Mar 012013
 

Le mois de mars est celui des semis intérieurs, pour un nombre croissant de jardiniers. L’essor des fêtes des semences, organisées depuis plus d’une décennie un peu partout au Québec, témoigne de cet engouement pour l’agriculture de proximité. Depuis quatre ans, le phénomène s’est même imposé en pleine ville, avec la Fête des semences de Québec, organisée par le Réseau de l’agriculture urbaine de Québec (RAUQ). La quatrième édition se tenait à l’Université Laval le 3 mars dernier et a accueilli plus de 3000 personnes. Signe de transition?

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Nov 222012
 

Québec – Le 14 novembre dernier, Jean-Paul Marchand, ancien député de Québec-Est et coordonnateur de TrensQuébec, l’organisme à but non lucratif promoteur du projet de monorail, faisait état d’un soutien de «plus de 40 500 personnes de partout au Québec» qui ont voté sur le site internet. Ce projet de «Transport Rapide Électrique National Suspendu» (TRENS) est décrit dans un rapport détaillé, publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) en hiver 2011, pour en démontrer la faisabilité et la pertinence. Le journal Ensemble a consacré un dossier au projet en septembre 2011.

D’autres personnalités publiques ont commencé à s’associer au projet, notamment Claude Béland, ex-président du Mouvement Desjardins (1987-2000), qui souhaite que ce train emprunte la voie coopérative. À l’occasion du Sommet international des coopératives, Claude Béland et Jean-Paul Marchand ont accordé une entrevue vidéo au journal sur l’évolution du projet.

Coopérative à grande vitesse

Faire du projet une «Coopérative nationale de transport», c’était déjà l’objectif de Jean-Paul Marchand: «on est rendu à un point dans le monde où il faut développer des alternatives, s’exclame-t-il. Et voilà un exemple que nous, au Québec, on va pouvoir livrer au monde. On va démontrer qu’une grosse organisation comme ça, qui vend des transports partout dans le monde, c’est une coopérative. Ça va fortifier l’idée.»

À l’occasion du Sommet international des coopératives, Claude Béland et Jean-Paul Marchand ont accordé une entrevue vidéo au journal sur l’évolution du projet de monorail électrique à grande vitesse pour relier huit villes et régions du Québec.
Vidéo: Nicolas Falcimaigne et Pierre-Luc Laganière

Pour M. Béland, l’enjeu est surtout de s’assurer que le monorail reste sous le contrôle et la propriété des citoyens québécois. Il évoque le risque de répéter «ce qui s’est passé dans le pétrole, sur l’île d’Anticosti [où les droits pétroliers détenus par l’État sont passés au privé après que la prospection assumée par l’État ait confirmé le potentiel d’exploitation]: dès que ça sent l’argent, il y a des intérêts qui s’éveillent».

Des ministres favorables

Dans un récent message aux abonnés, M. Marchand rapportait avoir rencontré Investissement Québec au mois d’octobre pour préciser le montage financier, et affirmait bénéficier de l’appui de «plusieurs ministres favorables au TrensQuébec». Le nouveau ministre de l’Environnement, Daniel Breton, s’était déjà commis sur la question l’an dernier, alors qu’il était encore à la tête de Maîtres chez nous 21e siècle (MCN21): «plutôt que de gaspiller notre électricité à la vendre à perte aux Américains, disait-il, on est aussi bien de la mettre dans des monorails, dans des véhicules électriques, dans le transport collectif électrique».

Croisé après son intervention au Sommet international, son collègue des Transports Sylvain Gaudreault confirme cet «engagement très très clair pour l’indépendance énergétique du Québec». Sans toutefois appliquer précisément cet engagement au monorail, il affirme «qu’il faut envisager tous les modes de transport qui vont dans ce sens-là, qui vont soutenir l’indépendance énergétique du Québec, briser notre dépendance à l’égard du pétrole. Dans ce sens-là, le monorail s’inscrit dans cette logique-là.»

Questionné sur la pertinence de la formule coopérative pour un tel grand projet, le ministre Gaudreault confirme que «le modèle coopératif au Québec est tellement présent, tellement important, qu’il faut l’envisager sous l’angle de l’occupation du territoire. Le monorail va dans cet esprit-là aussi. Comme ministre des Transports, et ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, j’ai une ouverture pour entendre ça et l’inscrire dans une perspective d’indépendance énergétique.»

La prochaine étape du projet, devant mener à la constitution de la coopérative, ou même de coopératives régionales, à l’écriture d’un plan d’affaires et à la réalisation d’un banc d’essai, pourrait bien être la signature d’un engagement préconstitutif par les futurs membres, «engagement qui doit être conditionnel au fait que ce soit une coopérative», insiste Claude Béland.

Avec Yannick Patelli, du journal coopératif L’Oie Blanche

Nov 012012
 

Suzanne Gendron est vice-présidente Soutien à la présidence et à la direction du Mouvement Desjardins, et responsable du Sommet international des coopératives de Québec 2012. Alors même que les derniers conférenciers captivaient encore leur auditoire, le 11 octobre dernier en après-midi au Centre des congrès de Québec, elle a accepté de confier ses impressions au journal Ensemble.

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Oct 022012
 

La Prairie, journal EnsembleC’est au Forum régional coopératif de la Montérégie qu’a été lancée, le 12 septembre dernier, la Déclaration des coopératives montérégiennes. Élaborée et adoptée par les quelque 120 participants et participantes, cette déclaration vise à «mobiliser les gens autour du fait que les coopératives doivent se faire connaître et se faire reconnaître dans la communauté et participer à un projet de société», explique la directrice générale de la Coopérative de développement régional (CDR) de la Montérégie, Claire L’Heureux. Elle espère que les gens puissent ainsi «s’identifier à un futur pour les coopératives et s’inclure en tant que coopérative dans un projet de société beaucoup plus global que leur coopérative elle-même». Illustrations concrètes de ce que signifient ces valeurs pour la région, plusieurs entrepreneurs sont venus parler de leur coopérative et raconter leur parcours qui parfois relève de l’exploit.

«Ce qu'on ne savait pas à ce moment là, c'est que c'était impossible. Ça fait qu'on l'a fait pareil», s'exclame Réjean Sauvé, directeur général de la Coopérative de Solidarité du Suroît - CSUR. Photo: Nicolas Falcimaigne.

«Ce qu’on ne savait pas à ce moment là, c’est que c’était impossible. Ça fait qu’on l’a fait pareil», s’exclame Réjean Sauvé, directeur général de la Coopérative de Solidarité du Suroît – CSUR. Photo: Nicolas Falcimaigne.

«Ce qu’on ne savait pas à ce moment là, c’est que c’était impossible. Ça fait qu’on l’a fait pareil», s’exclame Réjean Sauvé, directeur général de la Coopérative de Solidarité du Suroît – CSUR. Comme plusieurs autres promoteurs, il lui a fallu louvoyer entre les obstacles administratifs, techniques et financiers pour mettre sur pied une entreprise qui répond au besoin du milieu, en l’occurrence l’accès à Internet haute vitesse, alors que les grandes compagnies privées n’y voyaient pas un marché intéressant. Lire la suite »

Oct 012012
 

C’est au Forum régional coopératif de la Montérégie qu’a été lancée, le 12 septembre dernier, la Déclaration des coopératives montérégiennes. Élaborée et adoptée par les quelque 120 participants et participantes, cette déclaration vise à «mobiliser les gens autour du fait que les coopératives doivent se faire connaître et se faire reconnaître dans la communauté et participer à un projet de société», explique la directrice générale de la Coopérative de développement régional (CDR) de la Montérégie, Claire L’Heureux. Elle espère que les gens puissent ainsi «s’identifier à un futur pour les coopératives et s’inclure en tant que coopérative dans un projet de société beaucoup plus global que leur coopérative elle-même». Illustrations concrètes de ce que signifient ces valeurs pour la région, plusieurs entrepreneurs sont venus parler de leur coopérative et raconter leur parcours qui parfois relève de l’exploit.

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Sep 302012
 

Québec, journal EnsembleDans quelques jours, 2200 dirigeants de coopératives et de mutuelles, chercheurs, représentants d’organisations internationales et de gouvernements de partout sur la planète se réuniront à Lévis et à Québec pour le Sommet international des coopératives. Les enjeux économiques, sociaux et environnementaux sur lesquels ils se pencheront feront écho à ceux des Forums régionaux qui se sont tenus au Québec pendant l’Année internationale des coopératives 2012. Le 19 septembre dernier, se tenait à Saint-Henri-de-Lévis celui de la région de Chaudière-Appalaches, organisé par la Coopérative de développement régional (CDR) Québec-Appalaches.

Les participants ont pu découvrir des exemples concrets d'initiatives coopératives qui changent le monde dans les communautés. Photo: Pierre-Luc Laganière

Les participants ont pu découvrir des exemples concrets d’initiatives coopératives qui changent le monde dans les communautés.
Photo: Pierre-Luc Laganière

«C’est parce que ça va mal dans le monde», laisse tomber Louis Favreau en conférence d’ouverture. «Vous savez qu’il y a 175 pays dans le monde qui vivent dramatiquement la crise dont on parle. Et nous aussi, on a les effets et on pourrait les avoir les effets encore plus brutalement dans les prochaines années. Il faut donc être vigilant

Cette crise qu’il compare à celle des années 1930, avec en trame de fond l’érosion des acquis sociaux et la «montée d’un capitalisme financier qui est boursier. Les multinationales du pétrole et du gaz, les grandes banques, on sait que c’est là que se pose le problème: les entrepreneurs qu’ils soient privés ou non, n’ont pas le gros bout du bâton, c’est les grands actionnaires qui contrôlent leurs entreprises. Certains parlent d’une dictature des actionnaires, et c’est aussi la dictature du court terme.» Un court terme alarmant, qui sonne l’urgence écologique, cause et conséquence de la crise économique et sociale. Lire la suite »

Sep 142012
 

Montréal, journal EnsembleL’élection du 4 septembre 2012 a marqué un changement de règne en portant au pouvoir le Parti québécois, après trois mandats libéraux. Avant que les événements dramatiques que l’on sait se produisent au Métropolis, le journal Ensemble a interrogé Jean-François Lisée, Bernard Drainville et Marie Malavoy sur leurs orientations en matière de coopératives, d’économie sociale et de réforme démocratique.

Jean-François Lisée s'est adressé à ses partisans réunis pour célébrer sa victoire, chez Baptiste, sur la rue Masson. Photo: Nicolas Falcimaigne

Jean-François Lisée s’est adressé à ses partisans réunis pour célébrer sa victoire, chez Baptiste, sur la rue Masson.
Photo: Nicolas Falcimaigne

Ces entrevues font l’objet de la toute première chronique radiophonique du journal Ensemble pour cette saison. C’est Simon Van Vliet qui en assurera la réalisation, dans le cadre de Mais, l’émission, sur les ondes de CISM 89,3 FM Montréal.

La chronique hebdomadaire est disponible pour téléchargement et diffusion libre sur toutes les radios communautaires, d’économie sociale et/ou coopératives. Lire la suite »

Sep 022012
 

Trois-Pistoles, journal EnsembleVoter «stratégique» ou «avec son cœur», mardi prochain? À la veille de l’élection provinciale, le Parti québécois d’un côté, Québec solidaire et Option nationale de l’autre s’arrachent le vote des électeurs progressistes et souverainistes. Le mode de scrutin «majoritaire uninominal à un tour» force les Québécois à conjuguer dans un seul X sur le bulletin de vote le choix d’un chef d’État (pouvoir exécutif), d’un groupe parlementaire (pouvoir législatif) et d’un député qui les représente. Les voix n’ont jamais été aussi nombreuses pour demander qu’enfin ce système d’origine britannique soit réformé et modernisé pour que le résultat des élections reflète fidèlement la volonté populaire. Le journal Ensemble a demandé aux représentants des principaux partis ce qu’ils proposent pour remplacer ce que plusieurs considèrent comme une loterie.

Des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent pour dire que les institutions démocratiques québécoises ont besoin de plus que d'un ravalement de façade. Photo: Nicolas Falcimaigne

Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dire que les institutions démocratiques québécoises ont besoin de plus que d’un ravalement de façade.
Photo: Nicolas Falcimaigne

«Le besoin de démocratie se fait sentir plus que jamais au Québec», explique Jean-François R. Ouellette, étudiant en droit qui complète une maîtrise en commerce électronique à l’Université de Montréal. Sa passion du web et du droit constitutionnel l’a amené à mettre sur pied un site de référence sur le projet de constitution du Québec: constitutionqc.org. Il y regroupe l’information et la documentation disponible à ce sujet. On y retrouve même depuis peu le premier projet de constitution déposé en 1960 par l’Alliance laurentienne. Lire la suite »

Sep 012012
 

Dans quelques jours, 2200 dirigeants de coopératives et de mutuelles, chercheurs, représentants d’organisations internationales et de gouvernements de partout sur la planète se réuniront à Lévis et à Québec pour le Sommet international des coopératives. Les enjeux économiques, sociaux et environnementaux sur lesquels ils se pencheront feront écho à ceux des Forums régionaux qui se sont tenus au Québec pendant l’Année internationale des coopératives 2012. Le 19 septembre dernier, se tenait à Saint-Henri-de-Lévis celui de la région de Chaudière-Appalaches, organisé par la Coopérative de développement régional (CDR) Québec-Appalaches.

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Sep 012012
 

Voter «stratégique» ou «avec son cœur», mardi prochain? À la veille de l’élection provinciale, le Parti québécois d’un côté, Québec solidaire et Option nationale de l’autre s’arrachent le vote des électeurs progressistes et souverainistes. Le mode de scrutin «majoritaire uninominal à un tour» force les Québécois à conjuguer dans un seul X sur le bulletin de vote le choix d’un chef d’État (pouvoir exécutif), d’un groupe parlementaire (pouvoir législatif) et d’un député qui les représente. Les voix n’ont jamais été aussi nombreuses pour demander qu’enfin ce système d’origine britannique soit réformé et modernisé pour que le résultat des élections reflète fidèlement la volonté populaire. Le journal Ensemble a demandé aux représentants des principaux partis ce qu’ils proposent pour remplacer ce que plusieurs considèrent comme une loterie.

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