Nov 112009
 

L’économie sociale a gagné ses galons dans la MRC des Basques. Ces entreprises au visage humain ont démontré qu’elles pouvaient acquérir de l’envergure, diversifier leurs sources de financement et apporter leur contribution au développement régional. Voici un bref échantillon de 14 entreprises, identifiées par le Centre local de développement (CLD) des Basques.

La Chambre d'économie sociale des Basques organise des 5 à 7 avec présentation d'entreprise. Patricia Trinquet présente ici aux membres les services de l'Académie des Langues, dont elle assume la direction.

La Chambre d'économie sociale des Basques organise des 5 à 7 avec présentation d'entreprise. Patricia Trinquet présente ici aux membres les services de l'Académie des Langues, dont elle assume la direction.

Selon la définition du Chantier d’économie sociale, l’économie sociale regroupe l’ensemble des coopératives et des organismes à but non lucratif qui procurent des biens et des services aux membres ou à la collectivité. Leur gestion, autonome par rapport à l’État, est démocratique en impliquant les usagères et les usagers, les travailleuses et les travailleurs. La primauté des personnes et du travail sur le capital se reflète aussi dans la répartition des surplus et des revenus, selon les principes de la participation, de la prise en charge et de la responsabilité individuelle et collective. Lire la suite »

Nov 112009
 

Gaston April tourne la page sur six années passés à la présidence du Centre local de développement (CLD) des Basques. De quelles réalisations est-il le plus fier?

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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« Personnellement, je n’ai rien fait », précise-t-il d’emblée. L’équipe en place et les professionnels ont fait avancer plusieurs dossiers qui sont maintenant regroupés dans le grand projet de société que propose le Parc naturel mer, terre et Monde. Pour n’en nommer que quelques unes, Gaston April souligne la relance du Mont-Saint-Mathieu, l’implantation du miscanthus giganteus et les produits forestiers non ligneux (PFNL) à Sainte-Rita.

La force de Gaston April réside apparemment dans la conciliation et la concertation, des aptitudes qui ont fait toute la différence dans certains dossiers.

Au-delà de son engagement au CLD, Gaston April est aussi un auteur, passionné de coopération internationale.

Nov 112009
 

Les élections municipales tenues cet automne modifient considérablement le paysage politique de la région. L’Horizon entreprend une tournée des nouveaux élus, qui donnera aux citoyens l’occasion de faire plus ample connaissance avec le maire de leur municipalité, sa vision et ses dossiers prioritaires. C’est le nouveau préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, qui ouvre le bal dans cette édition.

La MRC des Basques fait partie des rares MRC où les citoyens ont la chance d’élire leur préfet au suffrage universel. C’est ce qu’ils ont fait le 2 octobre dernier en portant aux plus hautes fonctions, sans opposition, le candidat éloisien. Bertin Denis s’est illustré dans sa municipalité, comme maire, mais également comme entrepreneur aux origines de l’imprimerie Publicom et de la nouvelle résidence pour personnes âgées. Pour le principal intéressé, être élu par l’ensemble des citoyens des Basques est un avantage qui donne un mandat plus fort et qui permet une représentation fidèle des intérêts de toutes les municipalités du territoire.

Bertin Denis explique sa vision en entrevue vidéo :

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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D’entrée de jeu, le nouveau préfet tient à préciser que son rôle est avant tout de représenter les maires. Pour chacun des dossiers, il recherchera le plus grand consensus possible auprès des municipalités, ce qui lui permettra de parler au nom d’une MRC unanime. Ainsi, dit-il, les dossiers avanceront plus rapidement auprès des partenaires ministériels et régionaux. « Je suis l’outil des maires », soutient Bertin Denis, tout en rappelant qu’il est prêt à assumer un leadership pour amener la MRC de plus en plus loin vers son développement et son autonomie. « Il faut avancer parce qu’à côté de nous autres, ça avance. Si t’arrêtes, t’as l’impression de reculer. »

Au sujet de la minicentrale, Bertin Denis avoue embarquer dans un train déjà en route depuis longtemps. « Je vais me saisir du dossier et en saisir tous les tenants et aboutissants. » Il aura le temps de se l’approprier, la date limite de l’appel d’offres ayant été repoussée au 2 février par Hydro-Québec Distribution, et la décision au mois d’avril. Le préfet ne considère pas la minicentrale comme un projet vert, mais bien comme une façon de générer des revenus permettant de réaliser les éléments les plus progressistes du Parc naturel mer, terre et Monde, qu’il voit pour sa part comme un véritable « projet de société écoresponsable ». Dans cette perspective, il redoute avant tout une division des forces du milieu. Ouvert au dialogue, il appelle les opposants à tourner la page sur les aspects qui ont nui au projet dans le passé et à travailler avec lui pour réaliser cette vision écoresponsable.

Parmi les éléments novateurs de cette vision, le nouveau préfet cite le développement de la filière bioénergétique, un dossier qui lui tient particulièrement à coeur, tout comme celui de la protection du patrimoine religieux. En réaction aux propos du député Jean D’Amour qui l’a interpellé à l’effet que le Pacte rural de la MRC investisse pour fournir la part du milieu nécessaire à la réalisation des travaux de restauration des trois églises subventionnées, Bertin Denis préférerait « appliquer le pacte rural sur le sort des huit autres églises ».

Nov 112009
 

Bien que la Foire de l’emploi KRB ait été un succès lors des éditions de 2008 et 2009, le faible taux de participation des entreprises et des chercheurs d’emploi de la MRC des Basques a montré que cette activité ne répondait ni aux besoins ni à la réalité de notre milieu. C’est pourquoi la Table Formation de la MRC des Basques a décidé de mettre sur pied le Salon des Basques, qui se tiendra le 12 mars 2010 aux Galeries Trois-Pistoles.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Ce Salon, qui s’adresse également aux participants aux séjours exploratoires Place aux jeunes, offrira aux employeurs de la MRC des Basques l’occasion d’entrer en contact avec des employés potentiels dans un cadre répondant à leurs besoins. La formule de recrutement sera simple et dynamique. On profitera de l’événement pour présenter aux gens de la MRC les avantages et les forces de notre région. En effet, la récente réflexion sur l’établissement des jeunes dans la MRC des Basques a mis en évidence la vision négative du milieu par ses habitants.

Nancy Dionne, porte parole de l’événement, « souhaite que toute la communauté participe en grand nombre à cet événement rassembleur aux couleurs des réalités de la MRC des Basques ».

Le Salon des Basques est organisé par le Carrefour Jeunesse Emploi Rivière-du-Loup / Les Basques, le Centre local d’emploi (CLE), le Centre local de développement (CLD), la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, la Société d’aide au développement des collectivités (SADC), le Service accès emploi.

Nov 112009
 

La victoire de Jean-Pierre Rioux et de Jean-Marie Lafrance le 1er novembre, à la mairie de Trois-Pistoles de Notre-Dame-des-Neiges, ne sonne pas le glas de cette campagne électorale faite de nombreux rebondissements. À Saint-Clément et Saint-Mathieu-de-Rioux, tous les sièges de conseillers ont été comblés mais plusieurs candidats convoitent la mairie.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Tel qu’en a fait état L’Horizon en ligne le 9 octobre dernier, les deux candidats à la mairie de Saint-Mathieu ont décidé d’attendre la reprise des procédures pour en découdre, le temps de constituer des équipes complètes.

C’est chose faite pour Alexandre Anctil, qui présente dans ses communications un alignement composé de Hugues Thériault, Éric Boucher, Michel Ouellet, Donald Tremblay et Lucie Malenfant. Puisqu’ils ont tous déjà été élus le 1er novembre, l’affaire pourrait sembler une formalité.

Toutefois, deux autres candidats restent en lice. Yvan S. Gagné, qui soutient avoir l’appui de plus de la moitié du conseil, compte sur la division du vote pour l’emporter. Le troisième candidat, Réal Côté, s’engage à travailler avec les conseillers élus, même s’ils auront soutenu un autre candidat.

À Saint-Clément, deux candidats ont finalement décidé de briguer les suffrages. Fabien Cayouette, conseiller de longue date, n’a pas sollicité d’appui officiel auprès des conseillers déjà élus, et n’a pas l’intention de promouvoir sa candidature même s’il confie que plusieurs personnes sont derrière lui. Il fera face à Richard April, qui indique bénéficier de l’appui de plus de la moitié des conseillers élus.

Les électeurs des deux municipalités seront appelés aux urnes le 29 novembre (et par anticipation le 22), conclusion de  cette campagne électorale qui réserve encore bien des surprises.

Nov 112009
 

Depuis le 1er novembre dernier, les services d’aide domestique fournis par Logis-Aide des Basques, l’une des 101 entreprises d’économie sociale en aide domestique (EÉSAD) au Québec, bénéficient d’une hausse de subvention de 0,07 $ à 1,00 $ de l’heure.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Selon Lise Thériault, ministre déléguée aux Services sociaux, qui en a fait l’annonce, « Cette hausse représente un investissement de 3,5 millions de dollars et touchera 50 000 personnes. Voilà un autre exemple concret des gestes que nous posons afin de permettre, entre autres, aux personnes âgées de demeurer à domicile le plus longtemps possible, car c’est ce qu’elles souhaitent ».

Un tout autre son de cloche vient du Chantier de l’économie sociale du Québec, qui le jour même de l’annonce a rappelé que c’est 15 millions de dollars qui sont nécessaires uniquement pour pallier la non-indexation du Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique (PEFSAD) depuis 12 ans.

[NDLR: Près de deux mois après la parution de cet article, à la Une de L’Horizon le 11 novembre 2009, Radio-Canada en a fait un dossier régional de premier plan: Soins à domicile: Faire beaucoup avec peu (6 janvier 2010).]

Logis-Aide des Basques offre ce service essentiel depuis une décennie dans la région, et compte maintenant 25 emplois. Sans l’aide de cette entreprise, il est permis de penser d’une partie importante des 300 clients qui reçoivent des services vivrait en hébergement, ce qui engendrerait des coûts énormes pour l’État. Les coûts d’hébergement annuel en CHSLD s’élevaient à 55 000 dollars par personne en 2005.

Mariane Goulet, coordonnatrice de Logis-Aides des Basques, Céline Sénéchal, préposée à domicile et Cécile Normand, qui reçoit les services à Saint-Simon:

Mariane Goulet, coordonnatrice de Logis-Aide des Basques, estime qu’au-delà de l’indexation, l’augmentation annoncée n’est pas suffisante pour couvrir les hausses de frais résultant des exigences gouvernementales croissantes. La hausse importante des cotisations à la CSST, survenue suite à l’effondrement de la Caisse de dépôts et de placements du Québec, et les cotisations au nouveau Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), ont notamment placé l’entreprise dans une situation précaire.

Au pied du mur, les entreprises d’aide domestique sont sans cesse à la recherche de nouvelles façons de maintenir leur rentabilité. L’État vient d’ailleurs de leur en fournir une en modifiant le décret à l’origine du PEFSAD pour permettre aux entreprises d’offrir des services en milieu d’hébergement. La mission des entreprises d’aide domestique étant d’aider les gens à vivre chez eux le plus longtemps possible, c’est le fondement même de leur pratique qui est menacé par cette nouvelle opportunité.

Selon Mme Goulet, il est beaucoup moins coûteux pour l’entreprise de fournir des services sur une base régulière dans une résidence que de fournir de l’aide à domicile dans toutes les municipalités du territoire. Les entreprises pourraient donc être tentées de détourner leur mission, au détriment du service essentiel pour lesquelles elles ont été créées.

« Le gouvernement a fait du maintien à domicile un de ses dossiers prioritaires en lançant sa campagne Chez soi, le premier choix. Sans soutien adéquat, avec des EÉSAD qui brûlent la chandelle par les deux bouts financièrement, des emplois au salaire minimum ne pouvant plus concurrencer le travail au noir et un système de santé et de services sociaux surchargé, on se dirige tout droit vers une situation intenable. Nous tenons à rappeler au gouvernement que pour beaucoup d’aînés et de personnes en pertes d’autonomie, pour faire de chez soi le premier choix, il faut en avoir les moyens » conclut Nancy Neamtan, présidente-directrice générale du Chantier de l’économie sociale.

Nov 112009
 

Au cours des dernières années, le développement fulgurant de la Fromagerie des Basques a nécessité des investissements massifs. Des transformations majeures ont été apportées au bâtiment original pour en faire un véritable complexe qui propose aux visiteurs, en plus d’une gamme de fromages de plus en plus diversifiés, des produits du terroir, du pain maison et même un bar laitier.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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L’horaire de production du fromage permet à la Fromagerie des Basques d’être le seul magasin ouvert 24h sur 24 du lundi au vendredi et 7 jours sur 7 pendant la journée, aux environs de Trois-Pistoles. Quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, la saison ou la température, on y trouve un achalandage impressionnant.

Le mari de Lise, Roger, entrepreneur en construction, homme de cœur et passionné dans son domaine, a participé à la construction et à chacun des agrandissements de l’entreprise, par ses conseils judicieux, son expérience, et son respect de l’art de la construction. Le bâtiment est donc le fruit d’un effort familial dont tous sont très fiers. Mona a également participé au design de présentation intérieur et à la décoration. Lorsqu’on entre dans la boutique, on vit une expérience dont elle a été l’artiste.

Le développement des nouveaux types de fromages fins s’est fait grâce à l’aide d’un consultant externe, doté d’une large expertise et suite à plusieurs missions en Europe. Les projets de recherche et développement ont toujours été couronnés de succès et ils se poursuivent afin d’élargir encore davantage la gamme de produits. La Fromagerie des Basques, toujours à l’écoute de sa clientèle, parviendra quand même toujours à la surprendre.

Le dernier né, le Cheval noir, est un fromage à pâte ferme vieilli de deux ans, à croûte lavée et affiné en surface. Il fait suite à une longue lignée dont les vedettes sont sans conteste L’Héritage, à croûte lavée à la bière Trois-Pistoles, le Notre-Dame-des-Neiges, à pâte molle et à croûte fleurie, son cousin le Mackenzie, à croûte lavée, qui se distingue par son caractère sans concession, ainsi que le Sieur Rioux, à pâte demi-ferme et enrobé d’une paraffine mauve.

La clé du succès de la fromagerie, en plus de ses produits de qualité, c’est le bouche à oreilles et la fidélité de la clientèle. Yves, Madeleine, Germain, Lise et Mona remercient chaleureusement les gens d’ici et les visiteurs de partout au Québec.

À suivre …

NDLR: Ce texte est le septième d’un cahier publicitaire diffusé à 75000 exemplaires.

Nov 112009
 

Des coureurs d’Alliance Romaine traversent le Québec afin de demander un moratoire à la construction de complexes hydroélectriques à grands barrages. Leur campagne, intitulée Courons pour nos rivières pour que nos rivières suivent leur cours, les amène à courir l’équivalent d’un marathon par étape, entre la Baie-James et la Basse-Côte-Nord, lieux symboliques de deux grands projets hydroélectriques actuels.

À leurs yeux, l’hydroélectricité n’est pas une énergie verte puisqu’elle inonde la forêt boréale, déplace les trappeurs et nuit à la pêche commerciale. Depuis 1960, 13 des 16 plus grandes rivières du Québec ont été harnachées ou modifiées pour produire de l’électricité. Christopher Scott, porte parole d’Alliance Romaine, croit que le Québec n’a plus besoin de développer de tels grands projets.

Questionné sur le lien entre cette initiative et le projet de minicentrale hydroélectrique sur la rivière des Trois-Pistoles, le coureur souligne que Trois-Pistoles est devenu un symbole de résistance pour les militants de partout au Québec qui partagent la même vision du développement durable.

Alliance Romaine promeut une stratégie énergétique axée sur la consommation responsable, ainsi que l’exploitation d’énergies nouvelles. L’organisme réclame en particulier l’arrêt du projet de 4 barrages sur la rivière Romaine, sur la Basse Côte-Nord.

Christopher Scott et Mikaël Rioux expliquent leur point de vue:

On peut s’informer davantage sur www.allianceromaine.org

Nov 102009
 

Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Basques a lancé la campagne de vaccination contre le virus de la grippe A(H1N1) et les professionnels de la santé ont été vaccinés en priorité le 24 octobre dernier. Le vaccin est maintenant offert aux personnes les plus vulnérables, et les centres de vaccination seront ouverts plus tard à la population en général. La vaccination est offerte sur une base volontaire et vise à contenir la propagation du virus tout en évitant les complications qu’il peut apporter.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Le CSSS des Basques invite la population à observer les mesures d’hygiène courantes, dont le lavage des mains, l’utilisation du pli du coude lors de la toux ou d’éternuements, ainsi que la distance sécuritaire de deux mètres avec les personnes qui présentent des symptômes grippaux. Afin de réduire les risques de contagion, il est recommandé aux personnes atteintes de rester chez-elles, de suivre les instructions présentées dans le Guide autosoins distribué dans tous les foyers du Québec et disponible sur le site de Pandémie Québec, et de ne consulter qu’en cas de difficultés respiratoires. Les symptômes de la grippe peuvent s’estomper au bout de 48 heures, mais la personne atteinte est contagieuse pendant une période qui peut durer sept (7) jours.

En vertu des priorités établies pour cette campagne, le vaccin est actuellement offert aux personnes atteintes de maladies chroniques de moins de 65 ans (asthme, diabète, insuffisance cardiaque, maladies pulmonaires et obstructives chroniques (MPOC), épilepsie, cancer), ainsi qu’aux femmes enceintes et aux enfants âgés de 6 à 59 mois.

Trois journées de vaccination ont eu lieu dans la MRC des Basques, le jeudi 29 octobre, le vendredi 30 octobre et le lundi 2 novembre derniers. D’autres dates de vaccination seront annoncées dès que l’approvisionnement le permettra. Au 11 novembre, c’est environ 36 500 doses de vaccin qui auront été administrées à la population du Bas-Saint-Laurent. L’Agence de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent s’attend à recevoir 10 000 doses par semaine et à compléter la vaccination de toute la population avant les fêtes.

Les responsables de la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent, Dre Ak’ingabe Guyon, médecin spécialiste en santé communautaire, Dr Claude Gauthier, médecin conseil en maladies infectieuses et Dr Jacques Levasseur, directeur des affaires médicales, ont répondu aux questions de L’Horizon le 6 novembre dernier:

Le vaccin n’est pas contre-indiqué aux personnes ayant déjà contracté le virus. Au contraire, la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent recommande le vaccin aux personnes qui ont eu la grippe mais chez qui il n’a pas été prouvé hors de tout doute qu’il s’agissait de la souche A(H1N1) par test de laboratoire.

La pandémie

C’est suite à l’observation d’une souche nouvelle du virus de l’influenza (grippe), en avril dernier, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié la pandémie de grippe de type A(H1N1), en juin. Selon la Dre Ak’ingabe Guyon, médecin spécialiste en santé communautaire et responsable du dossier à la Direction de la santé publique (DSP) du Bas-Saint-Laurent, une telle pandémie survient généralement tous les 30 à 60 ans, suite à l’apparition d’une souche contre laquelle la population ne possède pas encore les anticorps. C’est pourquoi le virus se transmet beaucoup plus facilement d’une personne à une autre.

Au Québec, les autorités ont mis en place dès 2006 un plan de pandémie, ce qui a permis de réagir rapidement et de lancer la production d’un vaccin en vertu d’une entente déjà établie avec la compagnie pharmaceutique GlaxoSmithKline. Ce vaccin, le seul moyen de contenir la propagation du virus, a été produit selon une méthode éprouvée, comme celui qui est préparé chaque année contre la grippe saisonnière. Il ne contient pas le virus proprement dit, mais bien une protéine qui en est extraite (hémaglutinine). Cette protéine (le H de « H1N1 »), est l’antigène qui sert à déclencher la production d’anticorps par le système immunitaire, sans aucun risque de contracter le virus.

L’efficacité du vaccin quant à la production satisfaisante d’anticorps, sa réponse immunitaire, est évaluée à 96 %. Selon la Dre Guyon, le vaccin permet d’obtenir en une dizaine de jours la même protection qu’un individu qui a déjà été atteint, sans risquer les complications liées à la maladie. En effet, bien que la souche A(H1N1) soit de sévérité modérée, elle peut occasionner certaines complications, au même titre que la grippe saisonnière chaque année. Rappelons que, au Canada, entre 4 000 et 8 000 décès par année sont attribués à la grippe saisonnière.

Le nouveau virus peut causer, dans une minorité de cas, une pneumonie virale ou bactérienne, ou une détresse respiratoire pulmonaire aiguë, qui nécessite des soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, on dénombre au Québec 600 cas hospitalisés, dont 100 ont nécessité des soins intensifs et entraîné 28 décès, soit près de 5 % des cas hospitalisés. Dans le contexte d’un début de saison, ces statistiques seraient comparables à celles de la grippe saisonnière.

Un vaccin recommandé

Pour éviter ces complications, l’OMS et plusieurs organismes scientifiques indépendants, dont un comité d’experts indépendants du Québec, recommandent l’utilisation du vaccin homologué par Santé Canada le 21 octobre dernier. Selon ces experts, il est beaucoup plus risqué de contracter le virus que de se faire vacciner. En effet, les manifestations cliniques inhabituelles liées au vaccin sont à la fois rares et sans conséquences graves.

La Dre Guyon confirme que la vaccination peut entraîner des rougeurs, une douleur locale ou musculaire dans 10 % à 50 % des cas, voire de la fièvre et certains symptômes d’allure grippale dans 1 % à 9 % des cas, mais il est très rare (un cas pour 10 000) qu’elle occasionne des convulsions ou une diminution temporaire des cellules sanguines liées à la coagulation (plaquettes).

Exceptionnellement, comme toute injection, l’administration du vaccin peut causer un choc anaphylactique, soit une chute de pression immédiate, temporaire et heureusement réversible, que le personnel est formé pour traiter facilement sur place. C’est pourquoi on demande aux personnes qui reçoivent le vaccin de rester sous observation pendant une quinzaine de minutes.

Afin de produire des doses de vaccin contenant moins d’hémaglutinine, on ajoute un adjuvant dont le rôle est d’accélérer l’effet de la protéine. Cet adjuvant est composé d’eau, de vitamine E et de squalène, qui selon l’OMS est une substance que l’on trouve à l’état naturel dans les plantes, chez l’animal et chez l’homme. Dans l’organisme humain, elle est synthétisée dans le foie et véhiculée par la circulation sanguine. Les 27 pays de l’Union européenne administrent le même vaccin contre la grippe A(H1N1) que celui qui est disponible au Québec et ils ont administré dans le passé des dizaines de milliers de doses de vaccin contre l’influenza, qui contenaient cet adjuvant, avec l’approbation de l’OMS, sans qu’aucun risque n’y soit associé.

Comme aucun essai clinique n’a testé le vaccin contre l’influenza A(H1N1) sur des femmes enceintes, le principe de précaution a été appliqué à l’effet que celles-ci reçoivent un vaccin sans adjuvant. Toutefois, aucun effet secondaire n’a été observé chez les femmes qui ont reçu le vaccin avec adjuvant alors qu’elles étaient enceintes sans le savoir. En revanche, il a été constaté que les femmes enceintes qui contractent le virus sont de 4 à 5 fois plus à risque de subir une hospitalisation.

Pour en savoir plus

Info Santé : 8-1-1
Info campagne de vaccination : 1 877 644-4545
Personnes sourdes ou malentendantes : 1 800 361-9596

Nov 012009
 

C’est avec une confortable majorité de 235 voix que Jean-Marie Lafrance devient maire de Notre-Dame-des-Neiges (63,7 %). Les candidats qui l’ont soutenu sont presque tous élus, ainsi que le candidat indépendant Robert Forest et deux conseillers de l’équipe sortante. À Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux et presque toute son équipe sont réélus, ainsi que le candidat indépendant Maurice Vaney.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Un changement majeur se prépare pour Notre-Dame-des-Neiges. De l’équipe sortante, il ne reste que Carmen Nicole, élue sans opposition, et Nancy Lafond, réélue avec 73,9 % des voix face au candidat indépendant Claude Brière, qui ne s’était pas affilié à l’équipe de Jean-Marie Lafrance. Jean-Paul Rioux, qui soutenait le nouveau maire, était déjà élu par acclamation. Carmen Chamberland, de la même équipe, doit sa défaite à une seule voix qui a donné la victoire à Robert Forest, bien que tous deux aient devancé le candidat sortant Yvon Bélanger.

Les citoyens de Trois-Pistoles ont choisi de reporter au pouvoir le maire Jean-Pierre Rioux, qui récolte 54,8 % des suffrages devant Benoit Rheault, sur qui s’est porté le choix de 45,2 % des électeurs. Au total, l’équipe sortante est réélue avec une moyenne de 56,35 % des suffrages exprimés, certains conseillers ayant bénéficié d’une majorité beaucoup plus importante que celle du maire. Dans le quartier Nord, Maurice Vaney cause la surprise en l’emportant par 21 voix sur Alcide Devost et sur Langis Belzile, qui ne récolte que 23 % des votes.

Benoit Rheault s’est exprimé par voie de communiqué ce matin. Il se dit fier de sa performance et de celle des six candidats indépendants qui l’ont appuyé : « Nous avons eu du courage et je crois que cela a fait avancer la démocratie. »

Victoire du taux de participation

Dans les deux municipalités, cette élection a suscité beaucoup d’intérêt chez les citoyens. En témoigne le taux de participation, qui lors du vote par anticipation s’établissait déjà à 21 % à Trois-Pistoles et à 11 % à Notre-Dame-des-Neiges. Au final, 63,4 % des 2771 électeurs de Trois-Pistoles et 50,8 % des 1336 électeurs de Notre-Dame-des-Neiges se sont déplacés pour voter. Même au pays des « histoires pas possibles », il y a bien longtemps qu’une élection a soulevé tant de passion.

On peut expliquer cet engouement par l’importante polarisation des visions portées par les différentes équipes. À Notre-Dame-des-Neiges comme à Trois-Pistoles, on avait affaire à une équipe en place depuis longtemps, qui devait défendre son bilan face à une équipe émergente dont les idées étaient différentes sur plusieurs plans. Il n’est pas surprenant que les dossiers d’infrastructures aient constitué des enjeux majeurs dans les deux cas, au moment où toutes les municipalités du Québec font face à un sous-financement et à des besoins croissants.

Trois autres municipalités ont comblé des postes de conseillers

À Saint-Jean-de-Dieu, c’est Raymonde Cormier qui a été réélue à son poste de conseillère avec 72,7 % des voix (287 votes). Les électeurs de Sainte-Rita ont choisi Lorraine Malenfant à 54,5 % (126 votes) et Michel Colpron à 53,8 % (127 votes). Enfin, à Saint-Guy, le choix des électeurs s’est porté sur Bernard Paré (Candidat sortant) avec 59,7 % des voix (43 votes) et sur Clément Sirois avec 61,6 % des voix (45 votes).

Le taux de participation s’établit à près de 56 % des 131 électeurs inscrits à Saint-Guy, une des plus petites municipalités au Québec, qui comptait 89 habitants au recensement de 2006.

La campagne 2009 à L’Horizon

Cette campagne municipale est aussi marquée par la première couverture en temps réel par un média écrit local. L’Horizon a publié 12 articles qui tissent l’essentiel des débats autour desquels s’est joué le scrutin 2009, ainsi que des capsules vidéo par lesquelles les candidats pouvaient adresser directement leur message à la population. Ces cinq capsules vidéo ont été visionnées à plus de 450 reprises en un mois, soit plus d’un visionnement par 10 électeurs inscrits (4107 au total), ce qui confirme l’intérêt suscité par cette élection. Voici une rétrospective de la campagne à travers ces publications.