Juil 012013
 

«J’espère que vous n’êtes pas trop peinés d’apprendre que vous n’existez pas dans l’esprit de M. le ministre», a lancé Richard E. Langelier aux 160 personnes réunies lors du Colloque sur les alternatives énergétiques aux hydrocarbures, tenu à Rimouski lundi et mardi par la Coalition Bas-Saint-Laurent pour une prospérité sans pétrole. Le militant est à l’origine du fameux «règlement de Saint-Bonaventure» sur la protection de l’eau potable, qui utilise la compétence municipale sur l’eau pour empêcher le forage gazier et pétrolier, adopté par des dizaines de municipalités et récemment par la ville de Gaspé. Son équipe est maintenant engagée dans une course contre la montre pour organiser l’opposition des municipalités au nouveau règlement proposé par le gouvernement, dont la consultation se termine le 28 juin.

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Juil 012013
 

Qui se ressemble s’assemble et les contraires s’attirent, dit-on. C’est dans la complémentarité des différences que se trouve l’essence de la permaculture : l’effet de bordure («edge effect»). C’est sous ce thème de l’effet de bordure que s’est ouverte la neuvième Convergence de permaculture du Nord-Est de l’Amérique hier à Frelighsburg. Un demi-millier de personnes, plus du double de l’achalandage habituel, a convergé vers le village montérégien. Le journal Ensemble a rencontré les trois conférenciers de la soirée d’ouverture pour connaître leurs préoccupations et leurs espoirs.

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Avr 012013
 

Créés pour nourrir la planète, disait-on au début, les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont essentiellement consacrés à l’essor des herbicides, Roundup en tête. Selon plusieurs experts, leur usage représente maintenant une menace pour la sécurité alimentaire mondiale. Le 15 mars dernier, le Forum sur les dérives des OGM, organisé par les Amis de la Terre de l’Estrie, a réuni à Sherbrooke près de 200 citoyens, chercheurs et représentants d’organismes de tout le Québec pour dresser l’état des lieux. Un constat unanime: il est urgent de revenir au principe de précaution.

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Avr 012013
 

À l’occasion de la tournée de consultation publique que la Coopérative de journalisme indépendant tient dans toutes les régions du Québec ce printemps, à l’approche des États généraux sur le journalisme indépendant que l’Association des journalistes indépendants du Québec organise le 28 septembre prochain à Montréal, le journal Ensemble publie une série de portraits d’entreprises de presse indépendantes, coopératives et/ou d’économie sociale qu’elle rencontre sur son chemin, sous la forme d’entrevues. Voici notre rencontre avec L’Indice bohémien, journal coopératif culturel d’Abitibi-Témiscamingue.

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Avr 012013
 

Après son élection en septembre dernier, le gouvernement Marois a annoncé le dépôt d’une loi-cadre sur l’économie sociale. Si très peu d’information officielle a circulé sur les intentions du gouvernement, les représentants de l’économie sociale et des coopératives ont publiquement spécifié leurs attentes. Fin mars, le projet de loi a enfin été déposé par le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, Sylvain Gaudreault. Répond-il aux attentes du milieu ?

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Mar 012013
 

Qui peut se targuer d’avoir, visière levée, privé les banques de plus de 275 millions de $ en revenus sur sept ans? Grandes perdantes du Sommet de l’enseignement supérieur, les banques sont restées dans l’ombre du débat. Elles sont pourtant les seules qui tirent de la hausse des frais de solarité un important profit privé net, sans coûts ni risques associés: les intérêts sur l’endettement étudiant, garanti par le gouvernement. Les étudiants ont réussi à diminuer ce gain de 73%. Cet exploit fait pourtant figure de prix de consolation face à tous les enjeux laissés sur la table de ce Printemps érable. Le mouvement étudiant peut surtout revendiquer la prise de conscience de leur pouvoir par des milliers de citoyens. Le but avoué du Sommet étant pour le gouvernement de refermer la marmite du Printemps, qu’adviendra-t-il de cette mobilisation?

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Mar 012013
 

Le mois de mars est celui des semis intérieurs, pour un nombre croissant de jardiniers. L’essor des fêtes des semences, organisées depuis plus d’une décennie un peu partout au Québec, témoigne de cet engouement pour l’agriculture de proximité. Depuis quatre ans, le phénomène s’est même imposé en pleine ville, avec la Fête des semences de Québec, organisée par le Réseau de l’agriculture urbaine de Québec (RAUQ). La quatrième édition se tenait à l’Université Laval le 3 mars dernier et a accueilli plus de 3000 personnes. Signe de transition?

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Fév 012013
 

«On dénonce une précarité des emplois dans le secteur de l’information. Les pigistes sont de plus en plus nombreux. Ils n’ont pas toujours le temps et les moyens de rédiger des articles de fond et ne doivent pas se mettre en mauvaise posture face aux décideurs et aux organismes locaux. Les tarifs des piges ont peu évolué depuis une quinzaine d’années.» Symptôme du délabrement de l’accès à l’information au Québec, les conditions de travail des journalistes indépendants déterminent aussi la qualité de l’information des citoyens. Ce troublant constat est tiré de L’état de la situation médiatique au Québec – L’avis du public, rapport de la tournée du Conseil de presse du Québec (CPQ) en 2008.

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Jan 242013
 

Tatamagouche, journal Ensemble «Confiée pour toujours à la fiducie, la terre n’a plus de valeur, parce qu’elle ne peut être vendue. Elle devient comme l’air, l’eau, un bien commun.» Yuill Herbert, cofondateur de Tatamagouche Community Land Co-operative, la fiducie foncière sur laquelle est installée la ferme Waldegrave, à Tatamagouche, affirme qu’il s’agit d’une première dans les Maritimes. La célèbre ferme néoécossaise, sur laquelle se tient chaque année Tatamagouche Free School, marche ainsi sur les traces de la Ferme Cadet-Roussel en Montérégie, également sous fiducie foncière, mais sa structure est inattendue.

La fiducie foncière vise notamment à placer la terre à l’abri de la spéculation, pour les générations futures. Photo: Lucas Ayoub

La fiducie foncière vise notamment à placer la terre à l’abri de la spéculation, pour les générations futures.
Photo: Lucas Ayoub

Les fiducies foncières protègent la terre à long terme «en la sortant du marché foncier, donc de la spéculation et de la possibilité de développement. C’est un mouvement de grande ampleur aux États-Unis et au Canada anglais, où de grands organismes aident les plus petites fiducies à se mettre en place», a expliqué Jocelyn Darou, étudiant à la maîtrise en sociologie et anciennement chercheur au Groupe de réflexion et d’action sur le paysage et le patrimoine (GRAPP), lors du séminaire Les fiducies foncières agricoles – L’approche coopérative, tenu par l’Alliance de recherche université-communautés – Développement territorial et coopération (ARUC-DTC) en février 2012. Lire la suite »

Jan 012013
 

«Confiée pour toujours à la fiducie, la terre n’a plus de valeur, parce qu’elle ne peut être vendue. Elle devient comme l’air, l’eau, un bien commun.» Yuill Herbert, cofondateur de Tatamagouche Community Land Co-operative, la fiducie foncière sur laquelle est installée la ferme Waldegrave, à Tatamagouche, affirme qu’il s’agit d’une première dans les Maritimes. La célèbre ferme néoécossaise, sur laquelle se tient chaque année Tatamagouche Free School, marche ainsi sur les traces de la Ferme Cadet-Roussel en Montérégie, également sous fiducie foncière, mais sa structure est inattendue.

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