibré au rythme de la musique composée spécialement pour l'occasion par le groupe montréalais Samajam, qui s'est produit en direct à Ottawa. Photo: Nicolas Falcimaigne

Sur le coup de midi trente, à l’hôtel de Ville de Lévis et simultanément en webdiffusion dans quatorze villes du Canada, a eu lieu hier le lancement officiel de l’Année internationale des coopératives, décrétée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Un grand nombre de leaders du mouvement coopératif (1 400 en webdiffusion) se sont réunis pour y entendre Kathy Bardswick, présidente directrice-générale de Co-operators (en direct de Calgary, Alberta), et Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction de Desjardins (en direct de Lévis, Québec), ainsi que des représentants des gouvernement fédéral et provincial.

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Jan 132012
 

Sur le coup de midi trente, à l’hôtel de Ville de Lévis et simultanément en webdiffusion dans quatorze villes du Canada, a eu lieu hier le lancement officiel de l’Année internationale des coopératives, décrétée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Un grand nombre de leaders du mouvement coopératif (1 400 en webdiffusion) se sont réunis pour y entendre Kathy Bardswick, présidente directrice-générale de Co-operators (en direct de Calgary, Alberta), et Monique F. Leroux, présidente et chef de la direction de Desjardins (en direct de Lévis, Québec), ainsi que des représentants des gouvernement fédéral et provincial.

Cette Année des coopératives sera ponctuée d’initiatives multiples dans les quelque 9 000 coopératives du Canada (plus de 3 000 au Québec), mais plus particulièrement dans chaque région du Québec par un forum régional mettant en valeur ces initiatives. En juin, le Québec sera l’hôte d’un congrès des associations coopératives canadiennes, et le Sommet international organisé par le Mouvement Desjardins à Québec du 8 au 11 octobre 2012 attirera 2 000 participants de partout dans le monde, ainsi que 125 conférenciers de renom, dont des titulaires du Prix Nobel.

« Pour ce lancement, nous voulions mobiliser l’ensemble des coopératives et des réseaux coopératifs à travers le Canada. On souhaitait vraiment que tout le monde se sente relié entre les provinces, que ce soit dans le grand Nord, dans l’Ouest canadien, dans les Maritimes, ou ici à Lévis, qui est le berceau de la coopération, on a tous entendu ce message : on est ensemble, et on travaille ensemble pour transformer le monde et faire des coopératives basées sur un monde meilleur. », précise Hélène Simard, présidente directrice générale du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM).

Francine Ferland, présidente de la Fédération des Coopératives de développement régional du Québec (FCDRQ), souhaite que l’Année 2012 permettra de mettre en évidence le rôle des CDR dans la mise sur pied des coopératives. C’est particulièrement le cas face au défi de la relève d’entreprise, qui nécessitera la création de nombreuses coopératives de travailleurs actionnaires (CTA). « On pense qu’assurer la relève d’entreprise par la formule coopérative va contribuer à garder la propriété de ces entreprises au Québec. »

Si l’ambiance était à la fête en ce jour de lancement, les représentants du mouvement coopératif ont aussi évoqué l’instabilité du contexte mondial dans lequel prend place cette année thématique. Dans un discours bilingue, Mme Leroux a rappelé que « le monde change. La technologie et les moyens de communication ont transformé la vision du village global en réalité. Cette plus grande intégration apporte un grand nombre de défis » (notre traduction).

Les coopératives représentent un milliard de membres à travers le monde. Le septième de l’humanité, tous âges confondus, dans tous les secteurs d’activité. Les 300 plus grandes coopératives au monde, dont huit sont canadiennes, ont généré un volume d’affaires de 1 600 milliards de dollars américains en 2008, soit plus que le PIB du Canada, douzième économie mondiale la même année. 100 millions de personnes occupent un emploi au sein de l’une des 750 000 entreprises coopératives ou mutualistes de par le monde. Le mouvement coopératif et mutualiste constitue donc à la fois une force économique majeure et probablement la plus grande représentation démocratique mondiale existant actuellement.