Benoit Rheault, candidat à la mairie de Trois-Pistoles, lance une offensive à une semaine du scrutin. Il dénonce par voie de communiqué la prétention du candidat sortant, Jean-Pierre Rioux, à l’effet que la masse salariale de la Ville soit restée stable sous son double mandat.
« Le maire sortant, Jean-Pierre Rioux, prend vraiment ses concitoyens pour des valises. », s’indigne Benoit Rheault, qui affirme avoir vérifié les rapports financiers officiels de la ville de Trois-Pistoles. Il dit avoir constaté que la rémunération totale de l’administration municipale de Trois-Pistoles a connu une hausse importante sous la gouverne de Monsieur Rioux. La rémunération totale serait passée de 1 141 425 $ en 2003 à 1 447 788 $ en 2008, soit une hausse de 26,8%. De plus, si l’on compare la rémunération totale de 2008 à celle de l’administration précédente de Mme Ginette St-Amand en 2002, la hausse de la masse salariale est encore pire en s’élevant à 37,7%.
Selon Monsieur Rheault, « On est donc à des années-lumière d’une masse salariale stabilisée. Même en tenant compte de l’inflation qui s’élève à 12,7% entre 2002 à 2008, l’augmentation de la masse salariale entre 2002 et 2008 est quand même 25 points de pourcentage supérieure à l’inflation. C’est dramatique pour nos payeurs de taxes. On comprend alors pourquoi en 2008 Trois-Pistoles comptait le pire taux général de taxation uniformisé de l’ensemble des 75 municipalités de plus de 500 habitants du Bas-Saint-Laurent. »
En entrevue à L’Horizon, le maire sortant, Jean-Pierre Rioux, précise que la masse salariale de la Ville a diminué entre 2003 et 2009, par rapport au budget total. En effet, selon les chiffres fournis par la Ville, la masse salariale est passée de 838 070 $ pour un budget total de 3 194 854 $ en 2003, à une somme de 1 203 926 $ pour un budget total de 4 755 061 $ en 2009. Les salaires représentaient donc 25,32 % du budget de la Ville en 2003 et 26,23 % en 2009.
Voici la réaction de Jean-Pierre Rioux, en entrevue exclusive à L’Horizon :