Le Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA) envoie une délégation à la frontière franco-espagnole, du 21 mars au 3 avril 2010. Le directeur général Simon Vigneault sera accompagné par la stagiaire en animation et recherche culturelles, Jessyca Cloutier, afin d’établir des partenariats avec les intervenants politiques et culturels basques.
Cette mission devrait permettre de consolider la relance du fameux centre d’interprétation de Trois-Pistoles, qui offre depuis bientôt quinze ans à ses visiteurs une animation variée sur l’histoire des chasseurs de baleine basques qui ont fréquenté l’Île aux Basques au XVIe siècle.
Ce voyage amènera les représentants pistolois à renforcer les liens avec l’Institut culturel basque (ICB) à Ustaritz en France, à tisser des liens avec les directeurs de musées basques, à développer un partenariat à long terme avec la Fédération internationale de pelote basque (FIPV) à Pampelune en Espagne, à recruter un formateur de pelote basque pour l’été 2010 et à développer un échange culturel entre le gouvernement français et le gouvernement québécois.
Selon Amélie Brière, membre du conseil d’administration dotée d’une solide expérience dans le domaine muséal, « C’est une occasion unique d’aller présenter à tous ces partenaires d’outre-mer nos projets de développement », notamment le renouvellement de l’exposition permanente et la réfection de l’infrastructure, deux projets qui seront présentés au ministère de la Culture en février 2010.
Pour Martin Pettigrew, vice-président, cette initiative illustre bien le changement de direction qui caractérise la nouvelle administration. Il précise que « c’est la première fois depuis plusieurs années qu’un directeur est en poste pendant l’hiver, ce qui permet une meilleure planification de la saison touristique et surtout la gestion efficace de la relance de l’organisme ».
L’organisme prévoit présenter les résultats de cette mission lors de l’assemblée générale annuelle qui aura lieu en avril prochain. Le Reportage restera à l’affût de la suite des événements, qui promet d’être déterminante pour la relance de ce produit d’appel unique au Québec.