La rupture inattendue du lien d’emploi entre L’Horizon, presse coopérative des Basques, et son directeur, rédacteur et éditeur, Nicolas Falcimaigne, a empêché ce dernier de compléter le travail de rédaction et de montage nécessaire à la publication des ajouts web ce mois-ci. Les membres du conseil d’administration qui ont pris cette décision, avec leur consultant Serge Gagnon, ont rencontré M. Falcimaigne mardi en fin d’après-midi pour lui annoncer son départ.
Selon les motifs évoqués, il apparaît qu’il y avait divergence entre la vision de certains membres du conseil d’administration, dont la présidence, et celle du directeur, quant aux stratégies à poursuivre pour développer les activités de la coopérative. L’entreprise en démarrage, qui mettait les bouchées doubles pour atteindre la rentabilité, devra composer avec la perte d’un fondateur.
M. Falcimaigne souligne qu’aucun signe ne lui laissait présager ce revirement de situation. « Depuis sept ans, j’ai investi toute mon énergie au développement du journal, avec honnêteté et passion. Lundi après-midi, j’ai envoyé sous presse une édition qui fait la fierté de toute l’équipe, et absolument aucun signe ne m’avait été donné par les membres du conseil d’administration à l’effet que mon travail n’allait pas dans le bon sens. »
Ce coup de théâtre survient à l’issue d’une campagne électorale municipale chaudement disputée, qui a été quotidiennement couverte par L’Horizon à travers des publications web multimédia, une première dans la région. À Trois-Pistoles, ce scrutin a failli coûter son poste au maire sortant, Jean-Pierre Rioux, qui a utilisé les services de communications de Serge Gagnon pour la campagne. M. Falcimaigne rapporte également avoir été l’objet d’intimidation franche et directe de la part du directeur général de la MRC dans le dossier de la minicentrale.
Au sujet de son avenir, M. Falcimaigne n’écarte aucune possibilité. «J’ai toujours été un passionné de développement régional et d’information, et je ne regrette aucune de mes contributions à la région. Je serai heureux d’apporter mes compétences et l’expérience acquise au cours des huit dernières années à des projets de développement, d’information ou de communications. Chose certaine, j’aime le Bas-Saint-Laurent et je souhaite continuer à m’y investir.»
Nicolas Falcimaigne souhaite remercier toutes les personnes qui ont cru en L’Horizon, les membres, ainsi que le conseil d’administration et son associé de la première heure, Serge Gagnon, « car bien qu’ils aient au final agi dans leur propre intérêt et au détriment de celui de la coopérative, sans eux cette belle aventure n’aurait même pas commencé ».
Après 20 ans à la direction de l’École de langue française de Trois-Pistoles, Maurice Vaney planifie la relève et quittera vraisemblablement ses fonctions le 1er juillet prochain. Il lui reste un combat à livrer pour le maintien du programme de bourses Explore, menacé par des compressions budgétaires chez Patrimoine Canada.
Maurice Vaney quitte l'École de langue et se lance en politique municipale.
Le programme Explore, de Patrimoine Canada, offre plus de 10 000 bourses pour des études en immersion linguistique dans une cinquantaine d’établissements comme celui de Trois-Pistoles. Environ la moitié des bourses sont attribuées à des Québécois. Lors de sa création en 1971, il visait à rapprocher les deux solitudes qui cohabitent au Canada et à atténuer les différences culturelles entre les deux peuples fondateurs.
Déjà en 1994, le nombre de semaines d’immersion a été réduit de six à cinq, puis en 2007 les montants des bourses ont été gelés. Cette année, c’est le nombre de bourses qui a été réduit de 10 %, tandis que leur montant a été renouvelé au même montant pour cinq ans. Pour l’École de langue française de Trois-Pistoles et pour l’Université de Western Ontario à London, de qui elle relève, c’est l’étranglement budgétaire car l’institution doit combler l’écart entre le financement fédéral et les coûts réels. « Ça n’a pas de bon sens qu’un programme fédéral soit financé en partie par des institutions universitaires et collégiales » souligne Maurice Vaney, faisant référence au fait que ces institutions relèvent du gouvernement provincial.Lire la suite »
Les élections municipales tenues cet automne modifient considérablement le paysage politique de la région. L’Horizon entreprend une tournée des nouveaux élus, qui donnera aux citoyens l’occasion de faire plus ample connaissance avec le maire de leur municipalité, sa vision et ses dossiers prioritaires. C’est le nouveau préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, qui ouvre le bal dans cette édition.
La MRC des Basques fait partie des rares MRC où les citoyens ont la chance d’élire leur préfet au suffrage universel. C’est ce qu’ils ont fait le 2 octobre dernier en portant aux plus hautes fonctions, sans opposition, le candidat éloisien. Bertin Denis s’est illustré dans sa municipalité, comme maire, mais également comme entrepreneur aux origines de l’imprimerie Publicom et de la nouvelle résidence pour personnes âgées. Pour le principal intéressé, être élu par l’ensemble des citoyens des Basques est un avantage qui donne un mandat plus fort et qui permet une représentation fidèle des intérêts de toutes les municipalités du territoire.
Bertin Denis explique sa vision en entrevue vidéo :
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
D’entrée de jeu, le nouveau préfet tient à préciser que son rôle est avant tout de représenter les maires. Pour chacun des dossiers, il recherchera le plus grand consensus possible auprès des municipalités, ce qui lui permettra de parler au nom d’une MRC unanime. Ainsi, dit-il, les dossiers avanceront plus rapidement auprès des partenaires ministériels et régionaux. « Je suis l’outil des maires », soutient Bertin Denis, tout en rappelant qu’il est prêt à assumer un leadership pour amener la MRC de plus en plus loin vers son développement et son autonomie. « Il faut avancer parce qu’à côté de nous autres, ça avance. Si t’arrêtes, t’as l’impression de reculer. »
Au sujet de la minicentrale, Bertin Denis avoue embarquer dans un train déjà en route depuis longtemps. « Je vais me saisir du dossier et en saisir tous les tenants et aboutissants. » Il aura le temps de se l’approprier, la date limite de l’appel d’offres ayant été repoussée au 2 février par Hydro-Québec Distribution, et la décision au mois d’avril. Le préfet ne considère pas la minicentrale comme un projet vert, mais bien comme une façon de générer des revenus permettant de réaliser les éléments les plus progressistes du Parc naturel mer, terre et Monde, qu’il voit pour sa part comme un véritable « projet de société écoresponsable ». Dans cette perspective, il redoute avant tout une division des forces du milieu. Ouvert au dialogue, il appelle les opposants à tourner la page sur les aspects qui ont nui au projet dans le passé et à travailler avec lui pour réaliser cette vision écoresponsable.
Parmi les éléments novateurs de cette vision, le nouveau préfet cite le développement de la filière bioénergétique, un dossier qui lui tient particulièrement à coeur, tout comme celui de la protection du patrimoine religieux. En réaction aux propos du député Jean D’Amour qui l’a interpellé à l’effet que le Pacte rural de la MRC investisse pour fournir la part du milieu nécessaire à la réalisation des travaux de restauration des trois églises subventionnées, Bertin Denis préférerait « appliquer le pacte rural sur le sort des huit autres églises ».
Depuis le 1er novembre dernier, les services d’aide domestique fournis par Logis-Aide des Basques, l’une des 101 entreprises d’économie sociale en aide domestique (EÉSAD) au Québec, bénéficient d’une hausse de subvention de 0,07 $ à 1,00 $ de l’heure.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Selon Lise Thériault, ministre déléguée aux Services sociaux, qui en a fait l’annonce, « Cette hausse représente un investissement de 3,5 millions de dollars et touchera 50 000 personnes. Voilà un autre exemple concret des gestes que nous posons afin de permettre, entre autres, aux personnes âgées de demeurer à domicile le plus longtemps possible, car c’est ce qu’elles souhaitent ».
Un tout autre son de cloche vient du Chantier de l’économie sociale du Québec, qui le jour même de l’annonce a rappelé que c’est 15 millions de dollars qui sont nécessaires uniquement pour pallier la non-indexation du Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique (PEFSAD) depuis 12 ans.
[NDLR: Près de deux mois après la parution de cet article, à la Une de L’Horizon le 11 novembre 2009, Radio-Canada en a fait un dossier régional de premier plan: Soins à domicile: Faire beaucoup avec peu (6 janvier 2010).]
Logis-Aide des Basques offre ce service essentiel depuis une décennie dans la région, et compte maintenant 25 emplois. Sans l’aide de cette entreprise, il est permis de penser d’une partie importante des 300 clients qui reçoivent des services vivrait en hébergement, ce qui engendrerait des coûts énormes pour l’État. Les coûts d’hébergement annuel en CHSLD s’élevaient à 55 000 dollars par personne en 2005.
Mariane Goulet, coordonnatrice de Logis-Aides des Basques, Céline Sénéchal, préposée à domicile et Cécile Normand, qui reçoit les services à Saint-Simon:
Mariane Goulet, coordonnatrice de Logis-Aide des Basques, estime qu’au-delà de l’indexation, l’augmentation annoncée n’est pas suffisante pour couvrir les hausses de frais résultant des exigences gouvernementales croissantes. La hausse importante des cotisations à la CSST, survenue suite à l’effondrement de la Caisse de dépôts et de placements du Québec, et les cotisations au nouveau Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), ont notamment placé l’entreprise dans une situation précaire.
Au pied du mur, les entreprises d’aide domestique sont sans cesse à la recherche de nouvelles façons de maintenir leur rentabilité. L’État vient d’ailleurs de leur en fournir une en modifiant le décret à l’origine du PEFSAD pour permettre aux entreprises d’offrir des services en milieu d’hébergement. La mission des entreprises d’aide domestique étant d’aider les gens à vivre chez eux le plus longtemps possible, c’est le fondement même de leur pratique qui est menacé par cette nouvelle opportunité.
Selon Mme Goulet, il est beaucoup moins coûteux pour l’entreprise de fournir des services sur une base régulière dans une résidence que de fournir de l’aide à domicile dans toutes les municipalités du territoire. Les entreprises pourraient donc être tentées de détourner leur mission, au détriment du service essentiel pour lesquelles elles ont été créées.
« Le gouvernement a fait du maintien à domicile un de ses dossiers prioritaires en lançant sa campagne Chez soi, le premier choix. Sans soutien adéquat, avec des EÉSAD qui brûlent la chandelle par les deux bouts financièrement, des emplois au salaire minimum ne pouvant plus concurrencer le travail au noir et un système de santé et de services sociaux surchargé, on se dirige tout droit vers une situation intenable. Nous tenons à rappeler au gouvernement que pour beaucoup d’aînés et de personnes en pertes d’autonomie, pour faire de chez soi le premier choix, il faut en avoir les moyens » conclut Nancy Neamtan, présidente-directrice générale du Chantier de l’économie sociale.
Des coureurs d’Alliance Romaine traversent le Québec afin de demander un moratoire à la construction de complexes hydroélectriques à grands barrages. Leur campagne, intitulée Courons pour nos rivières pour que nos rivières suivent leur cours, les amène à courir l’équivalent d’un marathon par étape, entre la Baie-James et la Basse-Côte-Nord, lieux symboliques de deux grands projets hydroélectriques actuels.
À leurs yeux, l’hydroélectricité n’est pas une énergie verte puisqu’elle inonde la forêt boréale, déplace les trappeurs et nuit à la pêche commerciale. Depuis 1960, 13 des 16 plus grandes rivières du Québec ont été harnachées ou modifiées pour produire de l’électricité. Christopher Scott, porte parole d’Alliance Romaine, croit que le Québec n’a plus besoin de développer de tels grands projets.
Questionné sur le lien entre cette initiative et le projet de minicentrale hydroélectrique sur la rivière des Trois-Pistoles, le coureur souligne que Trois-Pistoles est devenu un symbole de résistance pour les militants de partout au Québec qui partagent la même vision du développement durable.
Alliance Romaine promeut une stratégie énergétique axée sur la consommation responsable, ainsi que l’exploitation d’énergies nouvelles. L’organisme réclame en particulier l’arrêt du projet de 4 barrages sur la rivière Romaine, sur la Basse Côte-Nord.
Christopher Scott et Mikaël Rioux expliquent leur point de vue:
Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Basques a lancé la campagne de vaccination contre le virus de la grippe A(H1N1) et les professionnels de la santé ont été vaccinés en priorité le 24 octobre dernier. Le vaccin est maintenant offert aux personnes les plus vulnérables, et les centres de vaccination seront ouverts plus tard à la population en général. La vaccination est offerte sur une base volontaire et vise à contenir la propagation du virus tout en évitant les complications qu’il peut apporter.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Le CSSS des Basques invite la population à observer les mesures d’hygiène courantes, dont le lavage des mains, l’utilisation du pli du coude lors de la toux ou d’éternuements, ainsi que la distance sécuritaire de deux mètres avec les personnes qui présentent des symptômes grippaux. Afin de réduire les risques de contagion, il est recommandé aux personnes atteintes de rester chez-elles, de suivre les instructions présentées dans le Guide autosoins distribué dans tous les foyers du Québec et disponible sur le site de Pandémie Québec, et de ne consulter qu’en cas de difficultés respiratoires. Les symptômes de la grippe peuvent s’estomper au bout de 48 heures, mais la personne atteinte est contagieuse pendant une période qui peut durer sept (7) jours.
En vertu des priorités établies pour cette campagne, le vaccin est actuellement offert aux personnes atteintes de maladies chroniques de moins de 65 ans (asthme, diabète, insuffisance cardiaque, maladies pulmonaires et obstructives chroniques (MPOC), épilepsie, cancer), ainsi qu’aux femmes enceintes et aux enfants âgés de 6 à 59 mois.
Trois journées de vaccination ont eu lieu dans la MRC des Basques, le jeudi 29 octobre, le vendredi 30 octobre et le lundi 2 novembre derniers. D’autres dates de vaccination seront annoncées dès que l’approvisionnement le permettra. Au 11 novembre, c’est environ 36 500 doses de vaccin qui auront été administrées à la population du Bas-Saint-Laurent. L’Agence de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent s’attend à recevoir 10 000 doses par semaine et à compléter la vaccination de toute la population avant les fêtes.
Les responsables de la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent, Dre Ak’ingabe Guyon, médecin spécialiste en santé communautaire, Dr Claude Gauthier, médecin conseil en maladies infectieuses et Dr Jacques Levasseur, directeur des affaires médicales, ont répondu aux questions de L’Horizon le 6 novembre dernier:
Le vaccin n’est pas contre-indiqué aux personnes ayant déjà contracté le virus. Au contraire, la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent recommande le vaccin aux personnes qui ont eu la grippe mais chez qui il n’a pas été prouvé hors de tout doute qu’il s’agissait de la souche A(H1N1) par test de laboratoire.
La pandémie
C’est suite à l’observation d’une souche nouvelle du virus de l’influenza (grippe), en avril dernier, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié la pandémie de grippe de type A(H1N1), en juin. Selon la Dre Ak’ingabe Guyon, médecin spécialiste en santé communautaire et responsable du dossier à la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent, une telle pandémie survient généralement tous les 30 à 60 ans, suite à l’apparition d’une souche contre laquelle la population ne possède pas encore les anticorps. C’est pourquoi le virus se transmet beaucoup plus facilement d’une personne à une autre.
Au Québec, les autorités ont mis en place dès 2006 un plan de pandémie, ce qui a permis de réagir rapidement et de lancer la production d’un vaccin en vertu d’une entente déjà établie avec la compagnie pharmaceutique GlaxoSmithKline. Ce vaccin, le seul moyen de contenir la propagation du virus, a été produit selon une méthode éprouvée, comme celui qui est préparé chaque année contre la grippe saisonnière. Il ne contient pas le virus proprement dit, mais bien une protéine qui en est extraite (hémaglutinine). Cette protéine (le H de « H1N1 »), est l’antigène qui sert à déclencher la production d’anticorps par le système immunitaire, sans aucun risque de contracter le virus.
L’efficacité du vaccin quant à la production satisfaisante d’anticorps, sa réponse immunitaire, est évaluée à 96 %. Selon la Dre Guyon, le vaccin permet d’obtenir en une dizaine de jours la même protection qu’un individu qui a déjà été atteint, sans risquer les complications liées à la maladie. En effet, bien que la souche A(H1N1) soit de sévérité modérée, elle peut occasionner certaines complications, au même titre que la grippe saisonnière chaque année. Rappelons que, au Canada, entre 4 000 et 8 000 décès par année sont attribués à la grippe saisonnière.
Le nouveau virus peut causer, dans une minorité de cas, une pneumonie virale ou bactérienne, ou une détresse respiratoire pulmonaire aiguë, qui nécessite des soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, on dénombre au Québec 600 cas hospitalisés, dont 100 ont nécessité des soins intensifs et entraîné 28 décès, soit près de 5 % des cas hospitalisés. Dans le contexte d’un début de saison, ces statistiques seraient comparables à celles de la grippe saisonnière.
Un vaccin recommandé
Pour éviter ces complications, l’OMS et plusieurs organismes scientifiques indépendants, dont un comité d’experts indépendants du Québec, recommandent l’utilisation du vaccin homologué par Santé Canada le 21 octobre dernier. Selon ces experts, il est beaucoup plus risqué de contracter le virus que de se faire vacciner. En effet, les manifestations cliniques inhabituelles liées au vaccin sont à la fois rares et sans conséquences graves.
La Dre Guyon confirme que la vaccination peut entraîner des rougeurs, une douleur locale ou musculaire dans 10 % à 50 % des cas, voire de la fièvre et certains symptômes d’allure grippale dans 1 % à 9 % des cas, mais il est très rare (un cas pour 10 000) qu’elle occasionne des convulsions ou une diminution temporaire des cellules sanguines liées à la coagulation (plaquettes).
Exceptionnellement, comme toute injection, l’administration du vaccin peut causer un choc anaphylactique, soit une chute de pression immédiate, temporaire et heureusement réversible, que le personnel est formé pour traiter facilement sur place. C’est pourquoi on demande aux personnes qui reçoivent le vaccin de rester sous observation pendant une quinzaine de minutes.
Afin de produire des doses de vaccin contenant moins d’hémaglutinine, on ajoute un adjuvant dont le rôle est d’accélérer l’effet de la protéine. Cet adjuvant est composé d’eau, de vitamine E et de squalène, qui selon l’OMS est une substance que l’on trouve à l’état naturel dans les plantes, chez l’animal et chez l’homme. Dans l’organisme humain, elle est synthétisée dans le foie et véhiculée par la circulation sanguine. Les 27 pays de l’Union européenne administrent le même vaccin contre la grippe A(H1N1) que celui qui est disponible au Québec et ils ont administré dans le passé des dizaines de milliers de doses de vaccin contre l’influenza, qui contenaient cet adjuvant, avec l’approbation de l’OMS, sans qu’aucun risque n’y soit associé.
Comme aucun essai clinique n’a testé le vaccin contre l’influenza A(H1N1) sur des femmes enceintes, le principe de précaution a été appliqué à l’effet que celles-ci reçoivent un vaccin sans adjuvant. Toutefois, aucun effet secondaire n’a été observé chez les femmes qui ont reçu le vaccin avec adjuvant alors qu’elles étaient enceintes sans le savoir. En revanche, il a été constaté que les femmes enceintes qui contractent le virus sont de 4 à 5 fois plus à risque de subir une hospitalisation.
Trois-Pistoles et la MRC des Basques font les manchettes nationales, en raison des quelques cas de grippe A H1N1. Plusieurs cas ont été confirmés à l’école secondaire L’Arc-en-Ciel, ce qui fait de notre région l’un des premiers foyers d’infection au pays.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Le Dr Martin Gamache, responsable du dossier au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Basques, rappelle que la grippe A H1N1 est une grippe comparable aux grippes saisonnières et qu’il n’y a aucune raison notable de craindre des séquelles à long terme. La souche étant très contagieuse, il est probable qu’un grand nombre de personnes soit touchée et c’est pourquoi un vaccin a été développé en un temps record par les compagnies pharmaceutiques.
Le Dr Martin Gamache en entrevue exclusive à L’Horizon :
Le vaccin a été administré en priorité aux professionnels de la santé. Il sera bientôt disponible pour les personnes les plus vulnérables et ensuite pour la population en général.
Le CSSS des Basques invite la population à observer les mesures d’hygiène courantes, dont le lavage des mains, l’utilisation du pli du coude lors de la toux ou d’éternuements, ainsi que la distance sécuritaire de deux mètres avec les personnes présentant des symptômes grippaux.
Le Défi Têtes à prix, qui s’est déroulé samedi dernier aux Galeries Trois-Pistoles, a permis à l’Association du cancer de l’Est-du-Québec d’amasser 16 500 $, soit plus du double de l’objectif que s’était fixé Martin Albert, la tête d’affiche 2009.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Au total, ce sont 27 personnes qui se sont fait raser les cheveux samedi, autant d’hommes que de femmes et de tous les âges. Six coupes ont aussi permis de récolter des dons de cheveux assez longs pour servir à la confection de prothèses capillaires, en partenariat avec la Société canadienne du cancer.
« Tout le monde est touché de près ou de loin par le cancer. Le défi permet de récolter des fonds qui seront utilisés dans notre région pour offrir des services aux personnes touchées par le cancer et à leurs proches », souligne Jean-Louis Gagnon, tête d’affiche 2008.
Au Bas-Saint-Laurent, 579 personnes réparties dans 12 villes du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ont participé au Défi cette année et ont amassé 403 355 $, dépassant largement l’objectif de 300 000 $ que l’Association du cancer de l’Est-du-Québec s’était donné.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Les Éditions du Berger blanc ont tenu le 21 septembre leur assemblée générale, célébrant pour l’occasion 15 années de publication pour Le Mouton Noir, journal d’information et d’opinion bimestriel diffusé partout au Québec et gratuitement au Bas-Saint-Laurent. Saluons le nouveau conseil d’administration, formé (de gauche à droite) par Frédéric Deschenaux, Alain Gaba, André Marsolais, Sylvie Desrosiers, Colombe St-Pierre, présidente, Nadia Morin, Geneviève Génier Carrier, rédactrice en chef, et Evelyne Delprêtre.
Vingt mille copies d’un guide pratique d’information et d’action concernant l’hypersexualisation de la société sont offertes gratuitement à la population bas-laurentienne dans tous les hôtels de ville, bibliothèques municipales et caisses populaires de la région, une initiative des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Rimouski et du KRTB.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Le guide, un livret de 75 pages facile d’approche, est destiné au grand public. Selon Audrey Plouffe, intervenante au CALACS du KRTB, « le guide permet de comprendre l’ensemble des enjeux qui sont liés à l’hypersexualisation dans la société et ses conséquences sur les jeunes et sur les adultes, mais aussi comment réagir et intervenir, face à une publicité sexiste, à des blagues sexistes, et comment se mobiliser pour contrer certains messages que la société nous envoie. Enfin, il indique où et quand consulter, ce qu’on peut lire, les sites internet et les ressources disponibles. »
Selon le CALACS du KRTB, l’hypersexualisation de la société est un phénomène inquiétant qui peut avoir des conséquences importantes sur les manières de penser et d’agir. Il contribue également à la violence sexuelle faite aux femmes. Le guide pratique permet non seulement de mieux comprendre le phénomène mais aussi de savoir comment intervenir.
Des ateliers d’information sous le thème « Hypersexualisation? Mieux comprendre pour mieux intervenir » seront offerts à la population. Pour information, on communique avec le CALACS du KRTB au 418-867-5885, poste 161.
Les CALACS offrent accompagnement, défense des droits et sensibilisation, en toute confidentialité, aux femmes âgées de 14 ans et plus victimes d’agression sexuelle et à leurs proches.