Alexandre Anctil et Yvan S. Gagné, les deux candidats à la mairie de Saint-Mathieu-de-Rioux, retirent leur candidature d’un commun accord.
Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques
Constatant que seulement deux personnes s’étaient portée volontaires pour siéger comme conseillers, les deux candidats ont préféré provoquer la reprise des procédures pour se présenter chacun avec une équipe complète. M. Anctil a donc retiré sa candidature mardi dernier et M. Gagné a fait de même hier (jeudi).
Selon Alexandre Anctil, si l’on avait poursuivi la procédure d’élection, les citoyens de Saint-Mathieu se seraient retrouvés le 2 novembre avec un conseil municipal non fonctionnel. « Il s’agit d’un poste aux responsabilités exigeantes. Sans un conseil complet, motivé et intéressé, il m’apparait très difficile d’offrir aux citoyens de Saint-Mathieu-de-Rioux une administration publique fonctionnelle, ce à quoi ils ont droit. Je suis un gars d’équipe, je crois à des valeurs de partage et de démocratie. »
De son côté, Yvan S. Gagné motive sa décision par le coût d’une élection. Selon lui, en reportant l’élection du maire en même temps que celle des quatre conseillers manquants, la municipalité économisera entre 2000 et 3000 $. M. Gagné réaffirme sa volonté de devenir maire de Saint-Mathieu, notamment pour mener à bien plusieurs projets qui touchent la protection du lac. Il rappelle que 75 % des revenus de la municipalité proviennent des taxes générées par la valeur foncière des propriétés longeant le lac, mais que sa volonté est de travailler pour l’ensemble des citoyens.
À la municipalité, on confirme que l’élection se tiendra le 29 novembre prochain, suite à une période de mises en candidatures devant se dérouler entre le 16 et le 30 octobre, comme dans la plupart des autres municipalités qui doivent reprendre les procédures. Les deux conseillères élues par acclamation, Mariette Lacasse et Lucie Malenfant, restent en poste et tous les autres sièges seront en élection.
Hier après-midi, Jean-Marie Lafrance, candidat à la mairie de Notre-Dame-des-Neiges, s’est présenté à la presse en compagnie de quatre candidats qui partagent sa vision.
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Carmen Chamberland, Alain Théberge, Gaston Rioux et Jean-Paul Rioux, ce dernier étant déjà élu par acclamation, ont soutenu les prises de position de M. Lafrance, même s’ils se présentent tous comme des candidats indépendants. Jean-Marie Lafrance souhaite présider un conseil sans ligne de parti et travailler avec les conseillers présents, mais ne cache pas ses affinités avec ces quatre candidats. « Quand les gens seront élus, pour moi ça sera la vraie équipe », affirme l’aspirant maire.
Le projet de minicentrale sur la rivière des Trois-Pistoles constitue une priorité pour M. Lafrance. Il considère que les impacts sont négligeables comparativement aux bénéfices escomptés. Selon lui, sous toute réserve d’une actualisation des coûts satisfaisante, les élus prendront une décision et cette nouvelle source de revenus est la bienvenue pour les municipalités. « Je pense qu’il faut le faire dans un respect de l’environnement, et je pense que c’est possible », dit-il. Le candidat Gaston Rioux, ancien gestionnaire d’Hydro-Québec, l’appuie fortement: « On l’a cette rivière-là. On l’a cette possibilité d’énergie propre, pourquoi ne pas aller de l’avant ? ».
L’intervention de Jean-Marie Lafrance lors de la rencontre d’information sur le projet, tenue à Trois-Pistoles le 29 septembre dernier:
Questionné sur la possibilité de fusion avec la Ville de Trois-Pistoles, Jean-Marie Lafrance ne rejette pas cette option. Devant le défi de financer les services aux citoyens, il deviendrait intéressant de constituer une agglomération avec une plus grande capacité d’investissement. Il cite l’exemple de Notre-Dame-du-Lac et de Cabano, dont il serait possible de s’inspirer. « Ce sera aux gens de décider », rappelle-t-il, insistant sur sa volonté de consulter la population avant de prendre des décisions sur des enjeux majeurs.
Sur la controverse du 2e rang centre, où les citoyens s’étaient mobilisés pour avoir accès aux services d’aqueduc et d’égoûts, M. Lafrance soutient que ce secteur est l’un des plus beaux sites de développement. Si des promoteurs apparaissent et développement l’agglomération, cela justifiera les services nécessaires. La réfection de la route 293 serait d’ailleurs un moment privilégié pour stimuler ce développement. Il reste important d’examiner le projet sous tous ses angles avant d’agir.
Le projet de minicentrale hydroélectrique sur la rivière des Trois-Pistoles a refait surface la semaine dernière.
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La Municipalité régionale de comté (MRC) des Basques tenait deux rencontres d’information, en vue de déposer le projet au Programme d’achat d’électricité provenant des petites centrales, lancé cet été par Hydro-Québec et dont l’échéance est le 17 novembre prochain.
Ce projet, présenté à l’origine en 2001 par le consortium privé Grade Trois-Pistoles, a fait face à plusieurs obstacles qui ont considérablement changé la donne. Huit années plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La MRC des Basques agit maintenant à titre de promoteur public et exclusif.
Le projet original ayant été annulé par décret gouvernemental, Grade Trois-Pistoles avait alors obtenu un dédommagement de 3,3 millions, devant couvrir ses investissements déjà engagés (1,5 million) et une partie des bénéfices escomptés. En vue d’un possible retour du programme des minicentrales, la MRC a sollicité en 2004 l’appui de sa population, qui s’est prononcée par référendum à 60 % en faveur de la poursuite des démarches.
En 2006, le nouveau programme a limité la participation privée à 49 % et le partenaire privé s’est finalement retiré du projet en 2009, laissant la MRC responsable à 100 %, coûts et bénéfices. Grade Trois-Pistoles détient toujours un droit de premier refus sur le projet, qui force la MRC à s’en porter acquéreur pour obtenir tous les droits sur les plans et devis, un investissement de 600 000 $.
Pour aller de l’avant, le projet devra d’abord être accepté par Hydro-Québec, notamment sur la foi d’un sondage qui sera réalisé le 15 octobre pour le compte de la MRC, l’acceptabilité sociale étant un critère déterminant. Les coûts pourront ensuite être actualisés avec précision, tout comme le montant que la MRC des Basques devra emprunter sous la forme d’obligations, et donc la rentabilité du projet. Au terme de ce processus, la population serait à nouveau appelée à se prononcer sur le projet par voie de référendum.
Le coût du projet est actuellement évalué à 8 millions, et les profits nets à près de 480 000 $ par année en moyenne pour la première décennie d’opérations, une somme qui pourrait être entièrement réinvestie dans le milieu.
Les citoyens qui s’étaient opposés au projet en 2001 reviennent à la charge, alléguant notamment des conflits d’intérêt. Mikaël Rioux est scandalisé : « Que la MRC doive payer, à même l’argent de contribuables, 600 000 $ de plus à un promoteur qui a déjà été largement dédommagé, alors qu’on nous raconte depuis des années que les plans et devis seraient rendus pour 1 $, c’est inacceptable. Donnez-nous 600 000 $ et regardez les retombées qu’on va générer ! »
La Ville de Trois-Pistoles, opposée au projet en 2003, s’est finalement ralliée en 2004 au verdict du référendum. Depuis, tous les élus soutiennent unanimement le projet, ce qui donne les coudées franches à la MRC des Basques. Les municipalités souhaitent utiliser les profits pour maintenir les services aux citoyens sans augmenter les taxes. À la Ville de Trois-Pistoles, on promet de créer une enveloppe distincte pour affecter ces profits à des projets environnementaux.
À l’occasion du 25e anniversaire de la résidence funéraire Jean Fleury & Fils Ltée, nous avons rencontré M. Paul Beaulieu, copropriétaire depuis maintenant cinq ans. La nouvelle administration, une équipe très complémentaire formée de MM. Paul Beaulieu et Roch Fleury, apporte un soin particulier à l’accompagnement des proches, à l’écoute de leurs besoins, et au respect de la volonté de la personne défunte. C’est donc une approche centrée sur la personne et sa famille qui fait la force de la Maison Fleury, au service des gens d’ici.
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Une question de confiance et de respect
M. Beaulieu nous confie que sa priorité est l’écoute des proches. Il ne compte pas ses heures et il prend le temps de vivre le deuil avec la famille qui vient le rencontrer. « Il est important de donner leur juste place aux émotions en ces moments difficiles, pour ensuite être en mesure de prendre des décisions éclairées », souligne-t-il.
« Merci à vous, Monsieur Beaulieu, pour votre efficacité, pour votre empressement à satisfaire nos moindres désirs et surtout, pour votre empathie qui nous a été si précieuse pour traverser ces heures pénibles. »
Ce n’est pas un hasard si les remerciements et les bons commentaires affluent au bureau de la Maison Fleury. Les gens qui ont fait appel aux services de M. Fleury et de M. Beaulieu ont vu la différence quant à l’écoute de leurs besoins. Ils ont également remarqué la facilité des formalités administratives, entièrement prises en charge, tels que la pension de vieillesse, l’assurance sociale, l’assurance maladie, l’état civil, la preuve de décès, la Régie des rentes, le permis de conduire, les armes à feu, le passeport, l’assurance vie, la CSST, l’aide sociale etc.
M. Beaulieu souligne que, bien que ces services ne soient pas couramment offerts par les résidences funéraires, « chez Fleury, ce sont des services considérés comme essentiels. Au moment d’un décès, la famille a des moments importants à vivre et il faut que tout le côté administratif soit réglé le plus facilement possible. Cela fait une énorme différence dans le processus de deuil ». Chaque famille qui s’adresse à la Maison près des gens bénéficie aussi d’un accès facilité aux services complémentaires comme le fleuriste, le notaire, l’église etc.
« Merci à vous, Monsieur Fleury, qui, par votre savoir-faire, nous avez permis de conserver une image apaisante et sereine de notre chère maman. »
La Maison se démarque par la grande compétence du thanathologue, M. Fleury, et par des services adaptés aux besoins variés, tels que la crémation avec location de cercueil, ainsi qu’un vaste choix d’urnes et de cercueils pour tous les budgets et le columbarium. Pour satisfaire une demande croissante, la résidence offre également la possibilité de choisir un cercueil écologique.
Préarranger, c’est aimer
Pour favoriser le respect des volontés de la personne défunte, tout en évitant aux proches endeuillés des choix difficiles, la maison Fleury privilégie les préarrangements funéraires avec une grande souplesse. « C’est une façon de prendre soin de ses proches, sachant qu’ils vivront un moment douloureux, que de leur faciliter les démarches à l’avance », insiste M. Beaulieu.
« Nous avons tout payé… Nous avons beaucoup de raisons d’être heureux. Mais la tranquillité d’esprit, elle me vient d’un papier où sont écrites noir sur blanc mes dernières volontés. Personne n’aura à faire des choix précipités ou coûteux sous le coup de l’émotion. C’est réglé, signé et payé. Et surtout, j’ai fait mes préarrangements auprès des gens en qui j’ai entièrement confiance et qui partagent mes valeurs : l’humanité, la compassion et le respect. Chez Jean Fleury et Fils, nous sommes certains d’avoir ce que nous avons choisi. »
À l’occasion de ce 25e anniversaire, le salon de Saint-Jean-de-Dieu vient d’être complètement réaménagé, à l’image de la progression constante des activités au cours des 5 dernières années. Ce réaménagement permet d’offrir aux familles de toute la région un contexte propice au recueillement pour encore bien des années à venir.
Vendredi dernier se terminait la période de mises en candidatures pour les élections municipales du premier novembre prochain. Force est de constater que le manque de candidats ne se fera sentir que dans certaines municipalités, tandis que d’autres ont comblé la plus grande partie de leurs sièges sans opposition. En revanche, des luttes électorales se préparent à Trois-Pistoles, Notre-Dame-des-Neiges et Saint-Mathieu-de-Rioux. Portrait contrasté d’une élection municipale qui promet bien des surprises.
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Bertin Denis est élu par acclamation préfet de la MRC des Basques, notre MRC étant l’une des 13 MRC au Québec où le préfet soit élu au suffrage universel. Si sept d’entre eux ont été élus sans opposition vendredi dernier, dont celui du Témiscouata où Serge Fortin a été plébiscité, d’autres postes seront plus chaudement disputés, comme celui de La Matapédia, où pas moins de huit candidats sont inscrits.
Le nouveau préfet a accepté de rencontrer L’Horizon en entrevue vidéo. Il s’est prononcé en faveur d’une démocratie municipale non partisane, il a pris position au sujet du projet de minicentrale hydroélectrique sur la rivière des Trois-Pistoles, il a précisé sa vision d’un développement local axé sur la deuxième et troisième transformation, et il a affirmé sa volonté de travailler en concertation, dans une approche de démocratie participative.
Des luttes à finir
L’équipe de Jean-Pierre Rioux, à Trois-Pistoles, fera face au candidat Benoit Rheault, qui se présente à la tête d’une équipe de candidats indépendants, sans ligne de parti. Les candidats indépendants Gilles Deschênes, Mario Bérubé, Langis Belzile, Nicole Sirois, Kim Normandin et Nadia Bélisle Rioux tenteront de déloger l’équipe sortante, tandis que Maurice Vaney, bien connu pour son rôle à l’École de langue et au Rendez-vous des Grandes Gueules, viendra brouiller les cartes en sollicitant lui aussi un siège de conseiller.
Questionné en entrevue vidéo à L’Horizon, Benoit Rheault s’est positionné en faveur d’une démocratie plus participative, dénonçant l’administration sortante pour son manque d’écoute des citoyens. Il souhaite également revoir la capacité de dépenser de la Ville en fonction de la capacité de payer du contribuable. Enfin, il promet de travailler en concertation avec la MRC et les autres municipalités.
Benoit Rheault, candidat à la mairie de Trois-Pistoles, présente son programme:
[Ne manquez pas nos autres entrevues audio et vidéo sur la campagne municipale, bientôt en ligne ici-même.]
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Le maire Jean-Pierre Rioux présente pour sa part l’imposant bilan de sept années passées à la barre de Trois-Pistoles. Il prévoit des investissements majeurs dans un prochain mandat et il fait valoir ses contacts au gouvernement, qui permettent d’accélérer le traitement des dossiers.
Jean-Pierre Rioux, qui sollicite un troisième mandat à la mairie de Trois-Pistoles, présente son bilan, son équipe et son programme:
[Ne manquez pas nos autres entrevues audio et vidéo sur la campagne municipale, bientôt en ligne ici-même.]
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À Notre-Dame-des-Neiges, cinq sièges feront l’objet d’un scrutin, opposant l’équipe sortante à des candidats indépendants, dont certains sont affiliés à Jean Marie Lafrance. Ce dernier se présente contre le maire sortant, Gérard Beaulieu. Encore une fois, un candidat indépendant, Robert Forest, offrira aux électeurs un troisième choix pour un siège de conseiller.
Jean Marie Lafrance, producteur agricole, a confié à L’Horizon son engagement à travailler avec les conseillers que les citoyens éliront, sans ligne de parti.
Pour sa part, Gérard Beaulieu a refusé de nous accorder une entrevue.
Dans les municipalités de Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Simon, Saint-Éloi et Saint-Médard, l’élection est à toutes fins utiles réglée. Les candidats ont été élus par acclamation dans la plupart des cas. Seul Michel Dubé, à Saint-Jean, conteste son siège à la conseillère sortante Raymonde Cormier.
Les maires de Saint-Jean et de Saint-Simon, Jean-Marie Côté et Jérôme Rouleau, sont réélus, tandis que les municipalités de Saint-Médard et de Saint-Éloi accueillent chacune un nouveau maire, Marise Labrie et Mario St-Louis.
Au total, près des deux tiers des 78 sièges ont été comblés sans opposition dans la MRC des Basques, ce qui dénote un certain désengagement de la politique municipale de la part des citoyens.
À Sainte-Françoise, Saint-Mathieu et Saint-Clément, trois réalités différentes illustrent la difficulté d’assurer une relève municipale en milieu rural. Le maire sortant, Bernard D’Amours, ayant clairement annoncé son départ à Sainte-Françoise, l’ancien maire Simon Lavoie a repris du service, pour se retrouver entouré de seulement deux conseillers, Jean-Yves Belzile et Carol Rioux, seul candidat sortant. Il sera sans doute difficile d’assurer une continuité dans ces conditions.
Situation semblable à Saint-Mathieu, à l’exception près que deux candidats briguent la mairie. Yvan S. Gagné, qui s’est illustré pour la protection du lac Saint-Mathieu, devra faire face au conseiller sortant Alexandre Anctil-Bruneau, agriculteur de la relève, secrétaire de l’Association de la relève agricole du Bas-Saint-Laurent et commissaire scolaire.
C’est un tout autre son de cloche qui vient de Saint-Clément, où tous les postes de conseillers ont été pourvus, mais où personne n’a tenté de succéder à la mairesse sortante, Aliette April.
D’après l’article 277 de la loi, la procédure d’élection doit être reprise pour les postes vacants et un scrutin complémentaire devra avoir lieu dans les quatre mois à venir. Si après cette nouvelle procédure il reste des postes vacants, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire peut procéder à des nominations ou ordonner la reprise des procédures.
La Conférence régionale des éluEs se réjouit de l’annonce récente du gouvernement du Québec d’investir près de 12 M$ en efficacité énergétique et en bioénergie. La CRÉ y voit un appui à sa stratégie de mise en place de 10 chaufferies centrales à la biomasse forestière, adoptée en décembre 2007.
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« Depuis presque deux ans, la CRÉ a interpellé le gouvernement dans le but d’obtenir un appui pour l’implantation de chaufferies à la biomasse. Nous sommes heureux de constater que le gouvernement a répondu à notre appel par la mise sur pied de ce nouveau Programme d’aide à l’utilisation de la biomasse forestière » a déclaré le président de la CRÉ, monsieur Michel Lagacé.
Dans la MRC des Basques, la biomasse représente un créneau d’avenir, notamment avec le développement de cultures de miscanthus giganteus et la valorisation des sous-produits forestiers et des résidus verts. Sur le plan énergétique, la bioénergie est un moyen pour les communautés de subvenir collectivement à leurs besoins. Selon Bertin Denis, le nouveau préfet de la MRC des Basques, le chauffage à la biomasse forestière, « c’est économique, écologique et efficace. On est en ébauche d’un projet extraordinaire pour récupérer les branches mortes, le foin, la pelouse, pour en faire des granules de chauffage. C’est une façon d’assurer l’économie énergétique des individus et c’est un circuit court. C’est quelque chose qui nous ressemble à la MRC des Basques. »
Rappelons que la CRÉ vise l’implantation d’au moins 10 chaufferies centrales à la biomasse forestière d’ici 2010 dans les communautés et institutions publiques de la région. Il y a quelques années, la Coopérative forestière de la Matapédia soulevait l’intérêt pour cette ressource, intérêt qui s’est vite propagé dans la région. Bon nombre de communautés, d’entreprises, d’institutions ou d’organismes de développement sont maintenant impliqués d’une façon ou d’une autre dans le dossier. Le Bas-Saint-Laurent est maintenant en voie de devenir un leader provincial dans le secteur de la biomasse forestière.
La principale difficulté rencontrée en regard de la rentabilité est le coût d’acquisition des chaudières. Le nouveau programme d’aide devrait en ce sens faciliter l’implantation de chaufferies dans plusieurs communautés bas-laurentiennes.
À l’heure d’une fin de récession où de grands projets d’infrastructures font les manchettes, un secteur économique prometteur se développe dans l’ombre et positionne notre région comme un leader dans des domaines allant de l’éducation au tourisme d’aventure, en passant par la transformation agro-alimentaire et l’information.
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En effet, depuis quelques années, plusieurs nouvelles entreprises coopératives sont venues enrichir le paysage de notre région, déjà marqué par une forte tradition à cet égard, et sont maintenant à l’avant garde de la relance de notre économie locale. La semaine de la coopération, du 11 au 17 octobre prochain, nous fournit l’occasion de faire un tour d’horizon du mouvement coopératif de la MRC des Basques, afin de démystifier cette approche méconnue.
La coopérative, c’est une structure juridique qui permet à des membres d’assumer collectivement la propriété et le devenir d’une entreprise qui répond à leurs besoins, de façon équitable et représentative.
Le Québec comptait 3300 coopératives en 2005, ce qui représentait 90 000 emplois et 8,8 millions de membres, pour un chiffre d’affaires global de 22 milliards de dollars et des actifs de plus de 166 milliards. Au Bas-Saint-Laurent, il y avait alors 129 coopératives, pour 1784 emplois et 70 915 membres, et ce secteur générait un chiffre d’affaires de près de 400 millions de dollars pour des actifs de plus de 200 millions.
À l’origine du mouvement coopératif au Québec, Alphonse Desjardins aimait rappeler que « la coopération a ceci de particulièrement attachant, c’est qu’elle étend ses bienfaits à tous. Ici point de privilégiés, point de préférés, le plus pauvre peut avoir sa part, et cette part sera égale à celle du plus favorisé. » La formule coopérative est donc un moyen équitable de favoriser un développement économique solide. D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux même : après cinq ans, 62 % des coopératives sont encore en opération, alors que seulement 35 % des entreprises privées continuent d’exister. Après dix ans, c’est 44 % des coopératives qui perdurent contre seulement 20 % des entreprises privées. Un investissement dans une entreprise coopérative est donc deux fois plus sécuritaire que dans une entreprise privée.
En incluant le Mouvement Desjardins, fortement engagé dans le développement de notre milieu, il existe aujourd’hui 14 coopératives dans la MRC des Basques. Parmi les plus anciennes coopératives de notre région se retrouve Agriscar, coopérative agricole. Dès le début du siècle, les coopératives agricoles ont vu le jour. Elles se sont regroupées pour se donner les moyens nécessaires au développement de leurs services, notamment en raison de la mécanisation de l’agriculture, pour devenir Agriscar, coopérative agricole, en 1997. Leader régional pour les productions agricoles, la Coop Agriscar distribue aussi les produits pétroliers Sonic et gère trois centres de rénovation dont deux avec un centre de décoration. Avec une forte présence dans Les Basques, le Témiscouata et Rivière-du-Loup, un chiffre d’affaires de 35 M$, 875 membres répartis sur tout le territoire et une masse salariale avoisinant les 2,5 M$, la Coop Agriscar constitue un élément majeur de l’économie régionale et réinvestit chaque année dans le milieu des montants importants sous forme de dons et commandites.
Avec la mécanisation de l’agriculture et l’augmentation fulgurante des coûts de production, les coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA) et de main d’œuvre (CUMO) ont également vu le jour. Entre 1993 et 1997, trois CUMA ont été créées dans Les Basques. À Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Éloi et Saint-Clément, on totalise aujourd’hui 91 membres et des actifs de 761 000 $. « Ces regroupements d’agriculteurs permettent un partage des ressources humaines et matérielles avec une grande flexibilité, sans égard à la taille de l’exploitation », souligne Gabriel Belzile, qui a été secrétaire fondateur de la CUMA de Saint-Clément. La Coop agri-services du Littoral, CUMO fondée en 1998 et basée à Mont-Joli, compte 10 employés et 42 membres pour un territoire très large qui touche notre région. Les CUMO ont exprimé la difficulté de recruter la main d’oeuvre et le besoin d’une meilleure formation de la relève.
La formation d’une relève qualifiée et la persévérance scolaire sont justement les priorités de la Coopérative de solidarité Maison Familiale Rurale du KRTB, une école secondaire coopérative en alternance stage-étude, avec hébergement dans un milieu de vie encadré et stimulant. Après plusieurs années d’efforts, les activités ont pu démarrer le 23 mars dernier avec 11 élèves à Saint-Clément.
Six mois plus tard à peine, ce sont 25 élèves qui fréquentent l’établissement. Selon Dominique Paquette, secrétaire-trésorière et fondatrice de l’entreprise, « la participation des parents et des maîtres de stage comme membres utilisateurs favorise leur engagement envers le développement de leur école, et stimule le sentiment d’appartenance des élèves et du personnel. Cette identité collective fait toute une différence par rapport au secteur traditionnel. »
Les BIO-produits de Sainte-Rita – coopérative de solidarité des Basques, œuvre dans le secteur novateur de l’exploitation et de la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL). La coopérative compte actuellement plus de cent membres. Les activités de la coopérative créent cinq emplois directs et placent notre région à la fine pointe d’un secteur émergent et prometteur. Selon Francine Ouellet, présidente fondatrice, « le lien coopératif crée un sentiment d’appartenance et de fierté à ses membres. Dans une structure coopérative, chaque membre est important et contribue à la réussite de celle-ci ». La réussite de la coopérative apporte un vent d’optimisme et une synergie positive dans la communauté de Sainte-Rita et des environs.
La formule coopérative s’impose dans plusieurs autres domaines. En milieu scolaire, la Coopérative étudiante de l’école polyvalente des Trois-Pistoles fournit à ses membres des prix avantageux sur le matériel scolaire. C’est aussi le rôle, sur le plan de l’alimentation, des Magasins co-op de Trois-Pistoles et de Sainte-Françoise, ce dernier étant aussi une façon de conserver une épicerie dans le village.
L’expérience de la Coop de Kayak de mer des Îles démontre que la coopération convient tout aussi bien au secteur du tourisme, et il ne serait pas surprenant de voir se développer d’autres initiatives dans l’avenir, car s’il y a une industrie où la fidélisation de la clientèle est importante, c’est bien celle du tourisme. Il existe par ailleurs deux coopératives d’habitation dans notre région, la Coopérative d’habitation des Pistolets et la Coopérative d’habitation Écovie.
Le journal que vous lisez actuellement est publié par la Coopérative de solidarité d’information des Basques, qui développe depuis sa création en mars 2008 une nouvelle approche en matière d’information locale. Avec maintenant plus de 235 membres et 9 000 exemplaires, L’Horizon, presse coopérative des Basques est devenu le journal des gens d’ici, par les gens d’ici. C’est un effort collectif qui nous permet et qui nous permettra de maintenir un accès à une information de qualité et de première main sur les enjeux qui touchent les citoyens de la MRC des Basques.
Pour développer toutes ces initiatives prometteuses, on peut compter sur une coopérative au service… des coopératives ! La Coopérative de développement régional (CDR) Bas-Saint-Laurent / Côte-Nord dispose d’une équipe d’experts-conseil en développement coopératif, prête à aider toutes les personnes qui désirent démarrer des projets coopératifs dans leur communauté. La CDR est aussi là pour répondre aux questions des administrateurs de coopératives, pour les accompagner dans leur développement et pour leur offrir des formations.
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Les Éditions du Berger blanc ont tenu le 21 septembre leur assemblée générale, célébrant pour l’occasion 15 années de publication pour Le Mouton Noir, journal d’information et d’opinion bimestriel diffusé partout au Québec et gratuitement au Bas-Saint-Laurent. Saluons le nouveau conseil d’administration, formé (de gauche à droite) par Frédéric Deschenaux, Alain Gaba, André Marsolais, Sylvie Desrosiers, Colombe St-Pierre, présidente, Nadia Morin, Geneviève Génier Carrier, rédactrice en chef, et Evelyne Delprêtre.
Parmi les sept films de l’Office national du film et ses partenaires coproducteurs qui figurent au programme de la 38e édition du Festival du nouveau cinéma (à Montréal du 7 au 18 octobre), se distingue le nouveau long métrage documentaire de Sylvie Van Brabant. Ce documentaire positionne Trois-Pistoles et la région des Basques au front de la lutte pour un développement planétaire responsable. Il avait d’ailleurs été présenté en avant-première à Trois-Pistoles en juillet dernier.
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Il sera maintenant présenté en première mondiale dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma (FNC), le 14 octobre prochain à 19h au cinéma L’Impérial de Montréal.
Visionnaires planétaires (Rapide-blanc/ONF) est un long métrage documentaire présenté en première mondiale, qui relate la quête de Mikaël Rioux, un jeune militant préoccupé d’environnement et soucieux de l’héritage qu’il laissera à son fils. Il parcourt le monde à la recherche de solutions concrètes aux problèmes de notre planète et fait la rencontre d’hommes et de femmes d’exception à la tête de projets innovateurs, porteurs d’un avenir plus viable pour nos sociétés. Cette rencontre avec des « visionnaires planétaires » constitue un véritable guide de survie et nous insuffle un vent d’espoir.
Vingt mille copies d’un guide pratique d’information et d’action concernant l’hypersexualisation de la société sont offertes gratuitement à la population bas-laurentienne dans tous les hôtels de ville, bibliothèques municipales et caisses populaires de la région, une initiative des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Rimouski et du KRTB.
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Le guide, un livret de 75 pages facile d’approche, est destiné au grand public. Selon Audrey Plouffe, intervenante au CALACS du KRTB, « le guide permet de comprendre l’ensemble des enjeux qui sont liés à l’hypersexualisation dans la société et ses conséquences sur les jeunes et sur les adultes, mais aussi comment réagir et intervenir, face à une publicité sexiste, à des blagues sexistes, et comment se mobiliser pour contrer certains messages que la société nous envoie. Enfin, il indique où et quand consulter, ce qu’on peut lire, les sites internet et les ressources disponibles. »
Selon le CALACS du KRTB, l’hypersexualisation de la société est un phénomène inquiétant qui peut avoir des conséquences importantes sur les manières de penser et d’agir. Il contribue également à la violence sexuelle faite aux femmes. Le guide pratique permet non seulement de mieux comprendre le phénomène mais aussi de savoir comment intervenir.
Des ateliers d’information sous le thème « Hypersexualisation? Mieux comprendre pour mieux intervenir » seront offerts à la population. Pour information, on communique avec le CALACS du KRTB au 418-867-5885, poste 161.
Les CALACS offrent accompagnement, défense des droits et sensibilisation, en toute confidentialité, aux femmes âgées de 14 ans et plus victimes d’agression sexuelle et à leurs proches.