Enfin un guide grand public concernant l’hypersexualisation de la société!

Vingt mille copies d’un guide pratique d’information et d’action concernant l’hypersexualisation de la société sont offertes gratuitement à la population bas-laurentienne dans tous les hôtels de ville, bibliothèques municipales et caisses populaires de la région, une initiative des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Rimouski et du KRTB.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

Le guide, un livret de 75 pages facile d’approche, est destiné au grand public. Selon Audrey Plouffe, intervenante au CALACS du KRTB, « le guide permet de comprendre l’ensemble des enjeux qui sont liés à l’hypersexualisation dans la société et ses conséquences sur les jeunes et sur les adultes, mais aussi comment réagir et intervenir, face à une publicité sexiste, à des blagues sexistes, et comment se mobiliser pour contrer certains messages que la société nous envoie. Enfin, il indique où et quand consulter, ce qu’on peut lire, les sites internet et les ressources disponibles. »

Selon le CALACS du KRTB, l’hypersexualisation de la société est un phénomène inquiétant qui peut avoir des conséquences importantes sur les manières de penser et d’agir. Il contribue également à la violence sexuelle faite aux femmes. Le guide pratique permet non seulement de mieux comprendre le phénomène mais aussi de savoir comment intervenir.

Des ateliers d’information sous le thème « Hypersexualisation? Mieux comprendre pour mieux intervenir » seront offerts à la population. Pour information, on communique avec le CALACS du KRTB au 418-867-5885, poste 161.

Les CALACS offrent accompagnement, défense des droits et sensibilisation, en toute confidentialité, aux femmes âgées de 14 ans et plus victimes d’agression sexuelle et à leurs proches.

Comédiens de la relève à l’œuvre au service de garde L’Île aux trésors

Pour la deuxième année consécutive, de jeunes élèves du primaire ont pris l’initiative d’animer leurs camarades du service de garde L’Île aux trésors, à l’école Gérard-Raymond de Trois-Pistoles, tous les vendredis.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

William Sirois et Stéphanie Raymond, avec la supervision des éducatrices, ont préparé de courts sketchs laissant place à de longues improvisations libres. Les deux élèves de 4e année, à l’aide de costumes et de quelques accessoires, ont captivé leur large auditoire pendant près d’une heure. Si bien que certains parents ont eu peine à convaincre leur enfant qu’il était temps de retourner à la maison.

Selon Marie-Diane Pelletier, responsable et fondatrice du service de garde, « cette activité permet aux jeunes d’être autonomes et de choisir ce qu’ils veulent faire, tout en exprimant leur créativité ».

Marie-Diane Pelletier et l’élève Stéphanie Raymond parlent du projet:

Le service de garde L’Île aux trésors en est à sa troisième année d’opération et permet aux familles une meilleure conciliation avec les horaires de travail, tout en fournissant aux élèves un encadrement éducatif et stimulant. La demande, qui est passée en deux ans de 18 à 70 enfants, augmente encore et pourrait bientôt permettre d’étendre la plage horaire du service.

Photo: Les comédiens ont captivé leur auditoire.
Crédit: Nicolas Falcimaigne

Le statu quo n’est pas une option

Depuis sa fondation il y a un quart de siècle, l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) lutte pour l’obtention d’une loi qui impose la négociation collective des conditions de travail des journalistes à la pige avec les entreprises de presse. Pendant ce temps, la concentration de la presse a réduit le nombre d’éditeurs à quelques immenses conglomérats face auxquels les journalistes indépendants peinent à faire respecter leurs droits. L’AJIQ a donc organisé les États généraux du journalisme indépendant, qui se sont tenus le 28 septembre dernier à Montréal. Nous avons rencontré sa présidente, Mariève Paradis, pour faire le point sur le nouvel espoir qu’a apporté cet événement.

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