Saint-Alexis-des-Monts, revue Vie Pédagogique – Réussir autrement. Devant le défi de la persévérance scolaire, de la pénurie de main-d’œuvre, et de l’exode des jeunes des régions, voici la réponse proposée par les Maisons familiales rurales (MFR). Ces écoles coopératives hors du commun donnent tout son sens à l’expression selon laquelle «il faut tout un village pour éduquer un enfant». Il faut également l’investissement de toute une communauté, de toute une région, pour mettre sur pied ces institutions alternatives à l’école traditionnelle. Depuis une décennie, des pionniers travaillent d’arrache-pied pour donner vie à cette solution aux quatre coins du Québec. Nous avons visité la Maison familiale rurale de Maskinongé, à Saint-Alexis-des-Monts, en Mauricie, et celle du KRTB, à Saint-Clément, au Bas-Saint-Laurent. Rencontre avec le feu sacré.
Benoît revient de loin. «J’avais lâché à la polyvalente et travaillé un peu à la ferme. Mon boss m’a parlé de la MFR et ça m’a intéressé. Maintenant, j’ai fini mon secondaire 2 et je vais aller aux adultes l’an prochain. Je veux faire de l’entretien général d’immeubles.» Son employeur est devenu son maître de stage et il a pu retourner à l’école deux semaines sur quatre pour poursuivre sa scolarité. L’école a pris un tout autre sens; elle a désormais une utilité directe pour son travail. Benoît fait partie des onze élèves qui ont formé la première cohorte de Saint-Clément, en mars 2009.
Les Maisons familiales rurales offrent une approche radicalement différente aux élèves qui ne trouvent pas leur compte dans le système d’enseignement traditionnel. Elles offrent à des jeunes âgés de 15 à 18 ans un hébergement en résidence et un enseignement adapté à chacun, dans de petits groupes. L’enseignement est appliqué à la réalité terrain que chaque élève vit en stage, deux semaines sur quatre, pour apprendre un métier en même temps qu’il complète ses études secondaires. En plus de permettre l’obtention de deux diplômes en même temps, cette alternance stage-études stimule la motivation des élèves.
Chaque MFR est unique
Étant issue de la mobilisation de leur communauté et de leur milieu régional, ces écoles visent avant tout à répondre aux besoins de leurs jeunes et de leur communauté. C’est ce qui les porte à adapter la formule, qui varie sensiblement d’une région à l’autre.
Par exemple, comme l’explique Philippe White, enseignant à la MFR du KRTB, cette dernière est la seule au Québec qui propose une approche multiniveaux. «Un jeune peut terminer son français de 4e secondaire en janvier et commencer son français de 5e secondaire en février. On fonctionne à entrée continue et sortie variable.»
À Saint-Clément, la priorité est donnée à la persévérance scolaire en formation générale, et les stages peuvent être offerts dans tous les domaines, dans le cadre du programme de formation à un métier semi-spécialisé (FMS). La particularité de cette MFR bas-laurentienne est donc de pousser au maximum l’adaptation aux besoins du jeune, ce qui n’est pas sans causer des maux de tête aux enseignants et à l’organisation scolaire.
Tout un village ou une coopérative pour l’élève
Au Québec, les Maisons familiales rurales ont adopté la structure d’une coopérative de solidarité, dont sont membres les parents et les maîtres de stage, ainsi que des partenaires individuels et collectifs issus de la communauté. Pour Joëlle Massé, intervenante à la MFR de Maskinongé, cet aspect collectif fait toute la différence : «Ça crée un milieu qui est vraiment complet, où tout le monde est là pour les jeunes. C’est un gros encadrement pour nos jeunes. Autant les parents que les maîtres de stage, les enseignants et les travailleurs. En étant en coopérative, tout le monde est au courant et tout le monde se tient. Ça prend tout un village pour éduquer un jeune!»
Cette implication du milieu, on la ressent chez tous les intervenants rencontrés. À la MFR, personne ne parle du parent comme d’un étranger à apprivoiser, comme dans d’autres structures institutionnelles. On ne parle pas non plus du défi de l’ouverture sur le milieu. Force est de constater que le milieu, il est à l’intérieur. «C’est ce qui permet aux enseignants de se déplacer, par exemple, dans une ferme équipée d’une machinerie de pointe, pour donner aux jeunes un cours de mécanique», explique Myriam Demers, présidente de la Fédération québécoise des coopératives de maisons familiales rurales (FQCMFR).
À Saint-Clément, autre illustration frappante, la scolarisation des jeunes a débuté en mars 2009, avant même que la résidence soit prête. Ce sont les familles du village qui ont hébergé les onze premiers élèves pendant les trois premiers mois, ce qui a permis de les maintenir dans un parcours de formation actif et de relancer le recrutement d’une quinzaine d’autres jeunes qui ont complété le groupe au mois de septembre suivant.
La coopération présente aussi des défis de concertation que chaque MFR doit relever. La structure implique une double direction, la commission scolaire étant chargée du volet pédagogique, et la coopérative de celui de la résidence. À la base du défi de concertation entre les différents intervenants qui entourent le jeune, il y a la nécessité d’assurer une communication efficace entre des professionnels, des parents, des travailleurs et des entrepreneurs qui ne parlent pas toujours le même langage. La directrice de la MFR de Maskinongé, Diane Bédard, reconnaît qu’«en cinq ans, il y a eu des hauts et des bas, et une immense progression. Il en restera toujours à faire, mais on a un beau travail d’équipe».
Le milieu de vie, un catalyseur
À la MFR de Maskinongé, la soirée commence par une période collective d’étude de 45 minutes, très encadrée. À la base du succès, l’effet de groupe. «La vie de groupe, c’est magique, et c’est très gros ce qui se passe là-dedans. L’aspect le plus important, au-delà des activités culturelles et de loisirs, c’est vraiment ce qu’on travaille au niveau du cheminement personnel», observe Diane Bédard. L’encadrement se répartit en trois quarts de travail. L’intervenante de jour est aussi cuisinière et couvre la période de 8 h à 16 h. L’intervenant de soir organise les activités et gère la période durant laquelle les jeunes sont le plus souvent présents à la résidence, de 15 h à 23 h. La surveillante de nuit, qui fait aussi de la préparation de cuisine, complète l’horaire.
C’est cette toute petite équipe, complétée par une secrétaire, la direction et les concierges, qui assure le fonctionnement de la résidence où une trentaine de jeunes ont été accueillis en septembre. Ces moyens modestes ne les empêchent pas d’offrir un grand nombre d’ateliers animés par les intervenants. Gestion de colère, prévention du suicide et de la toxicomanie, sont des exemples de thèmes abordés. «Les messages passent et les jeunes nous reviennent à l’année longue là-dessus : « Bon, là on serait dû pour un atelier de respect ». Ils aiment tellement ça qu’ils en redemandent», souligne Mme Bédard.
Les jeunes n’ont pas le droit d’utiliser leur auto, ni de sortir les soirs de la semaine, sauf le mercredi. Des soirées thématiques les amènent à découvrir de nouvelles choses, à acquérir une confiance, autant les uns envers les autres qu’envers les intervenants. Joëlle Massé, qui se décrit comme une maman substitut pendant la journée, apprécie cette relation privilégiée, bien qu’elle soit toujours en première ligne pour faire face aux conflits qui ne manquent pas de ponctuer le quotidien.
Chaque intervenant a sa façon de gérer les crises. Le personnel a manifestement été choisi plus en fonction de ses capacités personnelles que de sa formation; c’est une vocation. «Ça prend beaucoup de polyvalence, confirme Mme Massé. J’ai vraiment l’impression d’être la mère de 26 adolescents. Ce que le milieu de vie apporte aux jeunes, c’est l’apprentissage du partage et du respect qu’ils sont obligés de développer ici en vivant en communauté et en vivant ensemble à temps plein. C’est un gros avantage, en plus des cours et du diplôme d’études professionnelles (DEP). Ils vivent quelque chose qu’ils ne vivraient pas dans une polyvalente. J’en ai vu qui n’avaient jamais fait de vaisselle de leur vie…»
Pour favoriser l’arrimage de l’intervention entre la résidence et l’école de la MFR de Maskinongé, la commission scolaire a confié à Édouard McKenzie le rôle de conseiller à la réussite scolaire, ce qui est une particularité de cette MFR. Selon Diane Bédard, «c’est un plus, parce qu’il fait le lien entre les profs et la résidence».
La pédagogie de l’alternance : du livre à l’outil
Tout au long de l’année, les élèves inscrits en MFR alternent entre le stage et l’école par blocs de deux semaines. Un maître de stage, qui exerce le métier choisi, les accueille et les héberge (sauf exception). Les maîtres de stage sont formés par la commission scolaire pour bien remplir leur rôle, en complémentarité avec l’équipe enseignante, et un superviseur de stage les soutient pour encadrer les jeunes pendant ces périodes qui, au final, représentent tout de même la moitié de l’année scolaire.
Pour Patricia, qui étudie aussi à Saint-Clément, «c’est beaucoup plus agréable que d’être des années assis sur les bancs d’école sans savoir à quoi ça t’amène». Son camarade Alexandre abonde dans le même sens: «Tu ne te lèves pas le matin en te disant : « Ah! Pas encore l’école… » Tu te dis: « Je vais me grouiller à faire mon travail, parce que, dans deux semaines, je m’en vais en stage. » Ce qu’on apprend ici, je le mets en pratique quand je vais à la ferme.»
Ce sont les applications concrètes qui fournissent la motivation. Enrico Bélanger, enseignant à la MFR du KRTB, croit fermement qu’il faut «que les apprentissages dans les matières de base fassent du sens avec leur métier en devenir. Il faut qu’ils voient le concret et on peut le faire ici, ce qui n’est pas possible dans une polyvalente. Si on dit: « Aujourd’hui, je vais vous montrer comment réussir à bien mettre au carré les fondations de la grange, donc de trouver la diagonale, qui est l’hypoténuse », là c’est du concret. Donc, on va le pratiquer en mathématique et après, on va aller au champ et on va le faire. C’est vrai que ça demande plus de travail de préparation, mais quand on aime ce qu’on fait, on oublie le temps.»
Un enseignement individualisé en petits groupes
On l’aura compris, double diplôme signifie le double du travail pour les élèves de la MFR. Pourtant, la majorité des élèves qui fréquentent la MFR étaient en situation d’échec dans le système traditionnel. Gilles Guillemette, enseignant de mathématiques et sciences à la MFR de Maskinongé, s’étonne de ce paradoxe. «Dans une école secondaire, il y a 40 semaines d’école. Ici, ils sont en stage deux semaines sur quatre, donc on leur demande de faire le même programme en 20 semaines, en plus de faire leur DEP! C’est la même évaluation ministérielle, donc il faut avoir vu la même matière.»
Cette quadrature du cercle implique de donner à l’élève toutes les chances de réussir, notamment par l’enseignement en petits groupes. Pour Philippe White, la proximité avec les jeunes est un avantage important de la MFR. «J’ai déjà enseigné dans une polyvalente et j’avais 180 élèves. Ce n’est pas vrai que tu es capable d’entrer en relation avec tes 180 élèves. Ici, on a vingt élèves et ça nous permet de les guider davantage, de vraiment aller chercher ce dont ils ont besoin.»
La réussite est au rendez-vous
Malgré tous les obstacles rencontrés, la réussite attend la majorité des élèves qui entrent à la MFR. Il y a quelques années, le réseau faisait état d’un taux de réussite de 82 à 87 p. 100, basé sur les résultats de la MFR du Granit. Édouard McKenzie souligne que «sur 37 élèves, 34 ont complété l’année en 2009-2010, soit 92 p. 100. C’est un succès inégalé pour ce type de clientèle.»
Qui sont ces jeunes qui trouvent leur compte à la MFR? «On a de tous les profils, soutient Joëlle Massé. On a des jeunes qui sont agriculteurs, d’autres qui veulent seulement obtenir un DEP rapidement, d’autres qui veulent finir leur 5e secondaire et qui vont aller se chercher un autre DEP plus tard. Ils trouvent parfois contraignant d’avoir à compléter un des quatre DEP offerts, mais quand ils s’inscrivent, ils le savent. Ils sont au courant qu’il va falloir travailler fort parce qu’ils font le double de ce qu’ils auraient fait ailleurs. Mais en étant en résidence, c’est possible parce que ça fait partie d’un ensemble.»
Les résultats sont à la hausse depuis le début de l’année dans la classe d’Annie Boucher, enseignante de français et d’histoire à Maskinongé. «Il y en a qui sont partis d’échecs et qui s’approchent de la réussite ou qui ont réussi; donc, pour eux, c’est une grande victoire.» L’équipe enseignante de cet établissement utilise depuis cette année le Programme d’enrichissement instrumental (PEI) de Ruben Feuerstein, décrit par M. McKenzie comme «une approche de remédiation cognitive qui permet de mieux s’organiser, mieux se concentrer et mieux mémoriser, fondée sur le lien avec le jeune».
Un mouvement encore fragile
Né en France en 1937, le mouvement des Maisons familiales rurales compte maintenant près de 500 établissements dans l’hexagone, mais son histoire est encore courte au Québec. La formule offre une réponse aussi originale que pertinente au défi de la persévérance scolaire, de la relève dans plusieurs secteurs d’activité et du maintien des jeunes en région. Toutefois, même si ces enjeux socioéducatifs sont prioritaires au Québec, tout reste à faire pour donner aux MFR, dans le réseau de l’éducation, la place qui leur permettrait de maximiser leur impact positif.
Pour équilibrer leur budget, les coopératives doivent réussir à recruter le nombre d’élèves prévu au plan d’affaires, ce qui ne devrait pas être difficile compte tenu des difficultés rencontrées par les élèves dans le système traditionnel. Même si elles répondent à un besoin criant, les MFR ont beaucoup de difficultés à se faire connaître et reconnaître, aussi bien auprès du grand public qu’auprès des structures éducatives existantes.
Un premier pas vient d’être franchi pour la Fédération, qui a obtenu la collaboration de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ). Les commissions scolaires ont un siège au conseil d’administration de la fédération et une table de concertation a été mise sur pied pour réunir les coopératives et les commissions scolaires qui les accueillent dans chaque région. «On est en démarchage pour réussir à convaincre le ministère de l’Éducation de l’importance de cette nouvelle voie d’éducation», lance Mme Demers.
Cette reconnaissance du ministère est primordiale pour faire connaître les MFR en les intégrant à l’offre de services présentée par le ministère à tous les élèves du Québec. En l’absence d’une telle visibilité, la seule façon de recruter efficacement les élèves impose d’aller les chercher un par un, ce qui est difficile à envisager avec les ressources limitées dont disposent les coopératives. Cette année, la MFR de Maskinongé a accueilli 34 jeunes au lieu des 45 que prévoyait le plan d’affaires pour la cinquième année. Il a fallu déclencher une campagne de refinancement dans le milieu et engager une agente de promotion, Mélanie Blouin, qui rencontre les jeunes dans les écoles, ainsi que les organismes jeunesse, les intervenants éducatifs et les conseillers d’orientation. Mais la tâche est colossale.
Par ailleurs, la structure de financement des commissions scolaires et des écoles crée une situation de concurrence qui nuit au recrutement. «L’élève qui vient ici ne va pas ailleurs, et c’est de l’argent de moins, s’indigne Enrico Bélanger. C’est difficile de travailler dans ces conditions.» Sous le couvert de l’anonymat, un responsable parle même de dirigeants scolaires qui ont tenté de convaincre des partenaires socioéconomiques de ne pas soutenir le démarrage d’une MFR sur le territoire de la commission scolaire voisine.
Mélanie Blouin confie que, lorsque «les directions d’école sont réticentes à nous laisser entrer, on est invités à rencontrer les groupes plus démotivés. Sauf que la MFR s’adresse à tous». Édouard McKenzie déplore que les MFR sont confrontées à se faire ouvrir les portes des commissions scolaires sur des clientèles qui sont plus loin de la réussite et pour lesquelles, a priori, le taux de succès n’est pas très élevé.
Une journée portes ouvertes
Pour faire connaître ses nouvelles formations professionnelles, telles que Entretien général d’immeubles, Comptabilité et Secrétariat bilingue, qui seront offertes à l’automne, la MFR de Maskinongé a tenu une journée portes ouvertes le 30 avril 2011. Cette journée a été l’occasion pour tous de découvrir ce qu’est la MFR et de rencontrer autant des intervenants et des enseignants que des jeunes, des parents et des maîtres de stage. Toutefois, selon M. McKenzie, «portes ouvertes ou non, on fait visiter l’école aux jeunes intéressés, à tout moment de l’année».
Il existe cinq MFR en opération au Québec, ainsi que deux en démarrage. La MFR Laurentides a repoussé son ouverture en 2011 et celle de la Montérégie vise 2012, tandis que l’année 2010 a vu naître les MFR de Ilnu Peikutenutshuap et du Fjord, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les trois plus anciennes restent les MFR du KRTB (2009), de Maskinongé (2006) et la première au Québec, fondée dans la MRC du Granit, en Estrie, en 1999. Pendant ce temps, la MFR Franco-ontarienne a également vu le jour à Alfred, en Ontario.
Orientées vers la formation agricole et acéricole à l’origine, ces écoles rurales réparties sur tout le territoire offrent maintenant des diplômes d’études professionnelles (DEP) dans des domaines variés: Abattage manuel et débardage forestier, Foresterie, Commerce et affaires, Préposé à domicile, Protection et exploitation de territoires fauniques, Récréotourisme, Service de la restauration, Vente-conseil, et bientôt, Agroalimentaire, Mécanique automobile, Technique d’usinage, Mécanique de véhicule léger, Secrétariat et comptabilité, Préposé aux bénéficiaires et Entretien général d’immeubles.
La croisée des chemins
Cette formule audacieuse et efficace, développée par des milieux ruraux mobilisés au regard de la réussite de leurs jeunes, est encore précaire. Après dix ans de développement, le risque est grand d’assister à une série d’échecs qui pourraient avoir raison du modèle au Québec. Les MFR se heurtent au défi du financement et peinent à recruter assez de jeunes malgré l’acuité du besoin. Ce besoin est bien réel, et la réponse est adéquate. Ce qui manque encore, c’est surtout de faire connaître les MFR auprès des jeunes qui en ont besoin, et de les convaincre de choisir cette solution si elle leur convient. En première ligne, les services d’orientation, qui ne seront efficaces que s’ils ont en main les outils nécessaires et que les maisons familiales rurales y sont présentées systématiquement et officiellement comme un choix possible offert par le ministère.
Pour en savoir plus
Les Maisons familiales rurales du Québec et de l’Ontario :
- MFR Au cœur du savoir (Montérégie) : http://www.cld- coeurmonteregie.qc.ca/projets/
- MFR du Fjord : http://www.csrsaguenay.qc.ca/maison_familiale/
- MFR Franco-ontarienne : http://www.mfrfo.ca/
- MFR du Granit : http://www.mfrgranit.com/
- MFR du KRTB : http://www.mfrkrtb.com/
- MFR de Maskinongé : http://www.mfr-maskinonge.ca/
- Fédération québécoise des coopératives de maisons familiales rurales : http://fqcmfr.coop/
- Union nationale des Maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation (UNMFREO) de France : http://www.mfr.asso.fr/pages/accueil.aspx
M. Nicolas Falcimaigne est journaliste indépendant et rédacteur en chef du journal Ensemble.