Oct 312009
 

Ce dimanche, les citoyens sont appelés à voter dans plusieurs municipalités de la région, aux bureaux de vote dont les coordonnées sont mentionnées sur l’avis transmis par le président d’élection à toutes les résidences de la municipalité au début de la période électorale. Pour permettre à chaque citoyen d’exercer son droit de vote, voici un rappel des informations importantes.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Pour voter

Le jour du scrutin, les bureaux de vote sont ouverts de 10 h à 20 h. Pour voter, l’électeur doit s’identifier en présentant, au choix, sa carte d’assurance maladie, son permis de conduire, son passeport canadien, son certificat de statut d’Indien ou sa carte d’identité des Forces canadiennes.

Le jour des élections, l’employeur doit accorder à ses employés au moins quatre heures consécutives pendant l’ouverture des bureaux de vote pour aller voter. Cela n’inclut pas le temps normalement accordé pour les repas.

Le personnel du bureau de vote peut fournir de l’aide aux électeurs incapables de marquer leur bulletin de vote. Les personnes ayant une déficience visuelle peuvent voter seules, en utilisant un gabarit qui leur sera remis. Elles seront informées de l’ordre dans lequel les noms des candidats figurent sur le bulletin. Enfin, les personnes sourdes ou malentendantes pourront être accompagnées d’un interprète.

Une élection qui marquera l’histoire

Dans la MRC des Basques, Les municipalités de Trois-Pistoles et de Notre-Dame-des-Neiges feront l’objet d’une élection chaudement disputée pour presque tous les postes. La force du vote par anticipation, dont se sont prévalu près d’un quart des électeurs, témoigne d’un intérêt marqué pour ce scrutin et pourrait indiquer une polarisation du vote entre des candidats aux visions très opposées. Dans les autres municipalités, quelques sièges de conseillers feront l’objet d’un vote : un à Saint-Jean-de-Dieu, deux à Sainte-Rita et deux à Saint-Guy.

Le jour du scrutin est un moment important pour la démocratie municipale, qui est aussi le palier de représentation le plus près des citoyens. « À mon sens, le vote est, collectivement, le plus influent des types de participation politique. […] C’est aussi la meilleure façon d’avoir une influence directe et concrète sur le pouvoir politique. », souligne Me Marcel Blanchet, directeur général des élections et président de la Commission de la représentation électorale.

Vidéos promotionnelles pour les jeunes

Afin de rejoindre les jeunes et pour les inciter à aller voter, la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent (CJBSL) a lancé une campagne promotionnelle. Cette campagne, intitulée C’est quoi que tu veux !, comprend trois capsules vidéo réalisées en région par la jeune équipe de Tortuga Films. Du 19 au 31 octobre, les trois capsules vidéos sont diffusées via les médias sociaux présents sur Internet comme Facebook, Youtube et Twitter. Elles sont également projetées dans les salles de cinéma grand public d’Amqui, Matane et Rimouski, à la coopérative Paradis (Rimouski), en plus des Ciné-club des Cégeps de Rimouski et Matane.

Les vidéos peuvent être visionnées sur le site de la CJBSL à l’adresse suivante : www.jeunessebsl.org/vote2009.

Dans le cadre de cette campagne publicitaire, un concours a également été lancé sur Facebook. En devenant fan de la page Facebook Si c’était moi qui décidais…, les 18-35 ans peuvent proposer des idées ou des vidéos qui exposent ce qu’ils feraient si c’était eux qui décidaient.

Voici l’une des capsules vidéo, qui met notamment en vedette Marilie Bilodeau, originaire de Trois-Pistoles :


Oct 282009
 

Le maire sortant de Notre-Dame-des-Neiges, qui vient de revenir dans la course à sa propre succession, réagissait hier aux propos tenus par son opposant, le candidat Jean-Marie Lafrance. En entrevue à L’Horizon, ce dernier affirmait lundi que M. Beaulieu avait trahi sa promesse de retirer sa candidature, après avoir tenté de l’inciter à ne pas faire campagne.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Gérard Beaulieu soutient qu’il avait bien promis à Jean-Marie Lafrance de lui laisser le champ libre, mais à la condition qu’il ne s’associe pas avec le groupe de citoyens qui s’était opposé aux orientations du conseil. M. Beaulieu identifie à ce groupe les candidats indépendants Gaston Rioux, Alain Théberge et Carmen Chamberland, qui soutiennent tous la candidature de Jean-Marie Lafrance. « Je ne pourrais me résoudre à appuyer un groupe qui s’est opposé à certaines décisions du conseil qui les concernaient personnellement », souligne Gérard Beaulieu.

Le candidat sortant a également tenu à réagir aux attaques de M. Lafrance, qui dénonçait son manque de transparence et son refus de consulter ses citoyens. Il balaie ces reproches du revers de la main, expliquant que le conseil municipal est élu pour décider. « Je ne vois pas pourquoi consulter la population tout le temps pour l’administration de la municipalité. » Selon lui, toutes les municipalités fonctionnent de la même manière, avec des réunions de travail où les discussions se font entre les membres du conseil, suivies de réunions publiques où les décisions se prennent officiellement. « M. Lafrance, lui, il veut faire les réunions de travail en public », s’étonne-t-il tout en reprochant à Jean-Marie Lafrance et aux candidats qui le soutiennent de n’avoir presque jamais été présents aux rencontres publiques.

Pour M. Beaulieu, le défi est plutôt d’intéresser les citoyens à être présents à la rencontre publique du conseil. En affirmant sa préférence pour des réunions courtes plutôt que de longs débats sur les projets, il avoue n’avoir aucune idée de ce qui pourrait les inciter à s’y présenter. Il rappelle toutefois que la démocratie municipale repose sur les réunions publiques d’un conseil élu par les citoyens pour décider, sur le bulletin municipal, sur la disponibilité du maire tous les vendredis matin ou sur demande, ainsi que sur la possibilité de demander un référendum lors d’un règlement d’emprunt.

Pour illustrer son propos, Gérard Beaulieu cite l’exemple du débat sur les infrastructures d’eaux usées au deuxième rang centre, où la municipalité a consulté une firme d’ingénieurs. « Même si on savait que cela n’avait aucun sens d’investir trois millions pour quatre résidences, on a fait faire une étude par BPR et on l’a rendue publique ». Quant à la fusion avec Trois-Pistoles, il n’en est pas question pour Gérard Beaulieu : « on a déjà fusionné avec la ville ce qu’il y avait à fusionner […] et on ne fusionnera pas pour faire monter les taux de taxation », conclue-t-il.

Oct 282009
 

En fin de journée lundi, Jean-Pierre Rioux réagissait en entrevue à L’Horizon au communiqué diffusé par son adversaire Benoit Rheault. Selon M. Rheault, le maire sortant avait tort de prétendre que la masse salariale était restée la même sous ses deux mandats. Elle aurait plutôt bondi de 26,8% entre 2003 et 2008. Jean-Pierre Rioux a expliqué que, bien que les salaires aient augmenté en valeur absolue, ils représentent toujours le même pourcentage du budget annuel de la Ville de Trois-Pistoles.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Benoit Rheault réagit aujourd’hui, toujours par voie de communiqué. Il est d’avis que « nul doute que la publicité du maire Rioux est trompeuse. Les rapports financiers officiels le démontrent noir sur blanc. Pire encore, Monsieur Rioux omet de dire à la population que le ratio dont il parle est resté sensiblement le même uniquement en raison de l’explosion des dépenses budgétaires à la ville. »

En effet, toujours selon M. Rheault, les dépenses de fonctionnement de la ville de Trois-Pistoles sont passées de 3,0 M$ en 2002 à plus de 4,3 M$ en 2008, soit une hausse de 44,3 % sous l’administration Rioux. Selon Benoit Rheault, « le ratio masse salariale / budget n’a pas vraiment changé, tout simplement parce que l’administration sortante a trop dépensé sur tous les plans ».

Le prétendant à la mairie s’inquiète justement de l’envolée des dépenses à la ville : « Plusieurs gens d’affaires m’ont souligné les dépenses importantes de la ville, notamment en matière de machinerie Caterpillar. Un citoyen m’a récemment démontré, factures à l’appui, que lors des cinq dernières années, l’Hôtel de ville a dépensé près de 80 000 $ pour les services d’une firme d’avocats de Québec. Imaginez, en 2007 la ville a même retenu les services d’un analyste en écriture (graphologue) pour près de 1 000 $ afin de prouver qu’un de ses employés avait supposément signé une pétition ! »

Rappelant que Jean-Pierre Rioux s’est dit victime d’attaques personnelles de sa part, Benoit Rheault se demande « depuis quand, dans une campagne électorale, mettre en doute les affirmations politiques d’un élu municipal est-il devenu une attaque personnelle ? Lorsque (…) Jean-Pierre Rioux a mis en doute le jugement de ses concitoyens Réal Lafrance et Guy-Lin Dubé en raison du fait qu’ils ont déjà signé démocratiquement un registre public, là par contre, il s’agit d’une attaque personnelle. »

Oct 272009
 

La campagne municipale réserve bien des surprises à Notre-Dame-des-Neiges. Le maire sortant, Gérard Beaulieu, a décidé la semaine dernière de briguer de nouveau les suffrages. Jusqu’alors, il avait prétendu laisser le champ libre au candidat Jean-Marie Lafrance, qui a rassemblé derrière lui une équipe de nouveaux candidats au conseil.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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En début de campagne, M. Beaulieu avait refusé une entrevue à L’Horizon, prétextant une stratégie de sa part. Nous recueillions aujourd’hui les commentaires de Jean-Marie Lafrance, qui a accepté de répondre à nos questions.

Le candidat Lafrance présente sa version des faits et sa vision pour sa municipalité :

M. Lafrance allègue que M. Beaulieu lui avait promis de retirer sa candidature en début de campagne, mais qu’il ne l’a pas fait. M. Lafrance s’est toujours considéré en campagne électorale, tant que M. Beaulieu maintenait sa candidature.

Plus tard cette semaine, nous recueillerons les commentaires de Gérard Beaulieu.

Oct 272009
 

Benoit Rheault, candidat à la mairie de Trois-Pistoles, lance une offensive à une semaine du scrutin. Il dénonce par voie de communiqué la prétention du candidat sortant, Jean-Pierre Rioux, à l’effet que la masse salariale de la Ville soit restée stable sous son double mandat.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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« Le maire sortant, Jean-Pierre Rioux, prend vraiment ses concitoyens pour des valises. », s’indigne Benoit Rheault, qui affirme avoir vérifié les rapports financiers officiels de la ville de Trois-Pistoles. Il dit avoir constaté que la rémunération totale de l’administration municipale de Trois-Pistoles a connu une hausse importante sous la gouverne de Monsieur Rioux. La rémunération totale serait passée de 1 141 425 $ en 2003 à 1 447 788 $ en 2008, soit une hausse de 26,8%. De plus, si l’on compare la rémunération totale de 2008 à celle de l’administration précédente de Mme Ginette St-Amand en 2002, la hausse de la masse salariale est encore pire en s’élevant à 37,7%.

Selon Monsieur Rheault, « On est donc à des années-lumière d’une masse salariale stabilisée. Même en tenant compte de l’inflation qui s’élève à 12,7% entre 2002 à 2008, l’augmentation de la masse salariale entre 2002 et 2008 est quand même 25 points de pourcentage supérieure à l’inflation. C’est dramatique pour nos payeurs de taxes. On comprend alors pourquoi en 2008 Trois-Pistoles comptait le pire taux général de taxation uniformisé de l’ensemble des 75 municipalités de plus de 500 habitants du Bas-Saint-Laurent. »

En entrevue à L’Horizon, le maire sortant, Jean-Pierre Rioux, précise que la masse salariale de la Ville a diminué entre 2003 et 2009, par rapport au budget total. En effet, selon les chiffres fournis par la Ville, la masse salariale est passée de 838 070 $ pour un budget total de 3 194 854 $ en 2003, à une somme de 1 203 926 $ pour un budget total de 4 755 061 $ en 2009. Les salaires représentaient donc 25,32 % du budget de la Ville en 2003 et 26,23 % en 2009.

Voici la réaction de Jean-Pierre Rioux, en entrevue exclusive à
L’Horizon :

Oct 262009
 

Trois-Pistoles et la MRC des Basques font les manchettes nationales, en raison des quelques cas de grippe A H1N1. Plusieurs cas ont été confirmés à l’école secondaire L’Arc-en-Ciel, ce qui fait de notre région l’un des premiers foyers d’infection au pays.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Le Dr Martin Gamache, responsable du dossier au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) des Basques, rappelle que la grippe A H1N1 est une grippe comparable aux grippes saisonnières et qu’il n’y a aucune raison notable de craindre des séquelles à long terme. La souche étant très contagieuse, il est probable qu’un grand nombre de personnes soit touchée et c’est pourquoi un vaccin a été développé en un temps record par les compagnies pharmaceutiques.

Le Dr Martin Gamache en entrevue exclusive à L’Horizon :

Le vaccin a été administré en priorité aux professionnels de la santé. Il sera bientôt disponible pour les personnes les plus vulnérables et ensuite pour la population en général.

Le CSSS des Basques invite la population à observer les mesures d’hygiène courantes, dont le lavage des mains, l’utilisation du pli du coude lors de la toux ou d’éternuements, ainsi que la distance sécuritaire de deux mètres avec les personnes présentant des symptômes grippaux.

Oct 192009
 

Le Défi Têtes à prix, qui s’est déroulé samedi dernier aux Galeries Trois-Pistoles, a permis à l’Association du cancer de l’Est-du-Québec d’amasser 16 500 $, soit plus du double de l’objectif que s’était fixé Martin Albert, la tête d’affiche 2009.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Au total, ce sont 27 personnes qui se sont fait raser les cheveux samedi, autant d’hommes que de femmes et de tous les âges. Six coupes ont aussi permis de récolter des dons de cheveux assez longs pour servir à la confection de prothèses capillaires, en partenariat avec la Société canadienne du cancer.

« Tout le monde est touché de près ou de loin par le cancer. Le défi permet de récolter des fonds qui seront utilisés dans notre région pour offrir des services aux personnes touchées par le cancer et à leurs proches », souligne Jean-Louis Gagnon, tête d’affiche 2008.

Au Bas-Saint-Laurent, 579 personnes réparties dans 12 villes du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ont participé au Défi cette année et ont amassé 403 355 $, dépassant largement l’objectif de 300 000 $ que l’Association du cancer de l’Est-du-Québec s’était donné.

Oct 132009
 

« On peut pas toute avoir. »

Même le festivalier le mieux organisé, le plus préparé, le moins dormeur, le plus fêtard, le mieux véhiculé, ne pouvait espérer assister à tous les spectacles et à toutes les ambiances de cette treizième édition du Rendez-vous des Grandes Gueules. Il a fallu choisir.

On nous l’avait annoncé, un grand moment de ce bouquet de paroles était sans conteste le cabaret métallurgique des Hommes à scie, le samedi soir. On nous avait aussi préparé à un délice auditif, attendu le dimanche après-midi avec les Ceuzes-là. Dans les deux cas, le plaisir fut au rendez-vous, avec un certain vent de renouveau. Ambiances déconcertantes, groupes de conteurs, éléments multimédia. Le Rendez-vous s’épivarde et le conte se réinvente.

Michel Faubert parle de sa participation au Rendez-vous des Grandes Gueules:

Les Hommes à scie

Lorsque le traditionnel et patrimonial présentateur, Michel Leblond, quitte les planches, il laisse place à une ambiance inédite dans l’univers du conte québécois. Un homme de fer, implacable mine patibulaire, ouvre le bal d’un grincement lancinant. C’est Marc St-Pierre, métallurgiste et créateur des scies, interprète et accompagnateur technique sur scène. Présence grave et intense, il ne dira pas un mot. Une lumière découpée à la scie ronde fait apparaître les deux autres, ceux qui parleront. Simon Gauthier et Jean-Marc Massie nous transportent à bord de leurs paroles paraboliques, de l’invention du berce-eau à la naissance d’Isidore Beseau, en passant par l’homme au cerveau d’or et les rencontres croustillantes d’une carmélite et d’un curé-orignal.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Par la force de leur verbe, Simon Gauthier et Jean-Marc Massie nous font toucher à la naissance comme personne ne l’a vécue, ils nous servent les éléments, les sentiments et les événements avec une texture plus vraie que nature. Le tout au son des scies. Des scies percutées, des scies à archet, des scies distortionnées sur mesure, mais aussi des chaînes, des tambours, des cloches, de l’harmonica, des vocalises et des verres de cristal, qui fracassent par leur délicatesse cet univers heavy-metal.

Par moments, les projecteurs se retournent vers la salle et, tel un encanteur, Simon Gauthier extirpe des spectateurs complices les mots qui serviront de base à une improvisation de haute voltige présentée en deuxième partie par Jean-Marc Massie. Que feriez-vous de vasectomie, fripouille, érosion, révolution, accouchement et sanguinaire ? Jean-Marc Massie jongle avec ces thèmes et nous livre une création impromptue qui rend ce moment plus unique encore qu’il ne l’était déjà. Du fantastique et du poétique, il passe à la critique sociale et au message politique, avec un humour bien placé qui ravit l’auditoire.

Benoît Rolland, l’homme de l’ombre, technique en coulisse, soutient de ses effets sonores le discours des deux conteurs. La prestation se termine sur une improvisation hendrixienne à la scie électrique, qui laisse les spectateurs sur une impression durable que le conte n’est plus ce qu’il était. En fait, l’a-t-il jamais été ?

On ne peut que s’étonner que cette symphonie sidérurgique n’ait été présentée à la Forge.

Les Hommes à scie en entrevue exclusive:

Les Ceuzes-là

Une longue histoire à tiroirs, ramenée du Caucase et assaisonnée des sept péchés capitaux, personnages inquiétants venus des enfers, a tenu en haleine une salle comble pendant un temps suspendu. Le Diable, dans une vision managériale de l’apocalypse, avait soigneusement planifié sa fin du monde, sans tenir compte de Badanek et de son village. Cette contrée incorruptible aux mœurs surprenantes, où l’on balance les vieux du haut d’une falaise, résiste encore et toujours aux pires tentations. En sauvant le monde menacé, les habitants du village nous livrent une vibrante morale qui devrait inspirer notre société quant au sort qu’elle réserve aux aînés.

Le quatuor accompagne son épopée de chants polyphoniques parfaits, colorés d’accordéon, d’harmonica, de mandoline, de scie à archet, de guitare, sans oublier la cuillère, la turlute et la podorythmie traditionnelles. Quelques décrochages contrôlés, apartés bien dosés, commentaires sur la société, créent une belle complicité avec le public, qui en redemande. Avec une gestion délicate du croustillant, les  conteurs savent tenir l’expectative à sa juste mesure. Leur présence à couper au couteau nous fait entrer dans le conte avec eux, jusque dans les entrailles de la trame narrative. La performance et le rythme compensent leur inégalité par une riche diversité et un texte extrêmement bien construit.

Nadine Walsh et Michel Faubert

Pour les petites et grandes oreilles qui se lèvent tôt le dimanche matin, il ne fallait pas manquer Nadine Walsh. Nous l’avons croisée au café des conteurs peu avant son départ. Elle nous parle d’un spectacle qui a ravi tous les âges. Autre regret, de n’avoir pu assister au spectacle de clôture présenté par Michel Faubert. Chants, extraits multimédia avec écrans et accompagnement musical ont agrémenté la performance de ce vétéran du festival. Selon Audrey Coulombe St-Amand, qui y a assisté, « Michel Faubert a offert une expérience nouvelle en intégrant des aspects sensoriels habituellement absents de l’univers du conte ».

Maurice Vaney, président du Rendez-vous, Nadine Walsh, les Ceuzes-là et Michel Faubert, partagent leurs impressions au café des conteurs, puis François Lavallée présente son spectacle à la Forge:

Les Hommes à scie seront à Montréal, au Lion d’or le 21 octobre, le 25 octobre au Cabaret du Roy et le 30 octobre au musée des religions de Nicolet.

Oct 102009
 

Jean D’Amour a annoncé vendredi matin l’aide financière de 764 185 $ pour les églises de Notre-Dame-des-Neiges, de Saint-Simon et de Saint-Clément, tel qu’en faisait état L’Horizon dans l’édition de mercredi.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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Le député n’était pas peu fier de procéder à un annonce de cette ampleur, entouré de Nicole Morel, présidente de la Fabrique de Notre-Dame-des-Neiges, de Gilles Bélanger, vice-président et trésorier de la Fabrique de Saint-Simon, de Huguette St-Pierre, présidente de la Fabrique de Saint-Clément, et du président du Conseil du patrimoine religieux du Québec, président de la Table régionale du patrimoine religieux du Bas-Saint-Laurent et économe diocésain au Diocèse de Rimouski, Michel Lavoie.

L’aide financière annoncée fait partie d’un investissement massif de plus de 18 millions $ pour divers travaux de restauration de 126 lieux de culte et autres bâtiments à vocation religieuse construits avant 1945 et ayant une valeur patrimoniale significative, partout au Québec. Un montant supplémentaire de 1 275 000 $ est attribué à la restauration du mobilier et des œuvres d’art contenus dans ces édifices et pour les frais de gestion du programme, qui est confié au Conseil du patrimoine religieux du Québec. Avec la contribution du milieu, qui devra s’élever à un tiers de la valeur totale des travaux, celle-ci devrait atteindre plus de 28 millions $ à l’échelle de la province.

Pour la paroisse de Notre-Dame-des-Neiges, le montant accordé s’élève à 351 788 $ pour la restauration du clocher centre de l’église, dont le coût total s’élève à 502 554 $. À Saint-Clément, ce sera 288 882 $ pour la restauration de la toiture, de la maçonnerie, des portes et des fenêtres de l’église, des travaux évalués à 412 688 $. À Saint-Simon, l’investissement de 123 515 $ permettra la restauration des clochetons, des éléments de ferblanterie de la toiture et du mur extérieur du chœur de l’église, pour un coût total estimé à 176 450 $.

Et les autres églises ?

Les représentants des Fabriques saluent unanimement cet effort du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. La question qui s’impose est le sort des autres églises, non touchées par le programme. Pour M. Lavoie, il n’y aura pas de miracle et il faudra faire des choix. « C’est un problème international, qui touche non seulement les églises, mais aussi les monastères. Ce qui identifie un village, c’est le clocher. S’il n’y a pas de partenariat, ces église-là sont appelées à disparaître. »

Jean D’Amour et Michel Lavoie répondent aux questions de L’Horizon:

Jean D’Amour abonde dans le même sens. « Dans un village, si l’église disparait, c’est quelque chose. » Selon lui, les églises sont devant un incontournable changement de vocation et la nouvelle vocation se doit d’être culturelle. « Tant et aussi longtemps que je serai député, on ne jouera pas au curling dans l’église. » La nécessité de trouver une nouvelle vocation amenant des revenus autonomes s’impose d’emblée, même pour les lieux de culte touchés par le programme. En effet, les investissement gouvernementaux, si élevés soient-ils, ne représentent que les deux tiers de la facture. Il restera aux communauté la charge d’amasser le tiers restant, et ce poids varie du simple au quintuple d’une municipalité à l’autre. Pour Saint-Simon, cette part du milieu correspond à 52 935 $ (121 $ par habitant), pour Saint-Clément, on parle de 123 806 $ (238 $ par habitant) et pour Notre-Dame-des-Neiges ce montant s’élève à 150 766 $ (32 $ par habitant).

En précisant ne pas vouloir s’immiscer dans les affaires de la MRC, le député a fortement incité le nouveau préfet à prioriser les investissements dans le patrimoine culturel religieux au Pacte rural. Bertin Denis, qui en est à sa première semaine aux plus hautes fonctions de la MRC, en a profité pour présenter sa vision en matière de patrimoine religieux. Son intention est de procéder à une large réflexion sur l’utilisation de nos églises, dans le cadre du Parc naturel Mer, terre et monde. Il parle également de mettre sur pied un circuit de pèlerinage.

Déferlement d’annonces

Questionné sur ses annonces hebdomadaires et les millions qui y coulent de source, le député Jean D’Amour a réitéré son intention d’y aller d’une annonce par semaine jusqu’à Noël, surtout au niveau des infrastructures. « Au printemps, tous les engagements que j’ai pris en campagne électorale, ce sera réglé. » Une fois ce grand chantier à l’œuvre, avec l’activité économique qu’il génère à court terme, il concentrera son action sur la création d’emploi. « Si on ne règle pas ça, dans cinq ans, on va avoir des problèmes. On va relancer cette région-là ! »

Oct 092009
 

Cette semaine, le producteur et réalisateur Nicholas Kinsey et son équipe ont tourné sur les bords de la rivière des Trois-Pistoles des scènes du long métrage Firewatch, un drame familial qui devrait sortir dans les salles en 2011.

Le texte a d'abord été publié dans L'Horizon, presse coopérative des Basques

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L’action se passe dans l’Ouest canadien, où le personnage principal, Susan, recherche sa mère disparue, qui est « fire-spotter » dans une région isolée. La scène que s’apprétaient à tourner les trois acteurs principaux, Kristin Wallace, Rise Ryan et Balak Motamed, est l’embarquement de la fille sur un bateau devant la mener à une île dans le Nord.

Le réalisateur confie avoir choisi la marina de Rivière Trois-Pistoles pour son côté rudimentaire et déserté, tandis que l’île en question sera l’île Verte, presque inhabitée dans le scénario. Une autre scène est à tourner plus haut sur la rivière des Trois-Pistoles, qui par sa géomorphologie encaissée rappelle les cours d’eau tumultueux des Rocheuses.

L’équipe, basée à Cabano, réalisera plusieurs tournages partout dans la région pour cette production Québec-Nouveau-Brunswick.