Oct 312009
 

Ce dimanche, les citoyens sont appelés à voter dans plusieurs municipalités de la région, aux bureaux de vote dont les coordonnées sont mentionnées sur l’avis transmis par le président d’élection à toutes les résidences de la municipalité au début de la période électorale. Pour permettre à chaque citoyen d’exercer son droit de vote, voici un rappel des informations importantes.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Pour voter

Le jour du scrutin, les bureaux de vote sont ouverts de 10 h à 20 h. Pour voter, l’électeur doit s’identifier en présentant, au choix, sa carte d’assurance maladie, son permis de conduire, son passeport canadien, son certificat de statut d’Indien ou sa carte d’identité des Forces canadiennes.

Le jour des élections, l’employeur doit accorder à ses employés au moins quatre heures consécutives pendant l’ouverture des bureaux de vote pour aller voter. Cela n’inclut pas le temps normalement accordé pour les repas.

Le personnel du bureau de vote peut fournir de l’aide aux électeurs incapables de marquer leur bulletin de vote. Les personnes ayant une déficience visuelle peuvent voter seules, en utilisant un gabarit qui leur sera remis. Elles seront informées de l’ordre dans lequel les noms des candidats figurent sur le bulletin. Enfin, les personnes sourdes ou malentendantes pourront être accompagnées d’un interprète.

Une élection qui marquera l’histoire

Dans la MRC des Basques, Les municipalités de Trois-Pistoles et de Notre-Dame-des-Neiges feront l’objet d’une élection chaudement disputée pour presque tous les postes. La force du vote par anticipation, dont se sont prévalu près d’un quart des électeurs, témoigne d’un intérêt marqué pour ce scrutin et pourrait indiquer une polarisation du vote entre des candidats aux visions très opposées. Dans les autres municipalités, quelques sièges de conseillers feront l’objet d’un vote : un à Saint-Jean-de-Dieu, deux à Sainte-Rita et deux à Saint-Guy.

Le jour du scrutin est un moment important pour la démocratie municipale, qui est aussi le palier de représentation le plus près des citoyens. « À mon sens, le vote est, collectivement, le plus influent des types de participation politique. […] C’est aussi la meilleure façon d’avoir une influence directe et concrète sur le pouvoir politique. », souligne Me Marcel Blanchet, directeur général des élections et président de la Commission de la représentation électorale.

Vidéos promotionnelles pour les jeunes

Afin de rejoindre les jeunes et pour les inciter à aller voter, la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent (CJBSL) a lancé une campagne promotionnelle. Cette campagne, intitulée C’est quoi que tu veux !, comprend trois capsules vidéo réalisées en région par la jeune équipe de Tortuga Films. Du 19 au 31 octobre, les trois capsules vidéos sont diffusées via les médias sociaux présents sur Internet comme Facebook, Youtube et Twitter. Elles sont également projetées dans les salles de cinéma grand public d’Amqui, Matane et Rimouski, à la coopérative Paradis (Rimouski), en plus des Ciné-club des Cégeps de Rimouski et Matane.

Les vidéos peuvent être visionnées sur le site de la CJBSL à l’adresse suivante : www.jeunessebsl.org/vote2009.

Dans le cadre de cette campagne publicitaire, un concours a également été lancé sur Facebook. En devenant fan de la page Facebook Si c’était moi qui décidais…, les 18-35 ans peuvent proposer des idées ou des vidéos qui exposent ce qu’ils feraient si c’était eux qui décidaient.

Voici l’une des capsules vidéo, qui met notamment en vedette Marilie Bilodeau, originaire de Trois-Pistoles :


Oct 282009
 

Le maire sortant de Notre-Dame-des-Neiges, qui vient de revenir dans la course à sa propre succession, réagissait hier aux propos tenus par son opposant, le candidat Jean-Marie Lafrance. En entrevue à L’Horizon, ce dernier affirmait lundi que M. Beaulieu avait trahi sa promesse de retirer sa candidature, après avoir tenté de l’inciter à ne pas faire campagne.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Gérard Beaulieu soutient qu’il avait bien promis à Jean-Marie Lafrance de lui laisser le champ libre, mais à la condition qu’il ne s’associe pas avec le groupe de citoyens qui s’était opposé aux orientations du conseil. M. Beaulieu identifie à ce groupe les candidats indépendants Gaston Rioux, Alain Théberge et Carmen Chamberland, qui soutiennent tous la candidature de Jean-Marie Lafrance. « Je ne pourrais me résoudre à appuyer un groupe qui s’est opposé à certaines décisions du conseil qui les concernaient personnellement », souligne Gérard Beaulieu.

Le candidat sortant a également tenu à réagir aux attaques de M. Lafrance, qui dénonçait son manque de transparence et son refus de consulter ses citoyens. Il balaie ces reproches du revers de la main, expliquant que le conseil municipal est élu pour décider. « Je ne vois pas pourquoi consulter la population tout le temps pour l’administration de la municipalité. » Selon lui, toutes les municipalités fonctionnent de la même manière, avec des réunions de travail où les discussions se font entre les membres du conseil, suivies de réunions publiques où les décisions se prennent officiellement. « M. Lafrance, lui, il veut faire les réunions de travail en public », s’étonne-t-il tout en reprochant à Jean-Marie Lafrance et aux candidats qui le soutiennent de n’avoir presque jamais été présents aux rencontres publiques.

Pour M. Beaulieu, le défi est plutôt d’intéresser les citoyens à être présents à la rencontre publique du conseil. En affirmant sa préférence pour des réunions courtes plutôt que de longs débats sur les projets, il avoue n’avoir aucune idée de ce qui pourrait les inciter à s’y présenter. Il rappelle toutefois que la démocratie municipale repose sur les réunions publiques d’un conseil élu par les citoyens pour décider, sur le bulletin municipal, sur la disponibilité du maire tous les vendredis matin ou sur demande, ainsi que sur la possibilité de demander un référendum lors d’un règlement d’emprunt.

Pour illustrer son propos, Gérard Beaulieu cite l’exemple du débat sur les infrastructures d’eaux usées au deuxième rang centre, où la municipalité a consulté une firme d’ingénieurs. « Même si on savait que cela n’avait aucun sens d’investir trois millions pour quatre résidences, on a fait faire une étude par BPR et on l’a rendue publique ». Quant à la fusion avec Trois-Pistoles, il n’en est pas question pour Gérard Beaulieu : « on a déjà fusionné avec la ville ce qu’il y avait à fusionner […] et on ne fusionnera pas pour faire monter les taux de taxation », conclue-t-il.

Oct 282009
 

En fin de journée lundi, Jean-Pierre Rioux réagissait en entrevue à L’Horizon au communiqué diffusé par son adversaire Benoit Rheault. Selon M. Rheault, le maire sortant avait tort de prétendre que la masse salariale était restée la même sous ses deux mandats. Elle aurait plutôt bondi de 26,8% entre 2003 et 2008. Jean-Pierre Rioux a expliqué que, bien que les salaires aient augmenté en valeur absolue, ils représentent toujours le même pourcentage du budget annuel de la Ville de Trois-Pistoles.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Benoit Rheault réagit aujourd’hui, toujours par voie de communiqué. Il est d’avis que « nul doute que la publicité du maire Rioux est trompeuse. Les rapports financiers officiels le démontrent noir sur blanc. Pire encore, Monsieur Rioux omet de dire à la population que le ratio dont il parle est resté sensiblement le même uniquement en raison de l’explosion des dépenses budgétaires à la ville. »

En effet, toujours selon M. Rheault, les dépenses de fonctionnement de la ville de Trois-Pistoles sont passées de 3,0 M$ en 2002 à plus de 4,3 M$ en 2008, soit une hausse de 44,3 % sous l’administration Rioux. Selon Benoit Rheault, « le ratio masse salariale / budget n’a pas vraiment changé, tout simplement parce que l’administration sortante a trop dépensé sur tous les plans ».

Le prétendant à la mairie s’inquiète justement de l’envolée des dépenses à la ville : « Plusieurs gens d’affaires m’ont souligné les dépenses importantes de la ville, notamment en matière de machinerie Caterpillar. Un citoyen m’a récemment démontré, factures à l’appui, que lors des cinq dernières années, l’Hôtel de ville a dépensé près de 80 000 $ pour les services d’une firme d’avocats de Québec. Imaginez, en 2007 la ville a même retenu les services d’un analyste en écriture (graphologue) pour près de 1 000 $ afin de prouver qu’un de ses employés avait supposément signé une pétition ! »

Rappelant que Jean-Pierre Rioux s’est dit victime d’attaques personnelles de sa part, Benoit Rheault se demande « depuis quand, dans une campagne électorale, mettre en doute les affirmations politiques d’un élu municipal est-il devenu une attaque personnelle ? Lorsque (…) Jean-Pierre Rioux a mis en doute le jugement de ses concitoyens Réal Lafrance et Guy-Lin Dubé en raison du fait qu’ils ont déjà signé démocratiquement un registre public, là par contre, il s’agit d’une attaque personnelle. »

Oct 272009
 

La campagne municipale réserve bien des surprises à Notre-Dame-des-Neiges. Le maire sortant, Gérard Beaulieu, a décidé la semaine dernière de briguer de nouveau les suffrages. Jusqu’alors, il avait prétendu laisser le champ libre au candidat Jean-Marie Lafrance, qui a rassemblé derrière lui une équipe de nouveaux candidats au conseil.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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En début de campagne, M. Beaulieu avait refusé une entrevue à L’Horizon, prétextant une stratégie de sa part. Nous recueillions aujourd’hui les commentaires de Jean-Marie Lafrance, qui a accepté de répondre à nos questions.

Le candidat Lafrance présente sa version des faits et sa vision pour sa municipalité :

M. Lafrance allègue que M. Beaulieu lui avait promis de retirer sa candidature en début de campagne, mais qu’il ne l’a pas fait. M. Lafrance s’est toujours considéré en campagne électorale, tant que M. Beaulieu maintenait sa candidature.

Plus tard cette semaine, nous recueillerons les commentaires de Gérard Beaulieu.

Oct 272009
 

Benoit Rheault, candidat à la mairie de Trois-Pistoles, lance une offensive à une semaine du scrutin. Il dénonce par voie de communiqué la prétention du candidat sortant, Jean-Pierre Rioux, à l’effet que la masse salariale de la Ville soit restée stable sous son double mandat.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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« Le maire sortant, Jean-Pierre Rioux, prend vraiment ses concitoyens pour des valises. », s’indigne Benoit Rheault, qui affirme avoir vérifié les rapports financiers officiels de la ville de Trois-Pistoles. Il dit avoir constaté que la rémunération totale de l’administration municipale de Trois-Pistoles a connu une hausse importante sous la gouverne de Monsieur Rioux. La rémunération totale serait passée de 1 141 425 $ en 2003 à 1 447 788 $ en 2008, soit une hausse de 26,8%. De plus, si l’on compare la rémunération totale de 2008 à celle de l’administration précédente de Mme Ginette St-Amand en 2002, la hausse de la masse salariale est encore pire en s’élevant à 37,7%.

Selon Monsieur Rheault, « On est donc à des années-lumière d’une masse salariale stabilisée. Même en tenant compte de l’inflation qui s’élève à 12,7% entre 2002 à 2008, l’augmentation de la masse salariale entre 2002 et 2008 est quand même 25 points de pourcentage supérieure à l’inflation. C’est dramatique pour nos payeurs de taxes. On comprend alors pourquoi en 2008 Trois-Pistoles comptait le pire taux général de taxation uniformisé de l’ensemble des 75 municipalités de plus de 500 habitants du Bas-Saint-Laurent. »

En entrevue à L’Horizon, le maire sortant, Jean-Pierre Rioux, précise que la masse salariale de la Ville a diminué entre 2003 et 2009, par rapport au budget total. En effet, selon les chiffres fournis par la Ville, la masse salariale est passée de 838 070 $ pour un budget total de 3 194 854 $ en 2003, à une somme de 1 203 926 $ pour un budget total de 4 755 061 $ en 2009. Les salaires représentaient donc 25,32 % du budget de la Ville en 2003 et 26,23 % en 2009.

Voici la réaction de Jean-Pierre Rioux, en entrevue exclusive à
L’Horizon :

Oct 102009
 

Jean D’Amour a annoncé vendredi matin l’aide financière de 764 185 $ pour les églises de Notre-Dame-des-Neiges, de Saint-Simon et de Saint-Clément, tel qu’en faisait état L’Horizon dans l’édition de mercredi.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Le député n’était pas peu fier de procéder à un annonce de cette ampleur, entouré de Nicole Morel, présidente de la Fabrique de Notre-Dame-des-Neiges, de Gilles Bélanger, vice-président et trésorier de la Fabrique de Saint-Simon, de Huguette St-Pierre, présidente de la Fabrique de Saint-Clément, et du président du Conseil du patrimoine religieux du Québec, président de la Table régionale du patrimoine religieux du Bas-Saint-Laurent et économe diocésain au Diocèse de Rimouski, Michel Lavoie.

L’aide financière annoncée fait partie d’un investissement massif de plus de 18 millions $ pour divers travaux de restauration de 126 lieux de culte et autres bâtiments à vocation religieuse construits avant 1945 et ayant une valeur patrimoniale significative, partout au Québec. Un montant supplémentaire de 1 275 000 $ est attribué à la restauration du mobilier et des œuvres d’art contenus dans ces édifices et pour les frais de gestion du programme, qui est confié au Conseil du patrimoine religieux du Québec. Avec la contribution du milieu, qui devra s’élever à un tiers de la valeur totale des travaux, celle-ci devrait atteindre plus de 28 millions $ à l’échelle de la province.

Pour la paroisse de Notre-Dame-des-Neiges, le montant accordé s’élève à 351 788 $ pour la restauration du clocher centre de l’église, dont le coût total s’élève à 502 554 $. À Saint-Clément, ce sera 288 882 $ pour la restauration de la toiture, de la maçonnerie, des portes et des fenêtres de l’église, des travaux évalués à 412 688 $. À Saint-Simon, l’investissement de 123 515 $ permettra la restauration des clochetons, des éléments de ferblanterie de la toiture et du mur extérieur du chœur de l’église, pour un coût total estimé à 176 450 $.

Et les autres églises ?

Les représentants des Fabriques saluent unanimement cet effort du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. La question qui s’impose est le sort des autres églises, non touchées par le programme. Pour M. Lavoie, il n’y aura pas de miracle et il faudra faire des choix. « C’est un problème international, qui touche non seulement les églises, mais aussi les monastères. Ce qui identifie un village, c’est le clocher. S’il n’y a pas de partenariat, ces église-là sont appelées à disparaître. »

Jean D’Amour et Michel Lavoie répondent aux questions de L’Horizon:

Jean D’Amour abonde dans le même sens. « Dans un village, si l’église disparait, c’est quelque chose. » Selon lui, les églises sont devant un incontournable changement de vocation et la nouvelle vocation se doit d’être culturelle. « Tant et aussi longtemps que je serai député, on ne jouera pas au curling dans l’église. » La nécessité de trouver une nouvelle vocation amenant des revenus autonomes s’impose d’emblée, même pour les lieux de culte touchés par le programme. En effet, les investissement gouvernementaux, si élevés soient-ils, ne représentent que les deux tiers de la facture. Il restera aux communauté la charge d’amasser le tiers restant, et ce poids varie du simple au quintuple d’une municipalité à l’autre. Pour Saint-Simon, cette part du milieu correspond à 52 935 $ (121 $ par habitant), pour Saint-Clément, on parle de 123 806 $ (238 $ par habitant) et pour Notre-Dame-des-Neiges ce montant s’élève à 150 766 $ (32 $ par habitant).

En précisant ne pas vouloir s’immiscer dans les affaires de la MRC, le député a fortement incité le nouveau préfet à prioriser les investissements dans le patrimoine culturel religieux au Pacte rural. Bertin Denis, qui en est à sa première semaine aux plus hautes fonctions de la MRC, en a profité pour présenter sa vision en matière de patrimoine religieux. Son intention est de procéder à une large réflexion sur l’utilisation de nos églises, dans le cadre du Parc naturel Mer, terre et monde. Il parle également de mettre sur pied un circuit de pèlerinage.

Déferlement d’annonces

Questionné sur ses annonces hebdomadaires et les millions qui y coulent de source, le député Jean D’Amour a réitéré son intention d’y aller d’une annonce par semaine jusqu’à Noël, surtout au niveau des infrastructures. « Au printemps, tous les engagements que j’ai pris en campagne électorale, ce sera réglé. » Une fois ce grand chantier à l’œuvre, avec l’activité économique qu’il génère à court terme, il concentrera son action sur la création d’emploi. « Si on ne règle pas ça, dans cinq ans, on va avoir des problèmes. On va relancer cette région-là ! »

Oct 092009
 

Alexandre Anctil et Yvan S. Gagné, les deux candidats à la mairie de Saint-Mathieu-de-Rioux, retirent leur candidature d’un commun accord.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Constatant que seulement deux personnes s’étaient portée volontaires pour siéger comme conseillers, les deux candidats ont préféré provoquer la reprise des procédures pour se présenter chacun avec une équipe complète. M. Anctil a donc retiré sa candidature mardi dernier et M. Gagné a fait de même hier (jeudi).

Selon Alexandre Anctil, si l’on avait poursuivi la procédure d’élection, les citoyens de Saint-Mathieu se seraient retrouvés le 2 novembre avec un conseil municipal non fonctionnel. « Il s’agit d’un poste aux responsabilités exigeantes. Sans un conseil complet, motivé et intéressé, il m’apparait très difficile d’offrir aux citoyens de Saint-Mathieu-de-Rioux une administration publique fonctionnelle, ce à quoi ils ont droit. Je suis un gars d’équipe, je crois à des valeurs de partage et de démocratie. »

De son côté, Yvan S. Gagné motive sa décision par le coût d’une élection. Selon lui, en reportant l’élection du maire en même temps que celle des quatre conseillers manquants, la municipalité économisera entre 2000 et 3000 $. M. Gagné réaffirme sa volonté de devenir maire de Saint-Mathieu, notamment pour mener à bien plusieurs projets qui touchent la protection du lac. Il rappelle que 75 % des revenus de la municipalité proviennent des taxes générées par la valeur foncière des propriétés longeant le lac, mais que sa volonté est de travailler pour l’ensemble des citoyens.

À la municipalité, on confirme que l’élection se tiendra le 29 novembre prochain, suite à une période de mises en candidatures devant se dérouler entre le 16 et le 30 octobre, comme dans la plupart des autres municipalités qui doivent reprendre les procédures. Les deux conseillères élues par acclamation, Mariette Lacasse et Lucie Malenfant, restent en poste et tous les autres sièges seront en élection.

Oct 092009
 

Hier après-midi, Jean-Marie Lafrance, candidat à la mairie de Notre-Dame-des-Neiges, s’est présenté à la presse en compagnie de quatre candidats qui partagent sa vision.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Carmen Chamberland, Alain Théberge, Gaston Rioux et Jean-Paul Rioux, ce dernier étant déjà élu par acclamation, ont soutenu les prises de position de M. Lafrance, même s’ils se présentent tous comme des candidats indépendants. Jean-Marie Lafrance souhaite présider un conseil sans ligne de parti et travailler avec les conseillers présents, mais ne cache pas ses affinités avec ces quatre candidats. « Quand les gens seront élus, pour moi ça sera la vraie équipe », affirme l’aspirant maire.

Le projet de minicentrale sur la rivière des Trois-Pistoles constitue une priorité pour M. Lafrance. Il considère que les impacts sont négligeables comparativement aux bénéfices escomptés. Selon lui, sous toute réserve d’une actualisation des coûts satisfaisante, les élus prendront une décision et cette nouvelle source de revenus est la bienvenue pour les municipalités. « Je pense qu’il faut le faire dans un respect de l’environnement, et je pense que c’est possible », dit-il. Le candidat Gaston Rioux, ancien gestionnaire d’Hydro-Québec, l’appuie fortement: « On l’a cette rivière-là. On l’a cette possibilité d’énergie propre, pourquoi ne pas aller de l’avant ? ».

L’intervention de Jean-Marie Lafrance lors de la rencontre d’information sur le projet, tenue à Trois-Pistoles le 29 septembre dernier:

Questionné sur la possibilité de fusion avec la Ville de Trois-Pistoles, Jean-Marie Lafrance ne rejette pas cette option. Devant le défi de financer les services aux citoyens, il deviendrait intéressant de constituer une agglomération avec une plus grande capacité d’investissement. Il cite l’exemple de Notre-Dame-du-Lac et de Cabano, dont il serait possible de s’inspirer. « Ce sera aux gens de décider », rappelle-t-il, insistant sur sa volonté de consulter la population avant de prendre des décisions sur des enjeux majeurs.

Sur la controverse du 2e rang centre, où les citoyens s’étaient mobilisés pour avoir accès aux services d’aqueduc et d’égoûts, M. Lafrance soutient que ce secteur est l’un des plus beaux sites de développement. Si des promoteurs apparaissent et développement l’agglomération, cela justifiera les services nécessaires. La réfection de la route 293 serait d’ailleurs un moment privilégié pour stimuler ce développement. Il reste important d’examiner le projet sous tous ses angles avant d’agir.

Oct 072009
 

Le projet de minicentrale hydroélectrique sur la rivière des Trois-Pistoles a refait surface la semaine dernière.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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La Municipalité régionale de comté (MRC) des Basques tenait deux rencontres d’information, en vue de déposer le projet au Programme d’achat d’électricité provenant des petites centrales, lancé cet été par Hydro-Québec et dont l’échéance est le 17 novembre prochain.

Ce projet, présenté à l’origine en 2001 par le consortium privé Grade Trois-Pistoles, a fait face à plusieurs obstacles qui ont considérablement changé la donne. Huit années plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La MRC des Basques agit maintenant à titre de promoteur public et exclusif.

Le projet original ayant été annulé par décret gouvernemental, Grade Trois-Pistoles avait alors obtenu un dédommagement de 3,3 millions, devant couvrir ses investissements déjà engagés (1,5 million) et une partie des bénéfices escomptés. En vue d’un possible retour du programme des minicentrales, la MRC a sollicité en 2004 l’appui de sa population, qui s’est prononcée par référendum à 60 % en faveur de la poursuite des démarches.

En 2006, le nouveau programme a limité la participation privée à 49 % et le partenaire privé s’est finalement retiré du projet en 2009, laissant la MRC responsable à 100 %, coûts et bénéfices. Grade Trois-Pistoles détient toujours un droit de premier refus sur le projet, qui force la MRC à s’en porter acquéreur pour obtenir tous les droits sur les plans et devis, un investissement de 600 000 $.

Pour aller de l’avant, le projet devra d’abord être accepté par Hydro-Québec, notamment sur la foi d’un sondage qui sera réalisé le 15 octobre pour le compte de la MRC, l’acceptabilité sociale étant un critère déterminant. Les coûts pourront ensuite être actualisés avec précision, tout comme le montant que la MRC des Basques devra emprunter sous la forme d’obligations, et donc la rentabilité du projet. Au terme de ce processus, la population serait à nouveau appelée à se prononcer sur le projet par voie de référendum.

Le coût du projet est actuellement évalué à 8 millions, et les profits nets à près de 480 000 $ par année en moyenne pour la première décennie d’opérations, une somme qui pourrait être entièrement réinvestie dans le milieu.

Les citoyens qui s’étaient opposés au projet en 2001 reviennent à la charge, alléguant notamment des conflits d’intérêt. Mikaël Rioux est scandalisé : « Que la MRC doive payer, à même l’argent de contribuables, 600 000 $ de plus à un promoteur qui a déjà été largement dédommagé, alors qu’on nous raconte depuis des années que les plans et devis seraient rendus pour 1 $, c’est inacceptable. Donnez-nous 600 000 $ et regardez les retombées qu’on va générer ! »

La Ville de Trois-Pistoles, opposée au projet en 2003, s’est finalement ralliée en 2004 au verdict du référendum. Depuis, tous les élus soutiennent unanimement le projet, ce qui donne les coudées franches à la MRC des Basques. Les municipalités souhaitent utiliser les profits pour maintenir les services aux citoyens sans augmenter les taxes. À la Ville de Trois-Pistoles, on promet de créer une enveloppe distincte pour affecter ces profits à des projets environnementaux.

Oct 072009
 

Vendredi dernier se terminait la période de mises en candidatures pour les élections municipales du premier novembre prochain. Force est de constater que le manque de candidats ne se fera sentir que dans certaines municipalités, tandis que d’autres ont comblé la plus grande partie de leurs sièges sans opposition. En revanche, des luttes électorales se préparent à Trois-Pistoles, Notre-Dame-des-Neiges et Saint-Mathieu-de-Rioux. Portrait contrasté d’une élection municipale qui promet bien des surprises.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Bertin Denis est élu par acclamation préfet de la MRC des Basques, notre MRC étant l’une des 13 MRC au Québec où le préfet soit élu au suffrage universel. Si sept d’entre eux ont été élus sans opposition vendredi dernier, dont celui du Témiscouata où Serge Fortin a été plébiscité, d’autres postes seront plus chaudement disputés, comme celui de La Matapédia, où pas moins de huit candidats sont inscrits.

Le nouveau préfet a accepté de rencontrer L’Horizon en entrevue vidéo. Il s’est prononcé en faveur d’une démocratie municipale non partisane, il a pris position au sujet du projet de minicentrale hydroélectrique sur la rivière des Trois-Pistoles, il a précisé sa vision d’un développement local axé sur la deuxième et troisième transformation, et il a affirmé sa volonté de travailler en concertation, dans une approche de démocratie participative.

Des luttes à finir

L’équipe de Jean-Pierre Rioux, à Trois-Pistoles, fera face au candidat Benoit Rheault, qui se présente à la tête d’une équipe de candidats indépendants, sans ligne de parti. Les candidats indépendants Gilles Deschênes, Mario Bérubé, Langis Belzile, Nicole Sirois, Kim Normandin et Nadia Bélisle Rioux tenteront de déloger l’équipe sortante, tandis que Maurice Vaney, bien connu pour son rôle à l’École de langue et au Rendez-vous des Grandes Gueules, viendra brouiller les cartes en sollicitant lui aussi un siège de conseiller.

Questionné en entrevue vidéo à L’Horizon, Benoit Rheault s’est positionné en faveur d’une démocratie plus participative, dénonçant l’administration sortante pour son manque d’écoute des citoyens. Il souhaite également revoir la capacité de dépenser de la Ville en fonction de la capacité de payer du contribuable. Enfin, il promet de travailler en concertation avec la MRC et les autres municipalités.

Benoit Rheault, candidat à la mairie de Trois-Pistoles, présente son programme:

[Ne manquez pas nos autres entrevues audio et vidéo sur la campagne municipale, bientôt en ligne ici-même.]

Le maire Jean-Pierre Rioux présente pour sa part l’imposant bilan de sept années passées à la barre de Trois-Pistoles. Il prévoit des investissements majeurs dans un prochain mandat et il fait valoir ses contacts au gouvernement, qui permettent d’accélérer le traitement des dossiers.

Jean-Pierre Rioux, qui sollicite un troisième mandat à la mairie de Trois-Pistoles, présente son bilan, son équipe et son programme:

[Ne manquez pas nos autres entrevues audio et vidéo sur la campagne municipale, bientôt en ligne ici-même.]

À Notre-Dame-des-Neiges, cinq sièges feront l’objet d’un scrutin, opposant l’équipe sortante à des candidats indépendants, dont certains sont affiliés à Jean Marie Lafrance. Ce dernier se présente contre le maire sortant, Gérard Beaulieu. Encore une fois, un candidat indépendant, Robert Forest, offrira aux électeurs un troisième choix pour un siège de conseiller.

Jean Marie Lafrance, producteur agricole, a confié à L’Horizon son engagement à travailler avec les conseillers que les citoyens éliront, sans ligne de parti.

Pour sa part, Gérard Beaulieu a refusé de nous accorder une entrevue.

Dans les municipalités de Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Simon, Saint-Éloi et Saint-Médard, l’élection est à toutes fins utiles réglée. Les candidats ont été élus par acclamation dans la plupart des cas. Seul Michel Dubé, à Saint-Jean, conteste son siège à la conseillère sortante Raymonde Cormier.

Les maires de Saint-Jean et de Saint-Simon, Jean-Marie Côté et Jérôme Rouleau, sont réélus, tandis que les municipalités de Saint-Médard et de Saint-Éloi accueillent chacune un nouveau maire, Marise Labrie et Mario St-Louis.

Au total, près des deux tiers des 78 sièges ont été comblés sans opposition dans la MRC des Basques, ce qui dénote un certain désengagement de la politique municipale de la part des citoyens.

À Sainte-Françoise, Saint-Mathieu et Saint-Clément, trois réalités différentes illustrent la difficulté d’assurer une relève municipale en milieu rural. Le maire sortant, Bernard D’Amours, ayant clairement annoncé son départ à Sainte-Françoise, l’ancien maire Simon Lavoie a repris du service, pour se retrouver entouré de seulement deux conseillers, Jean-Yves Belzile et Carol Rioux, seul candidat sortant. Il sera sans doute difficile d’assurer une continuité dans ces conditions.

Situation semblable à Saint-Mathieu, à l’exception près que deux candidats briguent la mairie. Yvan S. Gagné, qui s’est illustré pour la protection du lac Saint-Mathieu, devra faire face au conseiller sortant Alexandre Anctil-Bruneau, agriculteur de la relève, secrétaire de l’Association de la relève agricole du Bas-Saint-Laurent et commissaire scolaire.

C’est un tout autre son de cloche qui vient de Saint-Clément, où tous les postes de conseillers ont été pourvus, mais où personne n’a tenté de succéder à la mairesse sortante, Aliette April.

D’après l’article 277 de la loi, la procédure d’élection doit être reprise pour les postes vacants et un scrutin complémentaire devra avoir lieu dans les quatre mois à venir. Si après cette nouvelle procédure il reste des postes vacants, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire peut procéder à des nominations ou ordonner la reprise des procédures.